"La gestion du deuil" de Bharati Mukherjee Automatique traduire
«La gestion du deuil» est une nouvelle de Bharati Mukherjee. Il a été publié en 1988 dans le cadre de sa collection intitulée «The Middleman and Other Stories». Il est également apparu dans «The Best American Short Stories» de 1989 et dans «The Best American Short Stories of the Eighties».
«The Management of Grief» est racontée du point de vue de Shaila Bhave, une veuve indienne d’âge moyen et immigrante au Canada. Elle a récemment perdu son mari Vikram et ses deux fils Vinod et Mithun dans un accident d’avion, que l’on pense être le résultat d’une attaque terroriste sikh. L’histoire s’ouvre dans la maison de Bhave à Toronto, maintenant remplie de ses voisins et compagnons de deuil. Ils viennent d’apprendre l’accident d’avion ; Bhave a reçu du Valium pour gérer son choc, et elle se sent engourdie mais pas calme. Elle tolère ses voisins bien intentionnés et compatit avec son ami et voisin Kusum, qui a perdu la majeure partie de sa famille dans l’accident. Il ne reste que sa fille capricieuse Pam et Kusum est incapable de cacher sa déception d’avoir perdu sa fille plus sage. Bhave est approché par Judith Templeton, une jeune fonctionnaire du gouvernement canadien, d’agir comme agent de liaison et traducteur pour son groupe de personnes en deuil. Templeton veut aider le groupe à mettre de l’ordre dans ses affaires et à poursuivre sa vie. Elle confond le comportement composé de Bhave, provoqué par le choc et le Valium, pour un véritable sang-froid, et dit à Bhave qu’elle a entendu dire qu’elle est un pilier de la communauté. Bhave accepte à contrecœur d’aider Templeton, tout en reflétant que parmi sa propre communauté, son affect calme n’est pas une marque de maturité, mais d’étrangeté. Le titre de l’histoire vient de la conception de Templeton de la «gestion du deuil» - sa conviction que le deuil se déroule par étapes ordonnées et qu’il s’agit d’une émotion à contrôler plutôt qu’à laquelle il faut céder. Bhave et son groupe de personnes en deuil s’envolent ensuite pour l’Irlande, où ils doivent identifier les restes de leurs familles, car l’avion s’est écrasé près de la côte irlandaise. Les restes de la propre famille de Bhave n’ont pas encore été retrouvés. Elle visite la côte avec Kusum et avec le Dr Ranganathan, une autre personne en deuil, qui a également perdu toute sa famille dans l’accident. Malgré sa perte, le Dr Ranganathan maintient une attitude optimiste et pragmatique. Il suggère à Bhave qu’il est possible que certains survivants de l’accident aient pu nager vers la sécurité, remplissant brièvement Bhave d’espoir, car ses fils étaient de bons nageurs. Le Dr Ranganathan accompagne plus tard Bhave à un entretien avec un policier, qui pense avoir identifié son fils aîné, Vinod. Elle ne reconnaît pas Vinod d’après la photographie qu’il lui montre, bien qu’il y ait une forte probabilité que ses traits aient été tellement déformés par la noyade qu’elle ne veuille pas le reconnaître. Les personnes en deuil s’envolent alors d’Irlande vers l’Inde, où ils rendent visite aux familles qu’ils ont laissées derrière eux, lors de leur migration au Canada, et reprennent certains de leurs vieux rituels oubliés : «Nous jouons au bridge contractuel dans des clubs de gymkhana poussiéreux. Nous montons des poneys trapus sur des sentiers de montagne friables». Les parents riches et âgés de Bhave sont progressistes et rationnels, et ne croient pas aux esprits ni aux rituels mystiques. Alors qu’elle est dans un temple avec sa mère, elle est «visitée» par son mari, visite qu’elle cache à sa mère. Cependant, cette visite est un signe pour elle qu’elle doit retourner au Canada et reprendre son ancienne vie. Entre-temps, les autres personnes en deuil du groupe de Bhave ont toutes fait face à leur chagrin de différentes manières. Kusum décide de rester en Inde et de devenir un adepte de l’ashram. Le Dr Ranganathan trouve un emploi au Texas, où il prévoit de ne parler à personne de l’accident, bien qu’il ne puisse toujours pas se résoudre à vendre son ancienne maison familiale. Une fois au Canada, Bhave retrouve Judith Templeton. Interrogé par Templeton pour rencontrer un couple sikh âgé en deuil, Bhave ne parvient pas à les convaincre qu’ils ont besoin de l’aide du gouvernement. Elle est aussi découragée de se rendre compte qu’elle se méfie désormais d’eux parce qu’ils sont sikhs : «Je me raidis maintenant à la vue des barbes et des turbans». La rencontre amène Bhave à rejeter à la fois Templeton et le rôle que Templeton lui a assigné. L’histoire se termine sur une note équivoque, Bhave ayant commencé une nouvelle vie de veuve et emménagé dans un nouvel appartement au centre-ville. Si elle a en quelque sorte suivi les conseils de Templeton en matière de «gestion du deuil», elle reste en communion avec sa famille. Dans la scène finale de l’histoire, elle a ce qu’elle décrit comme une dernière visite de sa famille, dans un parc du centre-ville de Toronto. Elle pose ensuite son paquet de courses sur un banc de parc et commence à s’éloigner dans une direction aléatoire.
- «The Emperor of All Maladies: A Biography of Cancer» by Siddhartha Mukherjee
- «Jasmine» by Bharati Mukherjee
- «The Map of Love» by Ahdaf Soueif
- «The Mark Of Athena» by Rick Riordan
- «The Man In The High Castle» by Philip K. Dick
- «The Martian Chronicles» by Ray Bradbury
- «The Man In The Black Suit» by Stephen King
- «The Martian» by Andy Weir
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