L’Institut Cervantes a créé le film "La conspiration du fou" d’Algis Arlauskas Automatique traduire
MOSCOU. La folie des braves est la sagesse de la vie et l’approche des rêves.
Le départ du célèbre acteur Algis Arlauskas en Espagne il y a un quart de siècle n’a pas beaucoup résonné. Les années 90 troublées se trouvaient dans la cour. Collègues et spectateurs étaient occupés à survivre et à se chercher eux-mêmes au tournant des ères.
Mais cette émigration n’était pas accidentelle. En 1937, des milliers de familles espagnoles, sauvant leurs enfants des horreurs de la guerre civile, ont été forcées d’accepter leur évacuation hors du pays. L’URSS a accepté environ 3 000 garçons et filles d’âges différents (sur 34 000). Parmi eux se trouvait la mère d’Algis. Son émigration forcée a duré jusqu’à la fin de sa vie. Son fils était destiné à retourner dans sa patrie ancestrale. L’invitation de la télévision espagnole à tourner une série de documentaires sur le sort des enfants basques qui se sont retrouvés au pays des Soviets a déterminé son destin. L’intrigue de chacun de ses films est une histoire troublante et souvent tragique. Qu’il s’agisse d’un ouvrage «Touch» dédié aux sourds-aveugles, le documentaire «Letter to Mother» sur l’écrivain et journaliste paralysé Ruben David Gonzalez Gallego ou le jeu «Winner» sur les problèmes de l’arrière-pays russe.
L’intrigue du documentaire «Conspiration des fous», qui a débuté le 14 novembre à l’Instituto Cervantes de Moscú de Moscou, ne laissera pas non plus le public indifférent au sort du protagoniste. Arlauskas nomme Enrique Gaston, professeur, écrivain et homme politique, qui pendant de nombreuses années fut le compagnon d’Allende, le moderne Don Quichotte. Son idée de construire un théâtre à la montagne semble pour beaucoup utopique et même folle. Les perspectives d’achèvement des travaux de construction sont très lointaines. Gaston, essayant de réaliser son ancien plan, ne dérange pas cette circonstance. Il fait ce qui semble bien et très important pour son entourage. Pour les téléspectateurs avisés et ouverts d’esprit, «La conspiration des fous» est une occasion de réfléchir au droit humain à un rêve, à la possibilité de ne pas être comme tout le monde, au besoin d’empathie et de tolérance. Il n’ya rien à ajouter au manuel «La folie des braves, c’est la sagesse de la vie!»
Elena Tanakova © Gallerix.ru
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