Exposition du Portfolio #2 de Maxim Bedov Automatique traduire

Du 25 février au 1er mai, la Galerie de la photographie classique accueillera l’exposition Portfolio #2 de Maxim Bedov. Le photographe moscovite, dont le travail est conservé dans des musées et des collections privées en Russie et à l’étranger, réalise des tirages en utilisant la technologie classique, sans utiliser de procédés numériques. Ses photographies, qui capturent la beauté et l’harmonie de la nature, se distinguent par une expressivité retenue. Ces photographies silencieuses mais majestueuses font référence aux découvertes créatives du célèbre photographe paysagiste américain Ansel Adams et de ses disciples. Ce n’est pas un hasard si le nom de l’exposition Portfolio #2 contient une référence directe au portfolio numéroté du maître. L’exposition présente une série de 40 nouvelles œuvres tournées avec une caméra argentique grand format. La plupart d’entre eux sont fabriqués ici, à proximité: Vladimir, Yaroslavl, Tver, Kostroma, région de Riazan, Carélie, région de Moscou.

Maxim Bedov, photographe :

"Ma direction principale est la photographie de paysage, et la nature est bonne car elle ne se répète jamais, même si vous photographiez le même endroit jour après jour avec le même angle, vous ne pouvez toujours pas le répéter, cela changera l’éclairage, le temps, les saisons. Croyez-moi, vous n’obtiendrez pas une seule répétition. Et nous ne parlons que de la composante purement primaire du paysage, sans toucher aux enjeux de son interprétation, qui est pratiquement sans limites dans la photographie classique.

Mark Kobert, directeur artistique de la Gallery of Classical Photography :

«Une photographie de Maxim Bedov est, à première vue, une évasion créative. Compositions de manuels, chronophages, nécessitant des compétences, des technologies de prise de vue et d’impression. Attitude réfléchie et contemplative face à la réalité environnante. Dans l’ensemble, il s’agit d’une tentative de se sauver, ignorant le monde fou qui l’entoure. Un poste qui demande des efforts constants. Comme Joseph Brodsky l’a dit dans l’un de ses essais, regarder en arrière est souvent une activité beaucoup plus gratifiante que regarder en avant.