"La nounou parfaite" de Leïla Slimani Automatique traduire
«The Perfect Nanny» est un thriller écrit par la journaliste et auteure franco-marocaine Leïla Slimani. Publié en 2016, le roman s’inspire des meurtres en 2012 de deux enfants américains blancs à New York par leur gardien, un citoyen américain naturalisé né en République dominicaine. Slimani réinitialise le récit à Paris, en France, et la nounou qu’elle dépeint est une femme française d’origine et blanche. Slimani recadre le crime pour explorer les thèmes du racisme, du classicisme et du sexisme en relation avec la maternité et les soignants. «La nounou parfaite» a remporté le prix Goncourt, la plus haute distinction littéraire française. Ce guide d’étude fait référence à la traduction 2018 de Sam Taylor, publiée par Penguin Books. Le titre français original est «Chanson Douce» (2016).
Avertissement sur le contenu : "The Perfect Nanny" dépeint la violence (meurtre/infanticide), la violence conjugale et la maltraitance des enfants. Les thèmes du racisme, du sexisme et du classisme sont répandus. «The Perfect Nanny» est racontée par un narrateur omniscient à la troisième personne. Il s’ouvre sur une scène choquante d’une nounou, Louise, tuant les deux enfants dont elle s’occupe, Adam et Mila. La majeure partie du reste du livre est un flashback, remontant à un an avant le meurtre et suivant les événements qui y ont conduit. Un an avant les meurtres, Paul et Myriam Massé, recherchent une nounou pour leurs enfants, Adam et Mila. Bien que Myriam soit restée à la maison avec les enfants jusqu’à présent, elle a hâte de reprendre sa carrière d’avocate. Elle n’aime pas être femme au foyer ou mère au foyer. Cependant, elle est également nerveuse à l’idée de confier ses enfants aux soins de quelqu’un d’autre. Après avoir rejeté plusieurs candidats stéréotypés comme nounous (immigrés, femmes de couleur, francophones non natifs), Paul et Myriam engagent Louise. Louise est soignée, polie et est de langue maternelle française. Elle est, pour Paul et Myriam, la «nounou parfaite». Louise se révèle rapidement indispensable à la maison Massé. Elle ne s’occupe pas seulement des enfants. Elle cuisine également, nettoie et répare des objets dans la maison. Elle est prête à venir tôt et à rester tard. Elle finit même par dormir au foyer Massé une à deux nuits par semaine. Paul et Myriam décident d’emmener Louise en vacances avec eux en Grèce, se disant qu’elle peut s’occuper des enfants et qu’ils peuvent passer des vacances plus reposantes sans se soucier des enfants. La tension surgit pendant les vacances lorsque Louise révèle qu’elle ne sait pas nager et ne peut donc pas aller à la mer avec les enfants. Paul est agacé par la révélation mais se charge d’apprendre à nager à Louise. C’est le premier moment significatif où Paul et Myriam sont obligés de reconnaître et de confronter les différences de classe entre eux et Louise. Au fur et à mesure que le récit progresse, de tels moments de tension deviennent plus fréquents. Le racisme, le classicisme et les disparités socio-économiques informent souvent ces moments de tension. Myriam déteste que Louise refuse de gaspiller de la nourriture, économisant jusqu’au dernier morceau, mais Louise ne peut pas laisser les choses se perdre. La famille Massé reçoit un avis du bureau des impôts leur indiquant qu’ils doivent saisir le salaire de Louise car elle doit des arriérés d’impôts. Ils sont irrités lorsqu’ils sont confrontés aux problèmes d’argent personnels de Louise. Louise balaie la situation comme s’il s’agissait d’une erreur, ne voulant pas révéler la profondeur de ses charges financières. Alors que les tensions montent dans la maison Massé, le récit révèle des bribes des antécédents de Louise. Louise avait un mari violent, Jacques. Sa fille, Stéphanie, s’est enfuie de chez elle. Elle a des dettes, qu’elle a héritées de Jacques. Elle n’a ni amis ni famille sur qui compter, à part une seule connaissance, une autre nounou qu’elle rencontre au parc, Wafa. Louise a également des antécédents de lutte avec sa santé mentale; elle recevait auparavant des soins de santé mentale à l’hôpital Henri-Mondor. Louise tue Adam et Mila, bien que le roman ne dépeint pas le meurtre lui-même. Le dernier chapitre passe à un épilogue, raconté du point de vue du capitaine Nina Dorval, la détective enquêtant sur le meurtre. Bien qu’il ait décidé de retracer soigneusement les événements de la journée qui ont précédé les violences, Dorval ne comprend pas pourquoi Louise a tué les enfants,
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