« Le Masque de la Mort Rouge » d’Edgar Allan Poe
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«Le Masque de la Mort Rouge», initialement publié sous le titre «Le Masque de la Mort Rouge : Une Fantaisie», est une nouvelle d’horreur gothique de l’écrivain américain Edgar Allan Poe, publiée pour la première fois en 1842. L’histoire se déroule dans un pays inconnu infesté par une épidémie appelée la «Mort Rouge». Au cœur de cette épidémie, le prince du pays, Prospero, organise un bal masqué pour ses courtisans dans une abbaye isolée. La Mort Rouge assiste à la fête, apportant le malheur à tous les présents. Cette histoire est souvent interprétée comme une allégorie de l’inéluctabilité de la mort.
Ce guide d’étude utilise « Le Masque de la Mort Rouge » tel qu’il est imprimé dans l’édition de 1983 de « The Unabridged Edgar Allan Poe », publiée par Running Press. Un résumé détaillé suit. Une épidémie connue sous le nom de « Mort Rouge » a ravagé la campagne. La Mort Rouge provoque des symptômes horribles, avec des taches de sang apparaissant sur le corps et le visage de la victime, signe d’une maladie qui, pour chaque victime, « la prive du secours et de la sympathie de ses semblables » (739). Une fois infectées, les victimes meurent rapidement, la progression de la maladie se limitant à « l’espace d’une demi-heure » (739). Le prince Prospero, dont le royaume est à moitié dépeuplé, convoque un millier de chevaliers et de dames de sa cour. Tous se retirent dans l’une de ses abbayes crénelées (une abbaye dotée des fortifications architecturales d’un château). Une fois à l’intérieur, et approvisionnés pour un long séjour, le groupe scelle les portes de fer de l’abbaye afin que personne ne puisse entrer ou sortir, évitant ainsi la peste. Vers la fin du cinquième ou sixième mois de leur réclusion, le prince donne un bal masqué «d’une magnificence des plus insolites» (740) à ses invités. Possédant un «amour du bizarre» (740), le prince décore le bal de manière très étrange. Il le déroule dans une succession de sept salles aux couleurs différentes. Entre chaque salle se trouve un couloir en virage serré, de sorte qu’une seule salle est visible ou accessible à la fois. Des bougies et des trépieds éclairés par le feu éclairent les salles depuis ces couloirs, brillant à travers «une haute et étroite fenêtre gothique» (740) dans chaque salle, ornée de vitraux assortis à la couleur du décor. La première salle est bleue, la deuxième violette, la troisième verte, la quatrième orange, la cinquième blanche et la sixième violette. La septième salle est entièrement décorée de noir, mais les vitres qui l’éclairent sont rouges, ce qui la rend sombre et « horrible à l’extrême » (741). Dans cette salle se dresse une horloge gigantesque au lourd pendule. À chaque coup d’heure, sa note particulière résonne si bien dans la soirée qu’elle force les musiciens à s’arrêter. À ces moments-là, même « les plus étourdis pâlissent » (741), et la salle entière s’emplit de rires nerveux tandis que le son passe, avant que les fêtards ne commencent leur danse. Ordonnant la fête dans tous ses détails, Prospero habille également ses invités de costumes grotesques. Le texte les décrit comme des « rêves » (743) qui voltigent à travers les pièces, s’arrêtant au son de l’horloge pour reprendre ensuite leur cours. Rares sont ceux, cependant, qui mettent les pieds dans la dernière salle, et lorsqu’ils y entrent, l’horloge émet un « carillon étouffé » terrifiant (742). Alors que minuit sonne, le frisson de peur habituel parcourt le groupe, lorsque tous remarquent soudain «la présence d’une silhouette masquée qui n’avait attiré l’attention d’aucun individu auparavant» (742). La silhouette porte un linceul funéraire et un masque «si semblable à celui d’un cadavre raidi que l’observation la plus minutieuse a dû peine à déceler le tricheur» (743).La silhouette emplit les autres invités d’horreur, non seulement à cause de son expression, mais aussi parce qu’ils supposent que le sang taché sur le masque est le signe d’une infection par la Mort Rouge. Furieux à l’idée que quelqu’un puisse pénétrer dans la propriété, le prince Prospero, debout dans la première des sept salles, exige que la silhouette soit appréhendée, mais ses invités reculent devant son contact. La silhouette progresse vers la salle violette, la sixième. Poignard dégainé, Prospero la poursuit. La silhouette se retourne pour lui faire face dans l’embrasure de la septième salle, et, sur le seuil, Prospero s’effondre, mort. Un groupe d’invités se jette sur la silhouette, qui s’est réfugiée dans l’ombre de l’horloge, et découvre avec terreur que rien ne se cache sous ses robes et son masque. À cet instant, tous réalisent qu’il s’agit de la Mort Rouge elle-même. Un à un, les fêtards s’écroulent, la «vie de l’horloge d’ébène» (744) s’éteignant avec le dernier des fêtards. Avec les flammes des trépieds éteintes, «les Ténèbres, la Décadence et la Mort Rouge exercèrent une domination illimitée sur tout» (744).
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