Chefs-d’œuvre de Petworth House présentés dans le Sussex Automatique traduire

SUSSEX. Il y a plus d’un demi-siècle, des spécialistes de la National Gallery de Londres ont exploré les greniers d’une maison de West Sussex, tentant, parmi des portraits de famille sales, des paysages crépusculaires et des œuvres religieuses, de choisir les peintures que le gouvernement accepterait à la place d’argent payer un énorme impôt sur les successions.

Certaines des œuvres sélectionnées se trouvaient à la Galerie nationale, d’autres sont devenues une propriété de l’État et, aujourd’hui, elles sont toutes visibles à l’exposition de Petworth House. Parmi les œuvres présentées figurent de véritables chefs-d’œuvre, tels que «La Sainte Famille» (Andrea del Sarto). De nombreux trésors sont toujours la propriété de Petworth House et seront également exposés à l’exposition. Par exemple, les premiers dessins connus de la surface lunaire réalisés avec un télescope. La première d’entre elles a été réalisée le 26 juillet 1609, la nuit lorsque le mathématicien et astronome Thomas Harriot a examiné pour la première fois le satellite de la Terre avec son nouveau télescope, plus de quatre mois avant que l’astronome italien Galileo Galilei ne rende son célèbre spectacle plus célèbre aujourd’hui..

Maison Petworth

Les arriérés d’impôts familiaux sont apparus au milieu des années 50, lorsque la mort de trois héritiers a laissé la famille Egremont endettée à près d’un million de livres. Il y avait un réel danger que la célèbre collection Pitworth, comprenant des dizaines d’œuvres d’artistes tels que Van Dyck et William Turner, soit vendue aux enchères. Cependant, selon Andre Loukes, l’accord avec le Musée des beaux-arts n’a pas été très fructueux pour la famille: les experts ont rejeté de nombreuses expositions de valeur, et ce qui a été sélectionné ne suffisait pas à couvrir la moitié de la dette. Petworth House et le parc ont été transférés au Fonds national au milieu du XXe siècle. Il a été ouvert au public en 1953 et les membres de la famille et plus de cent œuvres d’art ont été transférés dans l’aile de la maison.

La vedette incontestable de l’exposition était la photo d’Andrea del Sartro. «Toute galerie nationale dans le monde exposerait fièrement ce tableau chez lui», a déclaré Lucis. Lorsque la peinture a été découverte dans les années 1950, une autre a été peinte sur la peinture originale et les experts l’ont considérée comme un travail d’atelier du 16ème siècle au mieux. Ce n’est que dans les années 1980 que le tableau a été restauré et que le chef-d’œuvre d’origine a été découvert.

Certaines pièces ont été acquises au dix-septième siècle par le dixième comte de Northumberland et déjà à cette époque, cette collection d’objets d’art pouvait rivaliser avec le roi. Le troisième comte d’Egremont, qui fut le grand mécène de Turner, contribua également à la collection. Le comte donna à Turner et à d’autres artistes un lieu de travail, mais lorsqu’il mourut en 1837, laissant apparemment 41 enfants illégitimes et pas un seul héritier légitime, le neveu du comte expulsa rapidement tous les artistes et détruisit l’essentiel de leur travail.

Des dessins à l’encre fragile de la surface lunaire, réalisés à l’encre sur du papier délavé, sont actuellement conservés au bureau de Chichester, où les vastes archives de l’Egremont surpassent tous les autres documents du comté en volume. Le patron de Thomas Harriot était Henry Percy, connu pour son intérêt pour la science et l’alchimie. Percy a passé 17 ans en détention à la Tour, probablement pour avoir participé à un complot en poudre. Harriot n’a pas publié ses dessins, les laissant à Percy. Quand il a finalement été libéré, il a passé le reste de sa vie à Pitworth. De nombreux experts connaissaient et respectaient le travail novateur de Harriot et, dans les années 1960, un groupe de scientifiques russes s’est rendu à Pitworth pour étudier les cratères et les montagnes dessinées il y a plus de 400 ans. À cette époque, l’Union soviétique travaillait activement sur un vol à destination de la lune.

Anna Sidorova © Gallerix.ru