Les gens, soyez miséricordieux! Automatique traduire

Saint-Pétersbourg est une ville de plusieurs millions d’habitants. Le matin, les travailleurs se dépêchent d’aller travailler, et le soir, affamés et anxieux, ils se hâtent de rentrer dans leurs appartements douillets. Bien que la plupart des piétons n’aient qu’un seul but - jeter leur corps fatigué sur le canapé, de nombreuses personnes quittant ou, au contraire, se précipitant vers la station de métro «Polytechnicheskaya» ont remarqué à plusieurs reprises une petite femme âgée tenant un bâton dans une main et une pile de livres qu’elle serre contre sa poitrine dans l’autre.

Ils ont dû se demander ce qui pousse cette femme de 80 ans à venir ici tous les jours et à proposer timidement aux passants, en les regardant dans les yeux, de lui acheter un livre. Presque personne ne reconnaîtrait en cette vieille dame la célèbre traductrice, poète et prosatrice Galina Sergeevna Usova, originaire de Leningrad et née en 1931. Au cours de ses longues années de travail, elle a traduit de nombreuses œuvres poétiques de poètes et romanciers anglais, irlandais, américains et australiens.

Comment se fait-il qu’une traductrice aussi célèbre que Galina Sergeevna, dont les livres sont vendus dans toutes les librairies, ne perçoive pas les intérêts dus sur les ventes et vive d’une misérable pension de vieillesse?

Quand des retraités, qui en leur temps ont tant fait pour le développement de la culture en Russie, qui ont glorifié la patrie par leur travail, se tiennent aujourd’hui les mains tendues, espérant une aumône.

Les gens, ne passez pas à côté, arrêtez-vous, réchauffez la chaleur de la participation de cette personne - Galina Sergeyevna Usatova, et vous serez récompensés.