Un voyage à travers la riche histoire du football
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Le football, langage universel qui résonne avec le temps, a des origines millénaires, tissées dans la trame de l’histoire humaine. Dans la Chine antique, sous la dynastie Han (206 av. J.-C. – 220 apr. J.-C.), un jeu appelé cuju est apparu. Les joueurs frappaient un ballon de cuir rempli de plumes en utilisant uniquement leurs pieds – une routine qui semble étonnamment familière aujourd’hui. Pendant ce temps, en Méso-Amérique, les Mayas jouaient au pitz, un jeu rituel avec une balle rebondissante où la vie et la mort étaient souvent en jeu. Les Grecs jouaient à l’episkyros, un jeu d’équipe brutal, et les Romains l’ont adapté en arpastum, le diffusant dans tout leur empire.
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Ces premiers jeux n’étaient pas le football tel que nous le connaissons, mais ils en ont planté les graines. Ils étaient chaotiques, localisés et souvent liés à une signification culturelle ou religieuse. Imaginez les villageois de l’Antiquité acclamant le ballon qui s’envolait dans les airs, sans savoir qu’ils posaient les bases d’un phénomène mondial.
Folie médiévale : le football au Moyen-Âge
Au Moyen-Âge, le jeu prend des formes plus sauvages. En Angleterre, le «football de foule» fait son apparition lors des célébrations du Mardi gras. Des villages entiers se livrent bataille, se lançant dans une vessie de porc ou un ballon fait maison à travers champs, rivières et rues. Les règles? Presque aucune. Le but est simple : amener le ballon à un endroit désigné, souvent une église ou une place de ville, par tous les moyens possibles. Les fractures osseuses, les récoltes piétinées et même les morts accidentelles sont monnaie courante.
Les rois n’étaient pas des fans. Édouard II a interdit le football en 1314, le qualifiant de distraction bruyante pour le tir à l’arc. Pourtant, les gens n’ont pas pu résister. C’était un sport brutal, indiscipliné et profondément communautaire, une expression de liberté dans un monde féodal rigide. L’ancêtre indiscipliné du football a démontré son attrait durable : aucune réglementation ne pouvait atténuer la passion pour le ballon rond.
La naissance du football moderne : règles et améliorations
Au XIXe siècle, le football avait besoin d’un peu d’ordre. En Grande-Bretagne, berceau du jeu moderne, le tournant a été atteint. Les écoles publiques comme Eton et Harrow jouaient à leur propre version, mais lorsque les équipes se rencontraient, le chaos régnait, chaque équipe suivant ses propres règles. En 1848, les étudiants de l’Université de Cambridge ont élaboré les «Règles de Cambridge», première tentative de standardisation : pas de mains, pas de crocs-en-jambe, un terrain désigné.
La véritable percée eut lieu en 1863. Dans une taverne franc-maçonne de Londres, Ebenezer Cobb Morley et d’autres visionnaires fondèrent la Football Association (FA). Ils rédigèrent les lois du jeu, interdisant les coups de pied au tibia et établissant la règle de «l’interdiction des coups de poing» qui distinguait le football du rugby. Le 19 décembre 1863, lors du premier match officiel sous ces règles, Barnes obtint un match nul 0-0 contre Richmond – un début modeste pour un sport qui était destiné à conquérir le monde.
Les clubs se sont multipliés comme des fleurs sauvages. Le Sheffield Football Club, fondé en 1857, peut se targuer d’être le plus ancien club de football encore en activité. La FA Cup, créée en 1871, a été la première compétition organisée et le premier trophée a été remporté par les Wanderers. Le football n’était plus une affaire de foule, c’était un sport de gentlemen, mûr pour la grandeur.
Le football devient mondial : une exportation britannique
L’Empire britannique a introduit le football aux quatre coins du monde. Les marins y jouaient sur les quais étrangers, les marchands l’enseignaient aux locaux et les soldats le répandaient dans les colonies. En 1872, le premier match international a eu lieu à Glasgow, où l’Angleterre et l’Écosse ont fait match nul 0-0, une poignée de main historique entre les deux pays.
L’Amérique du Sud était en proie à la fièvre. À la fin du XIXe siècle, des cheminots britanniques introduisirent le football en Argentine et au Brésil. Le premier match enregistré eut lieu à Buenos Aires en 1867, et Charles Miller, un Brésilien d’origine écossaise, rapporta des ballons de football d’Angleterre en 1894, marquant le début de l’histoire d’amour du Brésil avec ce sport. L’Europe suivit le mouvement : la France, l’Allemagne et l’Italie créèrent des clubs inspirés par les expatriés britanniques.
En 1904, la nécessité d’une gouvernance mondiale a conduit à la création de la FIFA (Fédération internationale de football association) à Paris. Sept pays – la France, la Belgique, le Danemark, les Pays-Bas, l’Espagne, la Suède et la Suisse – ont posé les bases de cette organisation. Le football n’était plus un passe-temps britannique, il était devenu un sport mondial.
L’essor du football professionnel : ligues et légendes
Le football est devenu professionnel en 1885, lorsque la FA a légiféré sur les rémunérations des joueurs. Trois ans plus tard, William McGregor a fondé la première Ligue anglaise de football, composée de 12 équipes, dont Preston North End, qui sont restées invaincues lors de leur première saison en 1888-89 et ont été surnommées «The Invincibles».
Le professionnalisme se répand. La Série A est fondée en Italie en 1898, et la Liga en Espagne en 1929. Les clubs deviennent des institutions, et les joueurs des héros. Au Brésil, la rivalité entre Flamengo et Fluminense donne naissance au derby Fla-Flu, un spectacle de passion. Le football n’est plus seulement un jeu, c’est un métier, une carrière, un rêve.
Coupe du monde : scène mondiale
Au XXe siècle, le football a été couronné par la Coupe du monde. La FIFA a inauguré le tournoi en 1930 en Uruguay, un pays qui venait de remporter l’or olympique en 1924 et 1928. Treize équipes étaient inscrites et le pays hôte a battu l’Argentine 4-2 dans un match à suspense devant 68 000 spectateurs. Le trophée Jules Rimet brillait comme un symbole d’excellence.
La Coupe du monde est devenue une obsession mondiale. En 1950, le «miracle de Berne» a vu l’Allemagne de l’Ouest battre la Hongrie 3-2, galvanisant un pays qui se remettait de la guerre. En 1958, le Brésil, mené par Pelé, 17 ans, a marqué deux fois en finale pour battre la Suède 5-2. Ce tournoi a démontré le pouvoir unificateur et inspirant du football.
Légendes du football : les icônes qui ont façonné le football
Pelé, qui a marqué 1 281 buts au cours de sa carrière, reste l’enfant chéri du football. Son talent a fait du Brésil une dynastie, remportant trois Coupes du monde (1958, 1962, 1970). Puis est arrivé Johan Cruyff, le maître néerlandais qui a été le pionnier du «football total» dans les années 1970 : tout le monde attaque, tout le monde défend. Son Ajax et l’équipe nationale des Pays-Bas ont fasciné par la fluidité de leur jeu.
Diego Maradona a gravé son nom dans les mémoires en 1986. Son but de la «main de Dieu» contre l’Angleterre – une frappe audacieuse qui a trompé le gardien – puis le «but du siècle» – un dribble qui a battu cinq défenseurs – ont scellé le triomphe de l’Argentine. Des icônes modernes comme Lionel Messi et Cristiano Ronaldo perpétuent cet héritage, avec leurs rencontres El Clasico qui ont captivé des millions de personnes.
Tactique et innovation : le jeu évolue
Les stratégies de football ont évolué au fil du temps. La formation 2-3-5 du 19e siècle, axée sur l’attaque à outrance, a cédé la place au WM (3-2-2-3) d’Herbert Chapman dans les années 1920, qui équilibrait défense et attaque. Le football total de Rinus Michels a révolutionné les années 1970, et le tiki-taka basé sur la possession de balle de Pep Guardiola est devenu dominant dans les années 2010.
La technologie a fait son apparition. La technologie sur la ligne de but a fait son apparition en 2012, mettant fin à des controverses telles que le but controversé de Geoff Hurst contre l’Angleterre lors de la finale de la Coupe du monde de 1966. L’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) est arrivée en 2018, améliorant les décisions mais suscitant d’interminables débats parmi les fans. Le jeu a évolué, mais son âme – imprévisible et émotionnelle – reste intacte.
Football et société : plus que du sport
Le football est un reflet de l’humanité. En 1969, les tensions entre le Salvador et le Honduras ont dégénéré en «guerre du football» après les qualifications pour la Coupe du monde, rappelant de manière frappante son poids politique. À l’inverse, Nelson Mandela a vu dans la Coupe du monde de rugby de 1995 un événement unificateur, mais la Coupe du monde de 2010 en Afrique du Sud a véritablement transcendé les divisions, la nation entière célébrant au son des vuvuzelas.
Des joueurs comme Raheem Sterling et Marcus Rashford utilisent leurs plateformes pour contester les inégalités raciales, faisant écho à l’histoire de résistance du sport - des joueurs noirs des années 1970 brisant les barrières au football féminin exigeant une reconnaissance.
Le business du football : l’argent et les marchés
Au XXIe siècle, le football est devenu un géant. La Premier League, lancée en 1992, a transformé des clubs comme Manchester United et Arsenal en marques mondiales, grâce à des contrats de télévision en plein essor. Le Real Madrid et Barcelone gagnaient des milliards, leurs superstars arborant des logos allant de Nike à Qatar Airways.
Les paris étaient la pierre angulaire de cet empire. Des paris informels dans les pubs victoriens à une industrie réglementée, le football et les jeux d’argent ont évolué main dans la main. Les plateformes en ligne ont révolutionné le sport, permettant aux fans de parier sur tout, du vainqueur d’un match au nombre de corners. Des entreprises comme Fonbet ont capitalisé sur cet engouement, s’intégrant parfaitement à l’ère numérique des fans de football. Cependant, une ombre planait sur le football, avec des scandales de matchs truqués comme celui du Calciopoli en Italie en 2006, jetant le doute sur l’intégrité du sport.
L’avenir du football : défis et rêves
Le football est confronté à des obstacles : corruption à la FIFA, écarts financiers entre clubs riches et pauvres, problèmes climatiques lors de l’organisation de tournois mondiaux. Mais il y a de l’espoir. Le football féminin prend de l’ampleur, la Coupe du monde 2019 s’attendant à attirer des foules record. Les marchés émergents comme l’Inde et les États-Unis adoptent ce sport, promettant de nouveaux talents.
Le beau jeu survit parce qu’il est universel. Un enfant qui tape dans un ballon dans une favela de Rio éprouve la même joie qu’un supporter dans un stade de Milan. Son histoire est un voyage de triomphe, de lutte et de passion, une histoire qui continue à se dérouler.
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