« En attendant Godot » de Samuel Beckett
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« En attendant Godot » est une pièce en deux actes de Samuel Beckett, traduite du texte français de Beckett. Créée en anglais en 1953, elle a été saluée comme l’une des pièces les plus importantes du XXe siècle. Œuvre essentielle de l’absurde, elle n’a pourtant pas rencontré un grand succès à ses débuts. De fait, son traitement direct du corps a suscité une certaine horreur chez le public initial.
La pièce commence avec deux amis, Vladimir et Estragon, attendant dehors. Estragon a mal aux pieds et peine à retirer sa botte. Vladimir médite sur les plaintes d’Estragon tandis qu’il tente de se souvenir de la nuit précédente. Ils se chamaillent et se disputent sans fin ; lorsqu’Estragon annonce son départ, Vladimir lui rappelle qu’ils attendent un homme nommé Godot. Cependant, ils ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la façon de retrouver Godot, si ce n’est en attendant près d’un arbre. Estragon s’endort et est réveillé par Vladimir, qui commence une blague mais ne peut la terminer sans uriner. Chaque fois qu’il rit, ses reins lui font mal. Fatigué, Estragon demande à Vladimir si le suicide est une option. Estragon apaise sa faim en mangeant une carotte que Vladimir lui offre. Lucky, un esclave silencieux avec une corde autour du cou, est conduit sur scène par Pozzo, son maître. Pozzo est aimable avec Vladimir et Estragon, mais il traite très mal l’obéissant Lucky. Pozzo déguste un repas élaboré. Vladimir, après un moment de silence, réprimande Pozzo pour la façon dont il traite Lucky. Pozzo s’en moque et envisage de vendre Lucky, qui fond en larmes. Alors qu’Estragon tente de réconforter Lucky, l’esclave le frappe. Pozzo se souvient du temps passé avec Lucky et propose une compensation à Vladimir et Estragon. Estragon veut de l’argent, mais Pozzo demande à Lucky de divertir les hommes avec une danse sans intérêt et un monologue morne. Pozzo et Lucky partent. De nouveau seuls, Vladimir et Estragon se demandent s’ils ont déjà rencontré Pozzo et Lucky. Un messager arrive et leur annonce que Godot ne les recevra pas ce soir, mais qu’il pourrait les voir demain. Vladimir interroge le messager. Vladimir et Estragon décident de trouver refuge ailleurs et d’y passer la nuit. Le lendemain, Vladimir chante une chanson sur un chien mourant, mais a du mal à se souvenir des paroles. Estragon prétend avoir été battu la veille, mais ne présente aucune blessure apparente. L’arbre, auparavant dénudé, a maintenant des feuilles. Les deux hommes peinent à se souvenir de la veille. Vladimir désigne la blessure d’Estragon, infligée par Lucky, et ils découvrent ses bottes. Estragon, cependant, insiste sur le fait qu’elles ne sont pas les siennes, même si elles lui vont parfaitement. Vladimir propose à manger à Estragon, mais celui-ci décline. Vladimir se met à chanter une berceuse avant de remarquer le chapeau de Lucky. Il réveille Estragon endormi et tous deux réfléchissent frénétiquement à sa signification. Ils retournent attendre Godot, imitant Pozzo et Lucky pour se distraire. Lucky réapparaît, tenant Pozzo par une courte corde. Pozzo trébuche et les deux hommes s’effondrent. Estragon veut donner un coup de pied à Lucky pour se venger de sa blessure. Avant qu’il ne puisse le faire, Pozzo révèle qu’il a perdu la vue et que Lucky a perdu la voix ; tous deux ont perdu la notion du temps. Pozzo ne se souvient pas d’avoir rencontré Vladimir et Estragon ; il reconnaît que, d’ici demain, il ne se souviendra probablement plus de cette rencontre. Il part, ruminant son désespoir. Estragon se rendort.Un messager – peut-être le même garçon que la veille – apparaît. Vladimir réalise qu’il est pris dans un récit circulaire, répétant ses expériences. Il prédit le message du garçon : Godot n’arrivera pas aujourd’hui. Il chasse le messager et exige que le garçon se souvienne de lui avant leur prochaine rencontre. Estragon se réveille et retire ses bottes. Vladimir et Estragon envisagent à nouveau le suicide et testent la ceinture d’Estragon pour voir si elle supportera leur poids s’ils se pendent. La ceinture se casse. Le pantalon d’Estragon tombe. Vladimir et Estragon décident d’emporter une corde plus adaptée le lendemain. Si Godot ne revient pas, ils se tueront. Ils décident de trouver un endroit où passer la nuit, mais ils ne bougent pas.
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