"Me Talk Pretty One Day" de David Sedaris Automatique traduire
«Me Talk Pretty One Day» de David Sedaris est un recueil de vingt-sept essais explorant l’enfance de l’auteur en Caroline du Nord, sa relation avec sa famille, son séjour en France et ses observations sur la vie sociale américaine. Le livre est composé de deux sections, la première partie et la deuxième partie, dans lesquelles la seconde moitié se concentre principalement sur le séjour de Sedaris en Normandie, en France. Raconté avec un humour sardonique, chaque chapitre déploie différents niveaux de fantaisie, d’ironie et d’autres techniques narratives comiques pour mettre en évidence la banalité des expériences quotidiennes de Sedaris tout en ajoutant du relief à des sujets plus graves.
Les trois premiers chapitres du livre se déroulent à différents moments de l’enfance de Sedaris. Ils explorent les débuts de sa vie fantastique, ce qui lui permet de donner un sens aux réactions des autres face à son trouble de la parole et à sa sexualité. En réponse à un orthophoniste persistant, Sedaris concocte un fantasme d’espion pour situer ses difficultés à surmonter son trouble de la parole. Cela ouvre la voie à de futurs défis à l’autorité, d’autant plus que sa sexualité finit par devenir un problème pour son entourage, comme son professeur de musique homophobe. Ces chapitres contrastent également l’imagination créatrice de Sedaris avec l’approche plus scientifique de la vie de son père. Plus loin dans la première partie, l’auteur révèle certaines des difficultés rencontrées au début de sa carrière artistique, notamment sa toxicomanie ainsi que les hauts et les bas de sa pratique des arts visuels. Avec humour, Sedaris évoque ses erreurs de jeune artiste ainsi que ses rencontres avec le deuil. Il révèle également la perte de sa mère et de plusieurs animaux de compagnie bien-aimés de la famille. L’introduction d’un frère grossier et d’autres réactions familiales non conventionnelles au deuil atténue avec humour une partie de la solennité des sujets de l’auteur sur la mort et le chagrin. Dans les derniers chapitres de la première partie, Sedaris explore certaines de ses difficultés professionnelles en tant que professeur d’écriture sous-payé, assistant personnel sous-estimé d’une héritière excentrique et déménageur. L’auteur commente les disparités sociales et économiques, en particulier à New York, où la répartition des richesses est prédominante. Bien que Sedaris atteigne un plus grand niveau de stabilité financière à l’âge adulte, ces chapitres expriment sa préférence pour les choses simples et sans prétention plutôt que pour quelque chose avec un attrait plus glamour. Il préfère de loin les hot-dogs aux plats élaborés et coûteux de SoHo, et soutient les pitreries de sa sœur Amy qui défient les normes conventionnelles de beauté en faveur de démonstrations d’humour non conventionnelles. La deuxième partie se déroule principalement en France, un pays que Sedaris commence à explorer après avoir rencontré son partenaire, Hugh, propriétaire d’une résidence secondaire en Normandie. L’auteur partage ses difficultés à apprendre le français, à négocier les coutumes américaines et françaises et à trouver des moyens d’exprimer son sens de l’humour unique dans un décor français. L’acquisition progressive de la langue française par Sedaris et le temps passé en France l’amènent à remettre en question les sensibilités américaines, une chose à laquelle il n’a jamais pensé avant d’avoir passé beaucoup de temps hors des États-Unis. De ses nombreuses erreurs linguistiques à ses efforts maladroits de traduction, il apprend l’humilité et apprend à apprécier la manière dont une nouvelle acquisition linguistique et culturelle peut surprendre agréablement. Dans les deux derniers chapitres de la deuxième partie, l’auteur réfléchit à la façon dont le passé converge avec le présent. En considérant ses problèmes de sommeil, il révèle comment l’alcoolisme a servi d’aide au sommeil malsain pendant un certain temps avant que ses fantasmes ne prennent la place d’une manière légèrement plus saine d’occuper le temps nocturne. Cette pratique, associée au comportement étrange du père de Sedaris consistant à conserver et à consommer des aliments au-delà de leur apogée, est un commentaire sur les comportements compulsifs que l’on apporte du passé au présent. L’auteur suggère que ses fantasmes sont un moyen de faire face à sa sobriété, car les habitudes alimentaires de son père sont des compulsions créatrices. Bien que ces compulsions puissent parfois conduire à des problèmes, il montre à quel point elles constituent, d’une certaine manière, une ouverture pour voir la réalité et ses objets sous un jour différent.
- «Naked» by David Sedaris
- «Teaching a Stone to Talk: Expeditions and Encounters» by Annie Dillard
- «Tecumseh and the Quest for Indian Leadership» by R. David Edmunds
- «Team of Rivals: The Political Genius of Abraham Lincoln» by Doris Kearns Goodwin
- «Thank You for Arguing: What Aristotle, Lincoln, and Homer Simpson Can Teach Us About the Art of Persuasion» by Jay Heinrichs
- «Tattoos on the Heart: The Power of Boundless Compassion» by Greg Boyle
- «Tess of the D’Urbervilles» by Thomas Hardy
- «Technopoly: The Surrender of Culture to Technology» by Neil Postman
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