"La future demeure du Dieu vivant" de Louise Erdrich Automatique traduire
«Future Home of the Living God» est un roman de fiction spéculatif de 2017 de l’auteure américaine Louise Erdrich. Racontée par Cedar Hawk Songmaker, une Amérindienne enceinte d’une vingtaine d’années vivant à Minneapolis, l’histoire se compose de ses réflexions alors qu’elle attend d’accoucher. Dans l’Amérique pré-apocalyptique du roman, l’évolution humaine s’est inversée, ce qui signifie que l’espèce a commencé à régresser biologiquement vers un état infertile. Pendant ce temps, le gouvernement des États-Unis a sapé les droits des citoyens à l’autonomie corporelle et des groupes religieux radicaux tentent de prendre le contrôle de la reproduction humaine. Cedar est menacé par l’un de ces groupes lorsqu’il commence à rassembler des femmes enceintes pour la «protection» de leurs enfants à naître. Le roman met en lumière la fragilité des droits de l’homme et des institutions politiques, critiquant le récit américain du progrès inévitable.
Le roman commence plusieurs années dans l’apocalypse reproductive. Cedar, la fille adoptive de deux hippies bouddhistes, Sera et Glen Songmaker, décide qu’il est temps de rencontrer la femme qui l’a mise au monde. Elle se rend dans la réserve ojibwe à l’extérieur de Minneapolis et rencontre la femme, Mary Potts, qui s’appelle «Sweetie». Cedar est surpris que Sweetie soit catholique comme elle. Au cours de la visite, Sweetie demande avec succès au conseil de la tribu de construire un sanctuaire à la sainte catholique amérindienne, Kateri Tekakwitha. Cedar rencontre également sa demi-sœur, Little Mary Potts, qui est une fauteuse de troubles et partage peu de similitudes avec elle. Sweetie sort avec Eddy, un universitaire déprimé qui tente d’écrire un livre principalement pour faire taire ses idées suicidaires. Ensemble, les Potts possèdent une grande station-service appelée Superpumper; ce fait dérange Cedar. Après avoir rendu visite à ses parents biologiques, Cedar se rend à un bilan de grossesse et reçoit sa première échographie. Alors que le médecin est à l’extérieur pour vérifier les résultats, Cedar l’entend dire: «Nous en avons un». À son retour, elle dit aux infirmières de la laisser un moment. Elle ordonne à Cedar de l’attacher pour donner l’impression qu’elle a été maîtrisée et de s’enfuir. Elle l’avertit de ne jamais dire à personne qu’elle est enceinte. Cedar rentre chez lui pour se cacher avec le père du bébé, Phil. Ils vivent sous le radar pendant un moment jusqu’au jour où le visage de Cedar est diffusé en direct à la télévision. Phil lui dit qu’un groupe religieux extrême, la Unborn Protection Society, utilise sa propre force de police pour enlever des femmes enceintes. Cedar essaie de trouver les Songmakers, mais apprend qu’ils se sont cachés. Une soirée, Sweetie et Eddy apparaissent chez Cedar et expliquent qu’ils ont aidé les Songmakers à entrer au Canada. Ils proposent également d’aider Cedar et Phil à s’échapper. La partie suivante du roman est écrite depuis l’intérieur d’un hôpital reconverti, devenu un centre de détention UPS. Sa compagne de cellule est une autre femme enceinte, Tia Jackson. Tia et Cedar nouent leurs couvertures ensemble en une corde; aidés par une diversion causée par Sera, ils grimpent par la fenêtre. Une infirmière les attrape presque, mais ils la tuent. Cedar découvre que Phil a alerté l’UPS de sa localisation. Cedar, Tia et Sera se cachent dans une usine de gestion du recyclage. Là, Tia entre en travail, mais fait une fausse couche. La tragédie confirme au groupe que les humains perdent en effet leur capacité à se reproduire avec succès. Les femmes trouvent le mari de Tia, puis se rendent dans la réserve ojibwe. Plus tard, Lorsque Cedar et Sera se disputent au sujet de sa grossesse, Sera révèle que Glen est le père biologique de Cedar. Cedar sympathise avec Glen, sachant qu’il voulait simplement s’assurer que Sera sentait qu’elle faisait partie de la famille. La réserve Ojibwe est assiégée par l’UPS. Phil sauve Sera, portant les signes physiques d’avoir été torturé. Cedar se rend au sanctuaire Kateri Tekakwitha de la réserve pour prier en désespoir de cause. Elle est kidnappée par un couple qui veut réclamer sa prime UPS, puis emmenée au Stillwater Birthing Center. Au «Centre», une prison reconvertie, des femmes sont enceintes de force, puis contraintes d’accoucher. Cedar rencontre le même médecin de l’hôpital UPS. Elle lui demande de s’occuper de son enfant après qu’il soit séparé d’elle à la naissance. Cedar met le bébé au monde vivant, mais le stress endommage son cœur. Son fils en bas âge est enlevé, et elle est forcée de rester au centre de naissance pour être enceinte contre son gré. À la fin du roman, Cedar se souvient de l’année où elle avait huit ans, la dernière fois qu’elle a vu de la neige. Elle se demande si son fils verra de la neige quand il aura huit ans – mais accepte qu’elle ne le saura jamais. «Future Home of the Living God» transmet le traumatisme émotionnel infligé par les sociétés qui surveillent le corps des femmes, et montre également que ceux qui exercent ce maintien de l’ordre peuvent le faire sans vraiment comprendre la méchanceté de leurs actions.
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