Dmitri Plotkine. Mort de Dieu 16+ Automatique traduire

Galerie "C", 1er étage

Le mouvement Black Lives Matter a acquis un Jésus noir et une iconographie biblique à la limite du mysticisme, des études culturelles et de la bouffonnerie : l’odieux Floydian Cycle de Dmitry Plotkin sur les nouveaux objets de culte, qui est une réflexion pointue et critique sur le contexte social de notre temps, sera exposé à Artmuse.

L’interprétation de Plotkin du culte de Floyd est en train de devenir le principal phénomène spirituel de notre ère. De plus, le créateur notoire du cycle d’œuvres "L’Évangile du voleur" ne peut être accusé ni de s’efforcer d’exposer, sans regarder, les phénomènes spirituels modernes "de front", ni d’abuser du rôle d’un satiriste simple. Un spectateur impartial ne ressentira pas l’ombre du souhait de l’auteur de sauter dans le train du battage médiatique insaisissable autour des événements sensationnels. Un sous-texte cultu- nouveau langage du politiquement correct et les excès de la traduction.

L’érudit inconditionnel, conservateur et critique d’art Mikhail Sidlin a fourni une série d’œuvres avec ses commentaires suivants, en voici un raccourci : «L’ère du mouvement BLM a donné naissance à un nouveau rituel. Par exemple, la coutume d’embrasser les bottes des opprimés ou de s’agenouiller devant eux. Dans la culture politique des États-Unis, ces rituels sont issus des traditions ecclésiastiques et aristocratiques. Dmitry Plotkin s’inspire de la cérémonie du BLM et lui redonne son sens religieux.

… Dans son nouveau cycle, l’artiste conjugue bouffonnerie et mysticisme, deux racines primordiales qui ne poussent pas souvent ensemble. La bouffonnerie est la source et le fondement évidents de la musique folklorique, de la danse et du théâtre. C’est plus difficile avec la peinture - une autre classe de personnes s’y est engagée depuis l’Antiquité - les iconographes savants, leurs farceurs-guselniks ne font pas le poids… alors une grande partie de l’histoire de la pensée russe se mettra en place. Yernichestvo, l’habillage, la farce, la moquerie ne sont pas des phénomènes aléatoires, mais l’un des leitmotivs de la culture indigène, venant presque de Vladimir Krasno Solnyshko. Entre le danseur et les bavards oisifs à la cour du prince et Daniil Kharms, et Dmitry Prigov, et Dmitry Plotkin, un fil mince s’étire pendant des siècles. "