Poèmes d’Ossip Mandelstam Automatique traduire
Osip Emilievich Mandelstam est né à Varsovie, alors qu’elle faisait encore partie de l’Empire russe, en 1891. Dans un effort pour éviter l’antisémitisme endémique, Mandelstam s’installe à Saint-Pétersbourg, et la vie au cœur de l’Empire russe l’a amené dans contact avec le mouvement symboliste russe. Ce n’était peut-être pas exactement de la haine à première vue, mais la réaction de Mandelstam a été suffisamment forte pour l’amener finalement à devenir l’une des figures de proue du mouvement acméiste de la poésie russe.
Le conflit entre ces deux écoles se résume en fait à la préférence pour l’utilisation de symboles incompréhensibles par rapport à des images relativement simples et inversement. Ainsi, la position de Mandelstam dans le monde de la poésie se caractérise par le fait qu’il appartient à ces poètes qui écrivent de la poésie pour ceux qui détestent la poésie. L’accessibilité prime ici, et si les poèmes d’Ossip Mandelstam vous paraissent trop vagues et abstrus, nous vous déconseillons vivement de lire les œuvres des symbolistes russes.
Le recueil "Stone", publié en 1913, est une révélation de l’esthétique acméiste : l’expression des émotions et l’observation de leur influence sur la perception. Heureusement pour Mandelstam, les poèmes ont été acceptés dans la langue russe dans laquelle Saint-Pétersbourg existait. Malheureusement pour Mandelstam, il s’est retrouvé dans une école beaucoup moins organisée mais beaucoup plus dangereuse : des poètes dont on pensait qu’ils traitaient Joseph Staline avec une grossièreté évidente.
The Egyptian Mark, Poems et On Poetry ont trouvé leur public, mais le destin de Mandelstam s’est détérioré après avoir été accusé de plagiat, malgré une défense qui comprenait l’un des favoris de Staline, Boukharine. En 1933, après avoir publié une blague satirique de seize lignes dirigée contre un meurtrier de masse joyeusement dérangé avec une moustache de «cafard», Mandelstam découvrit que quelque chose de bien pire que l’antisémitisme se développait en Russie. Il a exprimé ce fléau, qui a pris ses victimes soudainement et sans remords, dans l’une de ses observations les plus fréquemment citées sur la vie en Russie :
"De quoi vous plaignez-vous, la poésie n’est respectée qu’ici - ils tuent pour cela. Après tout, nulle part ailleurs…».
Osip Mandelstam est mort d’une crise cardiaque alors qu’il se rendait en Sibérie pour un travail forcé de cinq ans en 1938.
"Pas encore morte. Toujours seul"
La personne à qui ce poème est adressé, bien qu’elle doive mourir, ne sera pas seule, car son pauvre ami est avec lui. Ensemble, ils contemplent la majesté de la plaine, ignorant l’obscurité, la température et les tempêtes de neige.
Mandelstam conseille au lecteur de mener une vie tranquille et sans prétention, en se réconfortant même dans les conditions les plus pauvres. Il note que chaque jour et chaque nuit dans de telles conditions est une bénédiction et que le travail effectué par la voix est sans faille, sans péché.
Selon lui, ceux qui vivent comme une ombre sont malheureux, ont peur même d’un chien qui aboie et sont faibles face au vent. Celui qui ne vit lui-même qu’à moitié, mais mendie en même temps de si petites sommes, à son avis, est pauvre.
"Seul je regarde le visage blanc du givre"
Mandelstam note comment il regarde le givre, qui est de couleur blanche. Il n’a pas de destination, tout comme lui-même n’a pas de lieu défini. Tout ce qu’il porte est parfaitement repassé, sans un seul pli, montrant chaque souffle sous sa chemise.
Pendant ce temps, le soleil brille sur la misère en contrebas, calmement, tout seul. La forêt vit à côté, sans se soucier du fait qu’elle est entourée de pauvreté. La neige au sol craque innocemment lorsque vous marchez dessus.
Extrait du livre "Pierre": 6
Un bouleau est décrit, flamboyant sur un fond d’émail bleu pâle, la couleur associée à chaque mois d’avril. Le soir vient doucement. Un motif est créé, délicat et complètement fini. Au fur et à mesure que l’artiste travaille, démontrant son habileté, la glaçure retient l’image qu’il a peinte, et à ce moment, quand son habileté est évidente, il oublie la mort.
Extrait du livre "Pierre": 24
«Les feuilles respirent à peine sous les rafales de vent sombre. Sa couleur est noire. Les hirondelles voltigent dans un mouvement circulaire dans le ciel pendant le crépuscule du soir. Mandelstam décrit l’état de son cœur. C’est un cœur aimant, mais il continue de mourir. Le crépuscule s’y accumule, la dernière lueur devient réprobatrice. Au-dessus de la forêt ce soir, la lune commence à monter à sa juste place. Mandelstam termine le poème en posant deux questions liées : pourquoi la musique a cessé de jouer et pourquoi seul ce silence existe.
Liste des personnages
"Tu"
On peut supposer que l’un des personnages très importants, ou peut-être juste un personnage passager dans la poésie d’Ossip, est "vous". Ce personnage se glisse dans un châle flottant et est celui qui, avec le personnage poétique, n’a pas agité une seule âme, n’a réveillé personne. Cette personne, comme la personne poétique, est un moi.
Serviteurs
Les serviteurs représentent ensemble un autre personnage qui symbolise collectivement la société pendant qu’ils dorment pendant que deux personnes sortent. Ces serviteurs peuvent également représenter la hiérarchie sociale ainsi que le dogme. Ils représentent tout ce qui limite deux amants.
Enfants
Il est intéressant de noter que des personnages collectifs sont généralement présents dans cette poésie. Même ainsi, les enfants sont considérés comme un individu collectif. Je parle de livres "pour enfants". Seules les pensées «enfantines» sont mentionnées. Les enfants représentent le passé en voie de disparition - tout ce qui a disparu, qui s’est reculé.
Les sujets
Introspection
Mandelstam semble préférer le poétique allié à la solitude. Il se livre à des humeurs introspectives, réfléchissant à sa vie et au monde qui l’entoure. Dans des poèmes tels que "Pas encore mort. Toujours seul», il réfléchit aux distinctions que les gens font entre eux et les autres. Explorant sa propre attitude envers la mort et l’existence, Mandelstam croit qu’il se connecte constamment avec les gens qui l’entourent. Son expérience intérieure de soi informe et bénéficie de son expérience. du monde extérieur, de sorte que son expression de soi devienne la méthode par laquelle il tend la main aux autres pour les engager dans la relation et la création.
Méditation pour l’instant
Dans sa poésie, Mandelstam est passé maître dans l’observation du moment présent. Il ne l’appelle pas méditation, mais dans la tradition bouddhique l’observation parfaite du temps qui passe est la forme la plus pure de méditation. Mandelstam écrit des poèmes tels que "Que dois-je faire de ce corps qu’ils m’ont donné" comme des observations détaillées de moments individuels. Il note à quel point il est agréable d’inspirer et d’expirer. Il note la chaleur de son souffle et la régularité de ses processus physiques. A l’écoute de son corps, il ressent un certain confort et une proximité de sensations, donc tout à fait individuel et personnel.
En quête d’illumination
Insistant constamment sur le mouvement ascendant, Mandelstam démontre sans plus tarder sa préoccupation pour la recherche de l’illumination. Cette idée se reflète dans les images dirigées vers le haut dans plusieurs de ses poèmes. Par exemple, "Seul je regarde le visage blanc du givre" décrit le fait de regarder le soleil aveuglant se refléter et scintiller sur la neige qui tombe.
Et encore dans le poème «Insomnie. Homère. Toile tendue», il regarde les grues du site industriel, réfléchissant à leur ressemblance avec des figures antiques et des conflits grandioses. Enfin, la lune donne le ton à Brothers Let’s Praise the Twilight of Freedom, au sens figuré comme au sens littéral. Mandelstam dépeint souvent son regard comme dirigé vers le haut, dirigeant ses pensées et ses aspirations vers une source supérieure qui éclipse l’expérience humaine et l’identification à l’ego.
Osip Mandelstam est un poète de l’individualité. Il exalte les relations sociales, mais en même temps essaie de connaître les autres à travers l’expérience de lui-même. Il peut facilement être qualifié d’auteur introspectif. En effet, la plupart de ses poèmes sont consacrés aux questions d’auto-identification, d’expérience du moment présent et de relations avec les autres.
Bien qu’il se réfère souvent aux concepts de solitude et d’isolement, Mandelstam parle plutôt agréablement de ces expériences. Dans le poème "Seul je regarde le visage blanc du givre", nous parlons d’une tempête de neige. Dans sa solitude, causée par le pouvoir de la nature, le narrateur trouve une profonde satisfaction à observer la beauté naturelle du monde qui l’entoure. La solitude le fait se sentir personnellement honoré par les vues et les sensations de la tempête, comme si elles n’étaient destinées qu’à ses yeux.
Même en parlant de mort, Mandelstam ne perd pas confiance en lui. Il n’a pas peur de la solitude, car il ne se sent pas vraiment seul. Levant les yeux, il voit un lien humain entre les gens qui l’entourent, même s’il ne les connaît peut-être pas personnellement. "Pas encore morte. Et pourtant seul» est une déclaration assez directe de l’interdépendance des êtres humains. Mandelstam parle d’une sorte de souffrance auto-induite, qui consiste à s’isoler, malgré la vitalité et l’abondance du monde environnant.
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