Petrus Christus: peintre flamand Automatique traduire
Représentant important de la peinture flamande du troisième quart du quinzième siècle, Petrus Christus est le principal peintre de Bruges après la mort de Jan van Eyck (1390-1441), dont il a peut-être été l’élève. Il a été fortement influencé par van Eyck et, dans une moindre mesure, par Rogier van der Weyden (1400-1464), bien que les figures de son propre art religieux soient généralement dépourvues d’impact dramatique, et cette lacune est illustrée par sa «Lamentation du Christ mort» (1450, Musées royaux des Beaux-Arts, Bruxelles), qui emprunte beaucoup à la «Descente de croix» de van der Weyden (1440, Prado, Madrid).
Cependant, son véritable métier n’était pas l’art biblique, mais le portrait. L’exemple le plus connu de l’art du portrait de Christus est sans aucun doute le «Portrait d’une jeune fille» (vers 1470, Vieille Galerie, Berlin), et parmi d’autres œuvres le «Portrait d’Edward Grimstone» (1446, National Gallery, Londres), dans lequel il évite les fonds sombres d’Eick et de Weyden et place son sujet dans un intérieur clairement délimité.
Comme d’autres peintres flamands de l’époque, Christus possédait une excellente compréhension de la perspective, ainsi qu’une technique précise issue de la tradition de la miniature utilisée dans les manuscrits enluminés - voir surtout la peinture gothique internationale. surtout les enluminures gothiques internationales (1375-1450) - un médium parfaitement maîtrisé par les artistes de Flandre et du Nord de la France. (Pour plus de détails, voir : Peinture française 1400 et suivants). Pour d’autres artistes flamands travaillant au début de la Renaissance néerlandaise (1430-1580), voir Melchior : Melchior Bruderlam (1350-1411), Jacquemart de Hesdin (1355-1414), Robert Kampen (1375-1444), Dirk Boots (1420-1475), Hans Memling (1430-1494), et Hugo van der Goos (1440-1482).
Vie et peintures
Peu d’informations subsistent sur la vie de Petrus Christus, en particulier sur ses éventuels séjours en Italie et sur sa connaissance de la Renaissance florentine (1400-1490). Son importance artistique en tant que l’un des grands Maîtres anciens de Flandre n’a été reconnue que grâce aux efforts scientifiques de l’historien de l’art Gustav Friedrich Waagen (1794-1868) et du conservateur Johann David Passavant (1787-1861). Il est mentionné à Bruges à partir de 1444. En 1454, il réalise trois copies «de la Vierge Miracleuse» de Cambrai et, en 1462, il adhère avec son épouse à la Confédération du bois sec. En 1463 et 1467, il décore des bannières pour les processions de la Confédération du Saint-Sang, et en 1472, il agit comme expert en peinture.
Les origines de son style sont également mal connues, bien que l’on ait un temps pensé qu’il était né d’une étroite collaboration avec Jan van Eyck, peut-être en tant que surveillant dans son atelier, et que Christus ne s’était imposé qu’après la mort de son maître en 1441, en achevant ses œuvres inachevées (par exemple «Madone de Rothschild», Frick Collection, New York).
Les artistes flamands du XVe siècle sont les pionniers de la peinture à l’huile et sont parmi les premiers à passer des petites enluminures aux grands panneaux, en particulier aux retables sous forme de triptyques ) Retable Portinari 1479) et de polyptyques ) Retable de Gand 1432).
La contribution de Christus à l’art de la Renaissance septentrionale est marquée par plusieurs peintures datées qui nous permettent de retracer son évolution sur une certaine période.
«Le Portrait d’un moine chartreux» (1446, Metropolitan Museum of Art, New York) se distingue par l’illusionnisme, comme la mouche sur le parapet qui, à la manière de Van Eyck, ferme la composition au premier plan. «Le portrait d’Edward Grimstone» (1446) témoigne d’un goût croissant pour un éclairage clair et d’une prédilection pour un décor simple, presque géométrique. En 1449 apparaissent «La Vierge allaitant un enfant» (Koninklijk Museum voor Schone Kunsten, Anvers), ainsi que le soi-disant «Saint Eligius dans sa boutique» (Metropolitan Museum of Art, New York). Ici, sous prétexte de représenter le saint patron des bijoutiers, Christus a peint une véritable scène de genre où un jeune couple achète une bague dans la boutique du saint. Si les reflets de lumière rappellent Van Eyck, les volumes simples et les mouvements rigides font partie intégrante du style de Christus. On les retrouve dans «Nativité» à la National Gallery of Art de Washington, D.C., qui emprunte également à van der Weyden le thème de l’arc «diaphragmatique» (motif architectural donnant accès à la scène représentée), ainsi que dans «Oblation» (Musées royaux des Beaux-Arts, Bruxelles) et, de manière moins évidente, dans une version plus petite de la même œuvre au Metropolitan Museum of Art.
Ces œuvres montrent en fait que Christus n’a pas su saisir l’essence de l’art de Van der Weyden : il en a repris certains gestes, comme la Magdelena en pleurs, mais l’esprit émotionnel et l’élégance ont complètement disparu, et le sens du pathos et de la perte a été remplacé par une raideur solennelle. Le plus grand chef-d’œuvre de Christus est «le Portrait d’une jeune femme» (vers 1470, Gemäldegalerie, Berlin). Le beau visage ovale aux yeux légèrement méfiants, travaillé dans des volumes simples, possède une mystique particulière.
Si vous remarquez une erreur grammaticale ou sémantique dans le texte, veuillez la spécifier dans le commentaire. Merci!
Vous ne pouvez pas commenter Pourquoi?