Réponses aux questions du test sur le roman de LN Tolstoï « Guerre et Paix »
Automatique traduire
Guerre et Paix de Léon Tolstoï est un roman historique monumental qui se déroule pendant les guerres napoléoniennes et qui mêle la vie des familles aristocratiques russes – principalement les Bezukhov, les Bolkonsky et les Rostov – avec des thèmes d’amour, de guerre, de destin et de croissance personnelle.
![]()
"Guerre et Paix", résumé
Guerre et paix est un roman historique russe (et quelque peu fantastique) de Léon Tolstoï, publié en 1865-1869. Le roman raconte les alliances et les guerres entre la Russie et la France au début du XIXe siècle, ainsi que la vie de personnages dessinés par des événements historiques. "Guerre et paix" est considéré comme l’un des romans les plus importants de la littérature russe et mondiale, des films, des émissions de télévision et bien d’autres ont été tournés à partir de celui-ci.
Le roman explore le cheminement spirituel de Pierre Bezukhov, la lutte d’Andrei Bolkonsky contre l’ambition et la perte, les passions romantiques et le passage à l’âge adulte de Natasha Rostova, ainsi que l’impact de l’invasion napoléonienne sur la société russe. Le livre combine magistralement des personnages fictifs avec des événements historiques réels, ce qui lui permet de décrire à la fois des vies individuelles et une portée plus large de l’histoire.
1. Quand commence le roman Guerre et Paix?
L’action débute en juillet 1805. Les premières scènes se déroulent dans le salon de la demoiselle d’honneur Anna Pavlovna Scherer, où sont évoqués les événements politiques, notamment la menace napoléonienne. Ceci est confirmé par l’évocation des actions militaires de 1805 et de la préparation d’une coalition contre la France.
2. Comment Léon Tolstoï lui-même a-t-il défini le genre de l’œuvre Guerre et Paix?
Tolstoï a rejeté les définitions traditionnelles du genre. Dans une lettre à AA Fet (1866), il a écrit : «Ce n’est pas un roman, encore moins un poème, encore moins une chronique historique.» Dans la préface de l’édition de 1868, l’auteur a qualifié l’œuvre de «livre» , soulignant la synthèse de la philosophie, de l’histoire et de la fiction.
3. Qui s’oppose à Napoléon dans le roman?
L’incarnation de l’antithèse de Napoléon est M.I. Koutouzov . Tolstoï le dépeint comme un commandant dont la «sage passivité» reflète la confiance des éléments du peuple. Contrairement au vaniteux Napoléon, Koutouzov est dépourvu de théâtralité : «La simplicité, la bonté et la vérité» sont la base de sa grandeur (tome 3, partie 2).
4. Combien de temps dure le roman?
L’action principale s’étend sur 7 ans (1805-1812), l’épilogue emmène le lecteur en 1820 , soit 15 ans après le début des événements. Cette chronologie permet de retracer l’évolution des personnages sur fond de bouleversements historiques majeurs.
5. En qui Tolstoï voit-il la force décisive de l’histoire?
Le peuple , en tant que force spontanée et collective. Dans la bataille de Borodino, c’est la «massue de la guerre populaire» qui détermine l’issue de la bataille (tome 4, partie 3). Même des personnages secondaires (comme Touchine ou Tikhon Chtcherbaty) incarnent l’idée d’unité nationale.
6. Par quel événement le roman commence-t-il?
Par une soirée chez Anna Pavlovna Scherer , où la haute société de Saint-Pétersbourg discute de Napoléon et de la menace de guerre. La description ironique du salon («ragots, calomnies et bavardages creux») introduit d’emblée le thème de la fausseté de la vie sociale.
7. Quel âge a Natasha Rostova au début du roman?
13 ans . En 1805, elle est encore adolescente : «Une fille aux yeux noirs, à la grande bouche, peu attirante mais pleine de vie» (tome 1, partie 1). En 1812, elle a 20 ans, ce que confirme la chronologie des références personnelles.
8. Combien d’enfants le comte et la comtesse Rostov ont-ils eu?
Quatre :
- Vera (24 ans en 1805),
- Nikolay (20 ans),
- Natasha (13 ans),
- Pierre (Petya, 9 ans).
L’épilogue mentionne également la plus jeune fille de la comtesse - son nom n’est pas donné, mais elle ne fait pas partie des personnages principaux.
9. Le point culminant du tome 1 du roman?
La bataille d’Austerlitz (1805). La blessure du prince André et son épiphanie devant le «ciel élevé» constituent le tournant : «Comme c’est calme, serein et solennel… Tout est vide, tout est tromperie…» (tome 1, partie 3). C’est l’effondrement de ses ambitions napoléoniennes.
10. Pourquoi le prince André va-t-il servir dans l’armée active?
Il est désillusionné par la vie sociale («Cette vie n’est pas pour moi!» — Tome 1, Partie 1) et aspire à la gloire, qu’il associe aux exploits militaires. Il admire Napoléon, mais après Austerlitz, cette attitude change.
11. Qu’est-ce qui a attiré Pierre vers la franc-maçonnerie?
La recherche du sens de la vie après le duel avec Dolokhov. Il était attiré par les idées de «fraternité, d’égalité et d’amour» , ainsi que par la possibilité d’une purification morale (tome 2, partie 2). Cependant, plus tard, il est déçu par le formalisme des rituels maçonniques.
12. Pourquoi le prince André était-il triste après la bataille de Schöngraben?
Il se rend compte de l’injustice : l’exploit du capitaine Tushin est passé inaperçu, tandis que le faux héroïsme des officiers d’état-major est loué. Cela démystifie ses idées romantiques sur la guerre (tome 1, partie 2).
13. Qu’est-ce qui a poussé le prince André à quitter le service pour la deuxième fois?
Son travail à la Commission Speranski (1808-1809). Il est déçu par la bureaucratie : «Tout le monde s’occupe de bagatelles… de jouets!» (Tome 2, partie 3). Cela l’oblige à retourner à la vie privée.
14. Pourquoi le mariage du prince Andreï et de Natasha a-t-il échoué?
Raisons :
- Report d’un an du mariage à la demande du vieux prince Bolkonsky,
- Les intrigues d’Hélène Bezukhova, qui a présenté Natasha à Anatole Kouraguine,
- L’immaturité de Natasha, qui a succombé au charme d’Anatole (tome 2, partie 5).
15. Quel était le nom du village du prince André?
Bogucharovo était un domaine que lui avait donné son père. Ici, le prince André essayait d’améliorer la vie des paysans en les transformant en «agriculteurs libres» - une étape progressiste à l’époque du servage (tome 2, partie 3).
16. L’occasion d’un dîner au Club anglais? La fête de Bagration
après la bataille de Schöngraben (1805). Le comte Rostov, en patriote, organise une somptueuse réception, démontrant l’unité de la société avant la guerre (tome 1, partie 3).
17. Le montant de la perte de Nikolaï Rostov pour Dolokhov?
43 000 roubles , une somme astronomique, comparable au revenu annuel de la famille. Cet épisode (volume 2, partie 1) montre la crise du mode de vie patriarcal des Rostov.
18. À travers les yeux de qui la bataille de Borodino est-elle représentée?
Pierre Bezukhov , un civil. Son regard naïf permet de montrer l’absurdité de la guerre : «Une étrange indifférence à tout ce qui l’entoure…» (tome 3, partie 2). À travers Pierre, Tolstoï transmet l’horreur et l’héroïsme des soldats «ordinaires».
19. Tikhon Chtcherbaty, symbole…
de la résistance populaire . Il incarne la guérilla, spontanée, cruelle, mais naturelle pour les paysans : «Vous ne trouverez pas d’homme meilleur… Il peut tout faire!» (tome 4, partie 3). Ses actions contredisent les règlements, mais sont efficaces.
20. Complément de la phrase de Tolstoï sur la grandeur : «Il n’y a pas et il ne peut y avoir de grandeur là où il n’y a pas…
«simplicité, bonté et vérité» (tome 3, partie 2). C’est un contraste entre Napoléon et Koutouzov : la vraie grandeur réside dans le naturel et la pureté morale.
Vous ne pouvez pas commenter Pourquoi?