"Hamnet" de Maggie O’Farrell Automatique traduire
«Hamnet» est un roman de fiction historique publié en 2020 par l’auteure irlandaise-britannique Maggie O’Farrell. Il met en scène la vie de la famille de William Shakespeare au moment de la mort de son fils Hamnet en 1596 et l’écriture de la pièce «Hamlet» vers 1600. «Hamnet» remporte le Women’s Prize for Fiction 2020, prix littéraire prestigieux au Royaume-Uni.
Le roman comprend deux récits alternés. Le premier commence par les événements qui ont conduit à la mort de Hamnet en 1596, tandis que le second décrit les événements entre la rencontre des parents de Hamnet et sa naissance. Le premier récit du roman s’ouvre sur Hamnet, onze ans, découvrant que sa sœur jumelle Judith est malade de fièvre et de bubons, des renflements en forme d’œuf, sous sa peau. Il essaie de retrouver le médecin et sa mère Agnès, qui est guérisseuse, mais tous deux sont absents. Ses grands-parents sont trop distraits pendant que son père, un dramaturge, est absent à Londres. Quand Agnès et le médecin arrivent, ce dernier s’attend à ce que Judith meure. Agnès, qui est une guérisseuse plus performante que le médecin, tente tous les remèdes qu’elle connaît pour soigner sa fille. La famille ignore que l’origine de la maladie de Judith est la rencontre lointaine d’un marchand de verre vénitien avec une puce tombée du dos d’un singe à Alexandrie, en Égypte. Hamnet montre également des symptômes de maladie, mais personne ne les remarque. Comme Hamnet ne supporte pas l’idée que son jumeau mourra alors qu’il continue à vivre, il conclut un pacte avec la mort. Il échange des vêtements avec Judith et jure de prendre sa place en tant que victime de la mort. Agnès se réveille et découvre que le jumeau mourant est Hamnet et non Judith. Elle ne peut rien faire pour le sauver. Le deuxième récit du roman commence par la rencontre des parents de Hamnet. Son père est un professeur de latin et le fils d’un gantier peu recommandable, tandis que sa mère est la fille d’un yeoman décédé et d’un guérisseur forestier. Au moment où Agnès rencontre le professeur de latin, sa mère est morte, et elle est au service de sa belle-mère Joan, qui est intimidée par les capacités psychiques et de guérison d’Agnès. Lorsque Joan s’oppose à un mariage entre le tuteur latin et Agnès, le couple a des relations sexuelles. Leur union aboutit à une grossesse et à un mariage précipité que John, le père du tuteur latin, favorise car cela diminue sa dette envers le yeoman décédé. Agnès va vivre avec le précepteur de latin et sa famille dans la ville de Stratford. Conformément aux conseils de sa mère décédée, elle donne naissance à son premier bébé, Susanna, dans la forêt. Au fil du temps, Agnès acquiert une réputation pour ses pouvoirs de guérison. Cependant, lorsqu’Agnès est enceinte de son deuxième bébé, elle est troublée par son incapacité à deviner le sexe de l’enfant et par l’agitation et la dépression de son mari. Elle sent qu’il doit s’éloigner de l’enfermement de Stratford et se rendre à Londres. Agnès prévoit à l’origine de le suivre là-bas après son accouchement. Quand Agnès donne naissance à des jumeaux, Hamnet et Judith, elle a peur, en raison du sentiment psychique qu’elle n’était censée avoir que deux enfants et non trois. Elle décide qu’elle doit s’opposer au destin et assurer la survie de ses trois enfants. Comme Judith est une enfant fragile, Agnes soutient que Londres la tuerait, et elle décide donc qu’ils resteront à Stratford. Par la suite, les enfants grandissent séparés de leur père, qui devient un dramaturge de plus en plus performant. La dernière partie du roman raconte les conséquences de la mort de Hamnet. Alors qu’une Agnès dévastée pleure son fils à la maison, son mari sent qu’il doit échapper à son chagrin à Londres. Bien qu’il visite encore périodiquement la maison et acquiert une plus grande maison pour sa femme et ses filles restantes, il s’éloigne d’eux et est infidèle à Agnès. Quelques années plus tard, lorsqu’Agnès apprend qu’il a écrit une pièce portant le nom de leur fils décédé, elle est horrifiée. Déterminée à voir le travail, elle trouve que la pièce est le moyen pour son mari de ressusciter Hamnet et de se consoler de la perte d’un enfant.
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