Le baigneur du Valpincon, JAD Ingres: Analyse Automatique traduire
La description
Nom: La baigneuse du Valpincon (1808) (La Grande Baigneuse)
Artiste: Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867)
Moyen: Peinture à l’huile sur toile
Genre: Nu féminin
Mouvement: Art néoclassique
Emplacement: Musée du Louvre, Paris
Pour une interprétation d’autres images des 19e et 20e siècles, voir: Analyse des peintures modernes (1800-2000).
EVALUATION DE L’ART
Pour l’analyse d’images
par des peintres néoclassiques
comme Ingres, voir:
Comment apprécier les peintures.
Une des figures les plus conservatrices de Peinture française du 19ème siècle, Ingres formé sous Jacques-Louis David (1748-1825) avant de remporter le prestigieux Prix de Rome en 1801. Mais malgré ses remarquables dessin, son style de peinture néoclassique – qui a emprunté Art renaissance nordique aussi bien que Renaissance italienne – s’est avéré être en décalage avec les points de vue de l’Académie française et des critiques. En conséquence, il subit une série d’amers déceptions avec des peintures anciennes telles que: Napoléon Ier sur son trône impérial (1806, Musée de l’Armée, Paris), Le Valpincon Bather (1808, musée du Louvre, Paris) et La Grande Odalisque (1814, Louvre, Paris). En effet, ce n’est qu’à l’âge de 44 ans, qu’il a été reconnu comme il se doit, avec Le vœu de Louis XIII (1824, cathédrale de Montauban), à la suite de laquelle il a été nommé membre à part entière du Académie Française et reçu la Croix de la Légion d’honneur par le roi Charles X. Sa réputation fut encore renforcée en 1826 avec la publication d’une lithographie de La Grande Odalisque, une peinture qui, sévèrement critiquée quelques années auparavant, devint très populaire. Son style méticuleux de La peinture est désormais présentée comme une forme d’art académique exemplaire et un contrepoids bienvenu au le romantisme de Delacroix et autres. Au cours des quatre décennies suivantes, il continua à produire de beaux exemples de peinture mythologique, notamment: Œdipe et le Sphinx (1808-1817, musée du Louvre), l’apothéose d’Homère (1827, musée du Louvre), Stratonice et Antiochus (1840, musée Condé, Chantilly); et Odalisque avec esclave (1842, Walters Art Museum, Baltimore). Mais son vrai talent réside dans peinture de la figure (impliquant seulement quelques chiffres), et portrait d’art, où son rendu de différentes textures et surfaces – notamment le corps humain – était exceptionnel. On peut dire que ses deux plus grandes œuvres de portrait sont Madame moitessier (1844-56, Louvre) et son monumentale Portrait de Monsieur Bertin (1832, Louvre).
Le sujet du nu féminin est omniprésent dans l’œuvre d’Ingres. À ses débuts, il avait défini sa propre méthode de conception économique en utilisant des lignes et des formes simples pour exprimer à la fois la beauté idéale et la force. Il a défini les corps et les contours de manière claire et concise, en modelant leurs formes avec un doux jeu de lumière, assez différent du lourd. clair-obscur et mélodramatique ténébrisme utilisé par Caravage (1571-1610) et ses partisans. Il s’est concentré sur le rendu des surfaces, créant l’illusion que rien d’important n’existe derrière elles.
La Grande Baigneuse – Le premier grand nu d’Ingres – s’appelait à l’origine "Femme assise" avant d’être renommée en l’honneur de l’un de ses propriétaires du XIXe siècle. C’était l’une des trois peintures qu’Ingres devait soumettre à l’adjudication à Paris alors qu’il étudiait à l’Académie française de Rome lors de son Prix de Rome. C’était un choix de sujet légèrement inhabituel et les critiques n’étaient pas impressionnés. Ingres avait déjà fait parler de lui au salon avec Portrait de Napoléon Ier sur son trône impérial (1806, Musée de l’Armée, Paris), une œuvre qui a été fermement condamnée pour ses qualités désuètes. Et ce n’est pas avant 1855 que The Valpincon Bather reçut l’acclamation qu’il méritait, un critique déclarant que «Rembrandt lui-même aurait convoité la couleur ambrée de ce torse pâle». En fait, la forme du dos de la femme a laissé une impression si profonde sur Ingres qu’il l’a reproduite dans plusieurs œuvres ultérieures. Voir, par exemple, Le bain turc (1862-1836, musée du Louvre), dont la figure centrale jouant de la mandoline rappelle fortement la dame Valpincon. Voir aussi son âge d’or (1862, Château de Dampierre). On pourrait même dire que The Valpincon Bather a servi de modèle à tous ses nus ultérieurs, et le fait qu’il revienne encore et encore dans ce genre est une illustration idéale de sa quête de perfection.
En ligne avec le esthétique néoclassicisme italien – dérivé en grande partie de Sculpture grecque – Ingres nous présente une nudité raffinée, retenue, vue de dos et empreinte d’une sensualité calme et intemporelle. (Elle peut être basée sur la "Vénus italienne" (1812) de Antonio Canova.) La délicieuse ambiguïté de la peinture découle de la subtile interaction entre la chaleur convaincante et la sensibilité au toucher de la figure apparemment chaste et des textures et formes des matériaux qui l’entourent. Les néoclassiciens (comme les Grecs avant eux) ont peint et sculpté de nombreux nus féminins chastes, mais la chasteté ne rend pas les femmes unérotiques ou indésirables, bien au contraire.
L’artiste ne tente pas de créer un prétexte mythologique ou classique pour le nu. Il n’y a rien d’autre sur la photo sauf une sandale rouge jetée, des draps blancs et des rideaux ou des tapisseries à l’arrière-plan. En effet, la scène est exceptionnellement immobile et simple, sans aucune tension. le Couleur Le schéma est cool et en sourdine, alors que même si la femme adopte une pose détendue au bout du lit, il y a une légère sensation de légèreté en elle qui l’empêche presque de s’enfoncer dans le matelas. (Remarque: pour plus de détails sur les pigments utilisés par des artistes comme Ingres, voir: Palette de couleurs du XIXe siècle.)
Mais Ingres emprunte à la peinture maniériste de Bronzino (1503-1572), et (supposément) aussi des grâces de son artiste préféré Raphaël (1483-1520) dans la loggia de la fresque de Psyché (1517-1818, Villa Farnesina) – ainsi que de Coucher à l’Italienne (1650, Musée des Beaux-Arts de Lyon) de Jacob van Loo (1614-1670). Cependant, les deux derniers exemples semblent des modèles plutôt improbables. Une explication plus probable est qu’Ingres s’est largement appuyé, sinon exclusivement, sur La vie en dessin pour sa silhouette. Comme il l’a dit: "dessiner, c’est sept huitièmes de la peinture".
Le nu de Valpincon est déjà très typique du style pictural d’Ingres. Remarquez les textures somptueuses (le turban, le rideau vert, la frange à pompons du couvre-lit); les lignes douces et sinueuses du torse de la femme; la lumière diffuse, qui jette une ombre subtile en contraste complet avec la modélisation profonde associée à Caravagisme ; et le plan d’image relativement peu profond.
Remarquez aussi comment Ingres nous présente de grandes étendues de toile où rien ne se passe pour ralentir le tempo et diriger l’œil. Dans ce cas, voyez comment l’œil est attiré dans le dos et la jambe gauche vers l’eau qui s’écoule dans le bain, en bas à gauche.
Comme les nus aux proportions classiques mais quelque peu impersonnelles François Boucher (1703-70) et Giambattista Tiepolo (1696-1770), The Valpincon Bather n’est pas vraiment une vraie femme vivante, mais une expression de la féminité classique – un standard éternel pour un monde en constante évolution.
Pour en savoir plus sur l’influence d’Ingres sur les artistes du XXe siècle, voir: Renaissance classique dans l’art moderne (1900-30).
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