"La liberté est une lutte constante" par Angela Y. Davis Automatique traduire
« La liberté est une lutte constante » est un recueil d’entretiens, de discours et d’essais de la conférencière, militante politique et universitaire Angela Y. Davis, édité par l’auteur et militant français Frank Barat et daté entre 2013 et 2015. cette collection a coïncidé avec ou a eu lieu peu de temps après le mouvement de masse et les manifestations à Ferguson, Missouri, après le meurtre de Michael Brown par la police en août 2014. La collection contient trois entretiens avec Barat, six transcriptions de discours présentés à divers publics, et un essai publié dans le «Guardian». Ce guide d’étude fait référence à l’édition 2016 Haymarket Books du livre, initialement publiée en 2015.
Tout au long de la collection, Davis discute des mouvements politiques à travers l’histoire jusqu’à nos jours et couvre un large éventail de sujets, notamment le féminisme, le racisme et l’abolition des prisons. Cependant, au fond, le livre de Davis est un appel à l’action pour les militants du présent et du futur. Non seulement elle veut que son public voie comment les luttes pour la liberté sont liées, mais elle veut aussi que les gens s’engagent dans une lutte à vie contre l’oppression à travers le monde. Elle conseille à son public d’approfondir sa compréhension de ce qui doit être fait dans le cadre de la lutte pour la liberté. Le titre du livre reflète son message fondamental selon lequel nous devons être préparés et disposés à nous engager dans des luttes pour la liberté qui sont la continuation de mouvements historiques et nous rapprocheront d’un avenir meilleur. « La liberté est une lutte constante » s’ouvre sur une série de trois entretiens de 2014 entre Davis, l’interviewé, et Frank Barat. Dans la première interview, Davis souligne l’importance des efforts collectifs dans les luttes progressistes et discute des maux du capitalisme, en utilisant le complexe carcéral-industriel mondial comme exemple. Elle s’appuie sur l’idée d’effort collectif dans la deuxième interview, introduisant l’idée de solidarité mondiale en notant les similitudes entre les luttes à travers le monde, comme Ferguson et la Palestine, et plaide pour une compréhension du racisme structurel plutôt que de traiter des événements tels que le meurtres de Trayvon Martin et Michael Brown comme des incidents isolés. Elle reprend cet argument dans la troisième interview, arguant que la société doit travailler vers un changement systémique; elle souligne également l’importance de l’intersectionnalité dans les mouvements progressistes et note que la compréhension d’autres mouvements à travers le monde offre un moyen de mieux construire vers cet objectif. Davis utilise un discours une semaine après la mort de Nelson Mandela pour plaider en faveur de l’effort collectif plutôt que de l’individualisme, notant que le public le traite comme un héros bien qu’il ait lui-même rejeté l’individualisme. Elle encourage le soutien à la Palestine en assimilant la lutte palestinienne à l’apartheid sud-africain, et elle compare la répression et l’emprisonnement des Palestiniens à l’incarcération de masse aux États-Unis. Dans un discours prononcé en 2013 à l’Université de Birkbeck, Davis met en garde contre le fait de considérer les événements cruciaux de l’histoire comme des «fermetures» qui donnent l’impression que certains problèmes sociaux sont résolus ; par exemple, les statues de Martin Luther King Jr. honorer sa vie mais détourner l’attention des luttes incessantes de l’époque. Dans un article pour le «Guardian», Davis soutient que les concepts de «terreur» et de «terrorisme» aux États-Unis en sont venus à englober quiconque s’identifie aux luttes actuelles contre le racisme ou le capitalisme. À St. Louis, Davis discute plus en détail de l’idée de fermeture par rapport à la continuité et se tourne avec espoir vers de nouvelles organisations qui intègrent les théories et pratiques féministes noires, notant un changement de l’accent mis sur les héros masculins. Un discours à l’Université de Chicago aborde l’importance du féminisme alors que Davis exprime sa conviction que le féminisme et l’abolitionnisme devraient s’informer mutuellement. Elle souligne également que la criminalisation ne fait que reproduire le cycle de la violence et appelle son auditoire à se concentrer sur les problèmes systémiques plutôt que sur les auteurs individuels. Davis parle à un public du Davidson College de la solidarité et de l’interdépendance entre les mouvements, puis porte son attention sur l’interprétation erronée des « droits civils » avec la « liberté », qui rétrécit notre notion de liberté et obscurcit la nature continue de la lutte ; et elle aborde la récente réélection de Barack Obama, y voyant un symbole de progrès mais notant le travail qui reste à faire. Enfin, Davis s’adresse à un public à Istanbul, où elle appelle à la solidarité internationale et établit un parallèle entre la situation des Noirs aux États-Unis et le génocide arménien en Turquie. Elle conclut en déclarant que l’intersectionnalité - pas seulement des identités mais des luttes dans le monde entier - est essentielle pour développer une telle solidarité transnationale. Grâce à son analyse, Davis défend sa vision d’une société future ancrée dans l’abolition et d’un féminisme centré sur l’intersectionnalité. Dans le même temps, elle souligne les pièges que les militants doivent éviter, tels que les dangers de l’individualisme et des formes de pensée limitées. Tout en discutant des héritages des mouvements passés pour la liberté, Davis démontre la puissance de l’effort collectif et la continuité de bon nombre des mêmes problèmes qui existent depuis l’ère de l’esclavage. S’inspirant de ses propres expériences d’un dévouement de toute une vie à l’activisme et aux mouvements politiques, Davis relie les mouvements pour la liberté à travers le temps et l’espace. À la fin du livre, Davis a tissé un vaste réseau d’interconnexions qui affichent les points communs entre de nombreuses luttes qui, espère-t-elle, seront le fondement de la solidarité mondiale.
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