Portrait de Madame X, John Singer Sargent:
Analyse
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La description
Nom: Portrait de Madame X (Madame Pierre Gautreau) (1884)
Artiste: John Singer Sargent (1856-1925)
Moyen: Peinture à l’huile sur toile
Genre: Portrait d’art
Mouvement: Le réalisme
Emplacement: Metropolitan Museum of Art, New York
Pour une interprétation d’autres images des 19e et 20e siècles, voir: Analyse des peintures modernes (1800-2000).
EVALUATION DE L’ART
Pour l’analyse de portraits
par artistes modernes comme
John Singer Sargent, voir:
Comment apprécier les peintures.
Contexte
Un de meilleurs artistes de portrait De son temps, vénéré pour son extraordinaire talent naturel, John Singer Sargent fut le dernier grand praticien de ce qui était déjà un art mourant. Dans une décennie de sa mort, la photographie établirait de nouvelles normes en matière de portrait, qui jusqu’à présent relevaient des grands réalistes, y compris, Franz von Lenbach (1836-1904), Wilhelm Leibl (1844-1900) Thomas Eakins (1844-1916), William Merritt Chase (1849-1916), John Millais (1829-1896) William Orpen (1878-1931) et Sargent lui-même. Néanmoins, Sargent mène une carrière très réussie de portraitiste de société – principalement à Paris et à Londres, où il passe la majeure partie de sa vie. Ses premières œuvres – toutes peintes à Paris – comprenaient des portraits bien connus de Rosina Ferrara (Tête d’une fille de Capri) (1878, Collection Berger); Madame Edouard Pailleron (1879, galerie d’art Corcoran); Carmela Bertagna (1879, musée d’art de Columbus, Ohio); Madame Ramon Subercaseaux (1881, collection privée); Charlotte Louise Burckhardt (Dame à la rose) (1882, Metropolitan Museum); et Mme Henry White (1883, Corcoran Gallery of Art), dont il exposa plusieurs au Salon officiel, à des critiques admiratives. Sa période parisienne a également vu la création de ses trois plus grandes peintures modernes – le célèbre Filles d’Edward Darley Boit (The Boit Sisters) (1882, Museum of Fine Art, Boston); El Jaleo (1882, Musée Isabella Stewart Gardner, Boston); et Portrait de Madame X (Madame Pierre Gautreau) (1884). Tous trois révèlent l’influence de Peinture espagnole chez Sargent art moderne, surtout celle de Velazquez (1599-1660).
Portrait de Madame X est une peinture de Virginie Amelie Avegno Gautreau (1859-1915), épouse de Pierre Gautreau, un riche homme d’affaires. À l’époque, c’était une personnalité sociale parisienne bien connue, connue pour sa beauté, qui servait occasionnellement de modèle à d’éminents artistes. Exposé à la 1884 Salon Le tableau était l’idée de Sargent et était destiné à stimuler sa carrière de portraitiste de la société (il avait 28 ans à l’époque). Mais au lieu de cela, son contenu audacieux et sensuel – en particulier, sa bretelle vestimentaire en bandoulière – a provoqué un scandale et entraîné une perte de commissions. En conséquence, l’artiste quitte Paris et s’installe à Londres. Sargent lui-même considérait que madame X était l’une de ses plus grands portraits et l’a gardé exposé dans son atelier jusqu’à ce qu’il soit vendu au Metropolitan Museum of Art en 1916, peu de temps après la mort de Gautreau.
Le portrait a pris plus d’un an à Sargent, en raison de ce qu’il a décrit comme "la beauté impalpable et la paresse sans espoir de Madame Gautreau". La plupart des préparatifs dessin et esquisse a été effectué dans la propriété de Gautreau en Bretagne, où Sargent a effectué plus de trente études sur l’huile, l’aquarelle et le crayon. Pour le portrait lui – même, il s’installe sur une pose (prise en partie de son évocateur El Jaleo) qui ont accentué son profil distinctif, une robe décolletée avec une bandoulière provocante accroché à son épaule droite, et un jeu de couleurs qui a souligné la ’ blancheur aristocratique de sa peau. Le titre qu’il a choisi – Portrait de Madame *** (devenu par la suite Portrait de Madame X) – était destiné à dissimuler la véritable identité de Gautreau, tandis que la grande toile rendait l’œuvre suffisamment visible pour attirer l’attention sur les murs encombrés du salon.
Hélas, la peinture trop perceptible a provoqué un scandale lors de sa présentation au Salon de 1884. Le public a été choqué par le style décolleté de la robe de Gautreau, indigné par sa bretelle suggestive et repoussé par la pose maladroite de son bras droit. Pire encore, son identité est vite devenue notoire. La famille Gautreau s’est sentie humiliée et a prié Sargent de retirer la photo. Sargent refusa, bien que plus tard, il peignit la bandoulière pour la faire paraître correctement attachée.
Bien que Sargent ait quitté Paris, profondément châtié par son expérience, sa carrière se renforça de plus en plus, tant en Amérique qu’en Angleterre.
Quant à Madame Gautreau, en 1891, elle est à nouveau peinte par le portraitiste universitaire Gustave-Claude-Etienne Courtois (1852-1923) – cette fois vêtue d’une robe de jour blanche mais conventionnelle, bien accueillie par la critique et Publique. En 1898, elle pose encore une fois – cette fois-ci dans une robe de soirée en satin de couleur huître – pour Antonio de La Gandara (1861-1917), dont le portrait reste sa préférée.
NOTE: En plus de son portrait officiel de Madame Gautreau (1884, Metropolitan Museum), Sargent a également peint une seconde version inachevée (1884, Tate Collection, London) en utilisant la même pose controversée, dans laquelle le placement de la bandoulière droite reste non résolu. Parmi les nombreux travaux préparatoires au Portrait de Madame X, on compte: Madame Gautreau (Madame X) (dessin, aquarelle et mine de plomb sur papier blanc, 1883, Harvard Art Museum); et Madame Gautreau buvant un toast (dessin à l’huile, 1883, musée Isabella Stewart Gardner, Boston).
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