"La course de Raymond" de Toni Cade Bambara
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L’auteure américaine, éducatrice, cinéaste et militante des droits civiques Toni Cade Bambara a publié sa nouvelle «Raymond’s Run» en 1971. Elle est apparue pour la première fois dans un recueil édité par Bambara, «Tales and Short Stories for Black Folks», et plus tard dans son premier recueil de nouvelles, «Gorilla, My Love» en 1972. Pendant cette période, Bambara est devenue importante dans l’espace littéraire contemporain des femmes noires, devenant une écrivaine et éditrice remarquable aux côtés de contemporaines telles que Toni Morrison et Alice Walker. En 1970, Bambara (qui publiait alors sous le nom de Toni Cade) a innové en éditant «The Black Woman», une anthologie qui explorait les questions de race, de sexe, de politique et bien plus encore dans le contexte de la féminité et de la féminité noires. La collection comprenait des poèmes originaux, des essais et des nouvelles rédigés par les écrivaines noires les plus célèbres de l’industrie, notamment des écrivaines et militantes influentes telles qu’Audre Lorde et Grace Lee Boggs.
«Raymond’s Run» est raconté du point de vue à la première personne de Hazel Elizabeth Deborah Parker, connue dans sa communauté sous le nom de «Squeaky». Squeaky – un nom qui fait référence à sa voix grinçante caractéristique – est une jeune fille noire qui a grandi à Harlem dans les années 1970. Dans sa famille de cinq personnes, chaque personne a un travail. La seule responsabilité de Squeaky est de s’occuper de son frère aîné, Raymond, «ce qui suffit» (paragraphe 1). Raymond a une déficience intellectuelle. En plus d’être le soignant et le protecteur de Raymond, Squeaky est un coureur passionné et confiant. En compétition, «personne ne peut me battre et c’est tout» (paragraphe 3). Contrairement à sa camarade de classe, Cynthia Proctor, qui ne veut jamais que quiconque sache à quel point elle travaille dur pour être bonne dans les choses, Squeaky est fière des efforts qu’elle déploie pour devenir coureuse. La veille du festival du 1er mai – où elle participera au relais du quart de mètre dans le cadre des festivités – Squeaky équilibre ses devoirs de soignante et sa passion en pratiquant ses exercices de respiration tout en se promenant dans les rues de Harlem avec Raymond en remorquage. Au cours de leur voyage, Squeaky croise Gretchen, une rivale de l’école qui participera également au relais, et les deux amis de Gretchen qui étaient autrefois proches de Squeaky. Squeaky ne veut pas céder à leurs tentatives de la distraire et insiste sur le fait que Gretchen mangera sa poussière pendant la course. Le jour de la course, Squeaky arrive délibérément en retard au festival, choisissant de sauter la partie May Pole dance, un événement auquel sa mère veut toujours qu’elle participe avec les autres filles, mais que Squeaky reconnaît n’est pas pour elle. Lorsque Squeaky participe à la course avec son professeur, M. Pearson, elle insiste pour qu’il l’appelle par son vrai nom, Hazel Elizabeth Deborah Parker, au lieu de son surnom. M. Pearson laisse entendre que Gretchen est une adversaire digne et suggère que Squeaky lui permette de gagner cette année. Cependant, Squeaky refuse de considérer cette proposition ; elle a travaillé dur pour gagner cette course et c’est exactement ce qu’elle compte faire. Au milieu de la course, Squeaky remarque Raymond de l’autre côté de la barrière courant avec les concurrents. Squeaky est tellement captivée par la vue de son frère courir que cela l’arrête presque dans son élan. Pendant que les juges délibèrent pour déterminer qui remportera la première place, Squeaky est accueilli par Raymond. Elle se rend compte qu’il a le potentiel pour devenir un bon coureur et que si la course à pied ne fonctionne pas pour elle, elle se fera un plaisir de l’entraîner à la place. Squeaky remporte la première place et Gretchen arrive juste derrière. Malgré leurs différences, ils partagent un moment de respect mutuel, chacun s’adressant un véritable sourire après l’annonce.
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