Guillaume Apollinaire:
critique d’art, partisan de Picasso Automatique traduire
Avec des contemporains tels que Louis Leroy (1812-1885), Félix Fénéon (1861-1944), Louis Vauxcelles (1870-1943), et Roger Fry (1866-1934), Guillaume Apollinaire a été l’un des critiques d’art les plus influents à Paris dans la décennie qui a précédé la Première Guerre mondiale. Plus girouette que littéraire, Apollinaire a saisi toutes les nuances du monde parisien de l’art moderne l’autoproclamée École de Paris en côtoyant les plus grands artistes du XXe siècle qui vivaient alors dans la capitale française.
En tant que membre éminent du monde artistique bohème d’avant-garde du Paris d’avant-guerre, il a apporté une contribution majeure à la peinture française en devenant un promoteur des artistes et des mouvements qu’il admirait. Parmi ceux-ci, citons Picasso (1881-1973) et son style révolutionnaire le cubisme ; les peintures oniriques de Marc Chagall (1887-1985) ; la peinture métaphysique inquiétante de Giorgio de Chirico (1888-1978) ; le fauvisme de Matisse (1869-1954) et d’André Derain (1880-1954), et l’art outsider de l’artiste naïf Henri Rousseau (1844-1910). On lui attribue également l’invention du terme orphisme (en 1912) et surréalisme (en 1917), dont le chef de file André Breton (1896-1966) a dédié le premier manifeste surréaliste (1924) à sa mémoire. Il a également exercé une influence majeure sur Dada à Paris.
Parmi ses amis proches, on compte Picasso, Marc Chagall, Jean Cocteau, Marcel Duchamp, Max Jacob, Erik Satie, Gertrude Stein et Osip Zadkine. De nombreux artistes ont peint ses portraits, parmi lesquels : Jean Metzinger, Modigliani, Mikhail Larionov, Henri Rousseau et Picasso.
Carrière de critique d’art
Wilhelm Albert Apollinarius Kostrovitsky est né en Italie. Fils illégitime d’Olga Kostrowicka, une noble polonaise, il fait ses études à Monte-Carlo avant de s’installer à Paris en 1900. Il y adopte le nom de Guillaume Apollinaire et gagne sa vie comme journaliste (pour Le Matin, Intransigeant et Paris Journal) et critique d’art, devenant (à partir de 1905) le porte-parole artistique de Picasso, pendant sa période Rose (1905-7) et sa période d’influence africaine ) époque noire) (1907), ainsi que sa période cubiste tardive.
Le livre d’Apollinaire Meditations Esthetiques : Les Peintres Cubistes (1913) a été - avec Du Cubisme (1912) de Metzinger et Gleizes - la première source d’information importante sur le Cubisme analytique (vers 1909-12) et son successeur Cubisme synthétique (vers 1912-14). Il est intéressant de noter que, malgré son admiration pour Picasso et Braque, Apollinaire accorde autant d’attention à Metzinger, Glaze, Delaunay, Picabia, Gris et Duchamp.
Pour d’autres personnalités influentes autour du groupe cubiste, voir Marchands : Daniel-Henry Kahnweiler (1884-1979), Léonce Rosenberg (1879-1947) et son frère Paul Rosenberg (1881-1959).
C’est dans ce livre qu’il utilise le terme «Orphisme» pour décrire les peintures cubistes colorées de Robert Delaunay (1885-1941), bien que l’on dise qu’il a inventé le terme pour la première fois en 1912, lors d’une conférence à l’exposition de la Section d’Or à la Galerie La Boetie . Parmi les principaux membres de la Section d’Or, qui étaient tous des cubistes actifs, figuraient : Albert Gleizes (1881-1953), Francis Picabia (1879-1953), André Lhote (1885-1962), Marcel Duchamp (1887-1968), Jean Metzinger (1883-1956), Juan Gris (1887-1927), Raymond Duchamp-Villon (1876-1918), Fernand Léger (1881-1955), Roger de la Fresnaye (1885-1925), et Franck Kupka (1871-1957).
Dernière période
En septembre 1911, Apollinaire est arrêté par la police, soupçonné d’avoir participé au vol de la Joconde et de plusieurs statuettes égyptiennes au Louvre, mais il est relâché au bout d’une semaine. (Le vol a été commis par l’un de ses amis russes).
En 1914, il s’engage dans l’armée française et, en 1916, il est gravement blessé à la tête. Pendant sa convalescence, il invente le mot «surréalisme», qui apparaît pour la première fois dans le programme d’un ballet de Jean Cocteau et Erik Satie «Parade « (mai 1917). Incapable de se remettre complètement de sa blessure, il meurt de la grippe pendant la pandémie de 1918. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris.
Un recueil de ses critiques artistiques et littéraires a été publié en 1960 sous le titre «Guillaume Apollinaire : Chroniques d’Art» (1902-18).
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