"12 chaises", contenu très succinct
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L’action des «Douze Chaises» se déroule en 1927, dans l’Union soviétique encore préstalinienne. Le communisme avait déjà gagné à cette époque, mais il y avait encore d’énormes lacunes dans son développement réussi, et c’est à travers eux qu’Ilf et Petrov sautent avec plaisir dans cette comédie à grande échelle.
L’intrigue est simple : sur son lit de mort, la belle-mère d’Ippolit Matveyevich Vorobyaninov lui raconte qu’avant la révolution, elle a réussi à cacher ses bijoux dans des chaises. Ippolit Matveyevich voit de grandes perspectives dans ce trésor caché - peut-être jusqu’à 150 000 roubles. Il pourra oublier son misérable travail clérical et revivre dans le style noble (enfin, plus ou moins, vu l’époque) auquel il était habitué avant la révolution.
Bien sûr, tout n’est pas si simple : les fauteuils aussi ont été victimes de la révolution et il faut les retrouver. Et il n’est pas le seul dans ce cas. Sa belle-mère a informé le prêtre local, le père Fyodor Vostrikov, de l’existence du trésor, et il est également prêt à tout abandonner pour s’enrichir. Le père Fiodor est peut-être le rival d’Ippolit Matveyevich, mais son allié, l’escroc Ostap Bender, peut s’avérer être un problème encore plus grave.
Ils partent à la recherche de chaises. Le père Fiodor fait pire et bientôt il se lance dans une chasse aux oies sauvages très amusante. Ippolit Matveyevich et Ostap Bender forment une équipe digne (même si c’est le Bender intelligent et efficace qui les rapproche de presque toutes les chaises). Mais ils trébuchent aussi à plusieurs reprises (et très drôlement) dans la recherche.
La chasse et l’aventure se transforment en une bonne comédie d’erreurs - surtout lorsque presque toutes les chaises sont mises aux enchères et que les deux font l’enchère gagnante… mais parviennent toujours à tout gâcher. Réactif et prêt à presque tout, Bender se marie même - s’il est nécessaire d’obtenir l’une des chaises, alors c’est nécessaire. L’argent est également attiré de manière créative, notamment en organisant un complot politique et en promettant à la ville de devenir le centre mondial des échecs. Inutile de dire que de nombreuses astuces reviennent et les hantent.
Ilf et Petrov se livrent également à des digressions amusantes sur la vie soviétique à cette époque - un mélange amusant de presque Far West et de bureaucratie avec un État policier étonnamment petit (bien que Bender rappelle constamment à Ippolit Matveyevich de ne pas se retrouver du mauvais côté de la loi).
Les conditions - vie, sommeil, voyage - sont assez terribles, mais tout le monde les prend pour acquises. Ippolit Matveyevich et Bender, bien sûr, attendent leur chance (même si la part d’Ippolit Matveyevich diminue de plus en plus…) et donc, même quand tout va de mal en pis, ils restent assez joyeux. Le livre est exceptionnellement bon enfant, sans une once d’amertume. Même en tant que satire, il est étonnamment doux (mais non moins poignant et drôle).
La fin est peut-être le seul point où les auteurs semblent succomber aux attentes soviétiques : une résolution trop heureuse et politiquement correcte qui ne cadre pas tout à fait avec le reste du livre. Cependant, c’est une comédie très agréable et dynamique.
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