"L’Amant Démon" d’Elizabeth Bowen Automatique traduire
Avertissement relatif au contenu : ce guide présente des discussions sur la violence en temps de guerre, les abus relationnels, la sexualité, le trouble de stress post-traumatique (SSPT) et la possession démoniaque.
Elizabeth Bowen (1899-1973) était une remarquable écrivaine irlandaise anglaise de romans et de nouvelles traitant de la vie irlandaise ainsi que de la vie des Londoniens dans les années 1940. Elle est également célèbre pour ses histoires de fantômes. «The Demon Lover», l’une des œuvres les plus célèbres de Bowen, a été publiée en 1945 au Royaume-Uni dans un recueil intitulé «The Demon Lover» (intitulé «Ivy Gripped the Steps» aux États-Unis). L’histoire utilise des événements historiques et le mythe de «l’amant démon», centré sur un personnage qui enlève son ancien amant après une promesse de fidélité non tenue, conduisant l’amant à sa mort. C’est aussi un exemple remarquable d’horreur psychologique littéraire ; plusieurs critiques ont évoqué le trouble de stress post-traumatique de la protagoniste comme la cause de sa détresse. Ce guide fait référence à l’édition de «The Collected Stories of Elizabeth Bowen», publiée par Vintage Books/Random House en 1982. «The Demon Lover» se déroule en 1941 à Londres, en Angleterre, pendant la Seconde Guerre mondiale. De 1940 à 1941, les forces allemandes bombardèrent la ville, le principal centre gouvernemental du pays, dans l’espoir que la Grande-Bretagne se rende. Il y a eu de nombreuses victimes civiles et de nombreuses familles ont déménagé à la campagne pour des raisons de sécurité. «The Demon Lover» commence lorsque le personnage principal, Kathleen Drover, 44 ans, retourne dans sa maison fermée pour récupérer quelques objets avant de retourner au pays. Elle arrive en fin d’après-midi et remarque la rue abandonnée. La maison est étouffante à cause de la désuétude et ne semble pas familière. À l’intérieur, Mme Drover observe le calme et les objets qui faisaient partie de sa vie quotidienne avant la guerre. Elle décide de monter à l’étage récupérer les objets qu’elle est venue récupérer pour sa famille. Alors que Mme Drover monte les escaliers, elle voit une lettre sur une petite table. Cela lui semble curieux car il doit avoir été remis en mains propres ; tout le courrier régulier est acheminé vers le pays et le gardien de la maison est en vacances. A l’étage, dans sa chambre, elle lit la lettre alors qu’elle fait rage dehors. L’auteur de la lettre note que c’est «notre anniversaire et le jour où nous avons dit» (662). La lettre porte la date «d’aujourd’hui», et l’expéditeur laisse entendre qu’ils rencontreront Mme Drover, qu’ils appellent par son prénom, à «l’heure convenue» (662). Mme Drover, perturbée, se regarde dans le miroir et note son âge et son expression normale d’«inquiétude contrôlée» (662). Elle ne sait pas comment ni quand l’auteur de la lettre viendra ; cela fait un quart de siècle que la «promesse» à laquelle fait allusion la lettre a eu lieu. Mme Drover se souvient alors de son passé, notamment d’une semaine en août 1916, pendant la Première Guerre mondiale. Le soldat avec lequel elle était fiancée était en congé d’une semaine depuis la France. Dans le flash-back, la jeune Kathleen est agitée et mal à l’aise alors que le soldat continue d’appuyer sa paume sur un bouton pointu de son uniforme. Lorsqu’elle exprime sa crainte qu’il puisse mourir, il lui dit qu’il «sera avec [elle…] tôt ou tard» (663). Le soldat a disparu pendant la guerre, et elle a connu une «dislocation de tout» qui a duré de nombreuses années (664). En 1929, près de 13 ans après ses premières fiançailles, elle épousa William Drover, eut des enfants et vécut une vie tranquille à Londres jusqu’aux crises actuelles. Aujourd’hui, la guerre, la maison vide et la lettre lui donnent le sentiment que sa vie de famille sécurisée a été «annulée» (664). Elle se demande à nouveau comment la lettre est arrivée dans la maison vide et sur une table, se demandant si la cause pourrait être surnaturelle. De plus en plus effrayée, elle décide de fuir vers le pays et sa famille. Elle décide de récupérer les choses nécessaires et les emballe. Elle a l’intention d’appeler un taxi mais se souvient que le service téléphonique a été coupé. Pour la deuxième fois, elle se souvient du soldat, de sa méchanceté et du sentiment de ne pas exister lors de sa visite. Elle ne se souvient pas de son visage et note qu’elle ne le connaîtrait pas si elle le rencontrait maintenant. Elle est déterminée à quitter la maison avant l’heure du rendez-vous convenu et se précipite vers la file de taxis. Elle remarque le flux normal des gens en mouvement autour d’elle et ralentit son rythme pour ne pas se gêner. Elle atteint le taxi et monte à sept heures seulement. Le taxi démarre et Mme Dover se rend compte qu’elle n’a pas dit au chauffeur où elle devait aller. Le taxi freine brusquement et projette Mme Drover en avant alors que le chauffeur tourne. Face au chauffeur, elle se met à crier. Il «accélère[nt] sans pitié» (666).
- "Le Diable et Tom Walker" de Washington Irving
- "George Washington Gómez : un roman mexicotexan" d’Américo Paredes
- « Problèmes de genre : féminisme et subversion de l’identité » par Judith Butler
- "Fruits frais, corps brisés : les ouvriers agricoles migrants aux États-Unis" par Seth M. Holmes
- "Freakonomics : un économiste voyou explore la face cachée de tout" par Steven Levitt, Stephen J. Dubner
- "La belle-mère" de Sally Hepworth
Vous ne pouvez pas commenter Pourquoi?