La toile avec Jacob Zuma mutilé mécontent Automatique traduire

Un tableau représentant le président sud-africain exhibant ses parties génitales a été barbouillé de peinture rouge et noire par des manifestants.

Une situation d’urgence s’est produite dans une galerie à Johannesburg. Un visiteur a tracé des croix rouges sur le visage et les parties génitales de Zuma, tandis que son jeune complice a taché le tableau avec de la peinture noire. Selon les autorités, le jeune vandale a été capturé par le service de sécurité de la galerie.

Le tableau intitulé «The Spear» (La Lance) divise les Sud-Africains en deux camps. L’organisation gouvernementale African National Congress (ANC) la qualifie de «grossière, irrespectueuse et raciste», tandis que d’autres reconnaissent à l’artiste Brett Murray le droit de vote.

Déjà dans le résumé des nouvelles de mardi, un professeur d’université a été reconnu parmi les vandales. Les images des caméras le montrent en train de tremper un pinceau dans de la peinture rouge et de dessiner lentement deux X sur ses parties génitales et son visage. Peu de temps après, un autre homme s’est aspergé les mains de peinture noire et l’a appliquée sur le tableau.

Andrew Garding, un correspondant de la BBC qui a travaillé à la Goodman Gallery, a tweeté : «Le portrait de Zum a été mutilé avec de la peinture noire. L’homme qui l’a fait m’a dit que «la peinture était offensante». La sécurité de la galerie l’a recueilli. Le deuxième homme a également été arrêté». Selon le journaliste, les hommes ont été emmenés et la galerie a été fermée.

Dans son rapport, la BBC cite l’un des vandales : «Je fais cela parce que le tableau est offensant pour le président Zuma».

Murray avait déjà fait remarquer qu’il n’avait pas l’intention d’offenser qui que ce soit avec son œuvre. Il s’agissait simplement «d’une tentative de satire humoristique du pouvoir politique et du patriarcat dans le contexte d’autres œuvres de l’exposition et du cours des événements en Afrique du Sud».

Des manifestations avaient déjà eu lieu à Johannesburg pour soutenir l’ANC et exiger le retrait du tableau de l’exposition. L’affaire devait faire l’objet d’une audience approfondie au tribunal jeudi. La juge Catherine Setilone a déclaré qu’il s’agissait d’une affaire de grande importance nationale.

L’église se radicalise davantage. Le porte-parole de l’église baptiste de Shembe, Enoch Mthembu, demande que la tête de l’auteur de la peinture, Murray, soit punie et note qu’un homme qui a offensé la nation entière mérite d’être lapidé.

Selon les archives officielles, le tableau a été acheté par un collectionneur allemand pour un peu plus de 16 000 dollars.

Sst