Chemisier Vert, Pierre Bonnard:
Analyse
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La description
Nom : Le chemisier vert (1919)
Artiste : Pierre Bonnard (1867-1947)
Moyen : Peinture à l’huile sur toile
Genre : Peinture de genre de l’intérieur domestique
Mouvement / Style : Art moderne (colorisme)
Lieu : Metropolitan Museum of Art
Pour une interprétation d’autres images des 19e et 20e siècles, voir: Analyse des peintures modernes (1800-2000).
EVALUATION DE L’ART
Pour l’analyse de peintures
par les peintres coloristes
comme Bonnard, voir:
Comment apprécier les peintures.
L’un des plus connus Peintres post-impressionnistes en France, Pierre Bonnard a connu le succès assez tôt en tant que membre fondateur, avec Paul Sérusier (1864-1927), de Les Nabis et ensuite, avec Edouard Vuillard (1869-1940), en tant que représentant de l’intimisme, un style de Peinture post-impressionniste qui se concentrait sur les intérieurs domestiques. Le chemisier vert date de sa période intimiste et constitue un excellent exemple de l’affinité de Bonnard pour Couleur, décoration et lumière. (Voir également: La terrasse à Vernon , 1939.)
Bien que Bonnard ait peint de mémoire, il a également utilisé des notes pour rappeler ses sujets. Ses observations, composées pour la plupart d’un seul mot, suffisaient à rappeler la lumière: «il suffit de rappeler tout ce qui s’est passé ce jour-là», a déclaré Bonnard.
Le chemisier vert est une reconstitution d’un moment mémorable – un moment qui avait été perçu d’emblée en termes picturaux. "Le sujet principal est la surface qui a sa couleur, ses lois, en plus de celles des objets".
Les palmiers visibles à travers la fenêtre de gauche indiquent qu’il s’agit d’un des paysages méridionaux de Bonnard et, au-delà des arbres, du bleu profond de la Méditerranée. Le ciel du sud illumine l’intérieur de la pièce, dans laquelle un plateau luit avec des reflets pourpres. La femme de l’artiste, Marthe, qui a rencontré Bonnard pour la première fois en 1893, se trouvait face au spectateur. Son vrai nom était Maria Boursin, mais elle préférait la plus élégante ’Marthe de Merigny’. Bonnard l’adorait, malgré sa nature naïve et solitaire qui chassait ses amis, et il la peignit à plusieurs reprises au cours de leur demi-siècle de vie commune. Bonnard n’a jamais permis à Marthe de vieillir dans ses peintures et la regarde ici à peine cinquante ans.
Remarque: le chemisier vert est un excellent exemple de la contribution de Bonnard au Renaissance classique dans l’art moderne (c.1900-30).
Dans une note de son carnet de croquis, Bonnard exprimait l’idée qu "un personnage devrait faire partie du fond sur lequel il est placé", et dans The Green Blouse, les cheveux, le visage et le cou de Marthe sont peints dans les mêmes tons chauds de jaune et d’or. comme le rideau derrière elle. Seuls ses yeux offrent un contraste. Peints en bleu intense, ils regardent fixement en avant. Marthe est seule avec ses pensées. Son regard droit attire l’attention sur les verticales dominantes de la partie supérieure du tableau.
La nourriture – la nourriture simple préparée et servie à la maison – est un élément important et répété dans l’iconographie de Bonnard. Devant Marthe se trouve un bol rempli de pommes mûres. Le plat de fruits a l’air délicieux, les pommes si rouges et juteuses. Bonnard a établi à travers de nombreux travaux antérieurs que pour lui le fruit est sensuel: c’est un symbole érotique. En plaçant le fruit directement sous la silhouette de la femme, en en faisant presque un reflet, Bonnard nous dit, avec un esprit et une grâce typiques, à quel point elle est attirante pour lui.
Un membre du École parisienne, Bonnard a apporté une contribution importante à Post-impressionnisme mais resta essentiellement coloriste jusqu’à la fin de sa vie.
Pour plus d’œuvres coloristes, voir: Capucines et la ’danse’ (1912) de Henri Matisse.
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