« Les Sorcières » de Roald Dahl
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« Les Sorcières » est un roman fantastique pour enfants de l’auteur britannique Roald Dahl. Publié en 1983, l’histoire a été adaptée au théâtre, au radiodiffuseur, à l’opéra et au cinéma en 1990 avec Anjelica Huston, que Dahl a détesté. En 2012, le « School Library Journal » a classé le livre à la quatre-vingt-unième place des meilleurs livres pour enfants de tous les temps lors d’un sondage. Un narrateur anonyme, connu uniquement sous le nom de « le garçon », s’installe en Norvège chez sa grand-mère après la mort de ses parents dans un accident de voiture. Là, il est captivé par ses histoires, en particulier celle des sorcières tueuses d’enfants. Lui racontant qu’elle est une ancienne chasseuse de sorcières, elle lui explique comment les identifier grâce à leur crâne chauve, leurs griffes et leur absence d’orteils. Les parents du garçon lui ont légué leur maison par testament, de sorte que le garçon et sa grand-mère retournent vivre en Angleterre. Sa grand-mère l’avertit que les sorcières anglaises sont notoirement maléfiques, transformant souvent les garçons en créatures méprisées afin que les autres adultes les tuent. Elle lui apprend que, bien que les sorcières des autres pays se ressemblent, elles n’ont pas de contact entre elles. Une dirigeante, la Grande Sorcière, visite le conseil des sorcières de chaque pays. Alors que le garçon est dans sa cabane dans les arbres, une femme en noir lui sourit étrangement. Elle lui offre un serpent pour l’inciter à descendre, mais il la prend pour une sorcière. Il attend là-haut que sa grand-mère vienne le chercher. Ils décident d’être particulièrement sur leurs gardes, et le garçon observe chaque femme avec une attention particulière. Le garçon et sa grand-mère prévoient de passer des vacances en Norvège, mais la grand-mère tombe malade et, à la place, ils se rendent dans un hôtel de luxe où ils remarquent une réunion de la « Société royale pour la prévention de la cruauté envers les enfants ». Le garçon découvre qu’il s’agit de la réunion annuelle des sorcières lorsqu’il remarque une des femmes se gratter le crâne chauve sous une perruque. Une jeune femme monte sur scène et retire son masque, révélant qu’elle est la Grande Sorcière. Elle exprime son mécontentement face aux progrès des sorcières anglaises et exige que davantage d’enfants soient tués. Elle annonce son plan : les sorcières doivent toutes acheter des confiseries avec de l’argent imprimé par sa machine magique et distribuer gratuitement des bonbons imprégnés d’une potion magique qui transformera les enfants en souris à une heure précise.
Ensuite, leurs professeurs et leurs parents tueront les enfants transformés en souris sans le savoir. La Grande Sorcière fait une démonstration de la potion sur Bruno Jenkins, un garçon qu’elle a attiré à la réunion avec du chocolat. Les sorcières remarquent que le narrateur les observe et le coincent. Elles lui donnent la potion et il se transforme en souris. En tant que souris, le narrateur conserve sa conscience et sa voix. Il retrouve Bruno et, ensemble, ils vont voir sa grand-mère et lui expliquent ce qui s’est passé. Il a l’idée de mettre la potion dans la nourriture des sorcières, les transformant ainsi en souris. Il vole une fiole de potion dans la chambre de la Grande Sorcière. Bruno tente de retourner auprès de sa famille, mais sa mère a peur des souris, ce qui échoue. La grand-mère emmène le narrateur et Bruno au réfectoire, où ils arrosent de potion la soupe aux pois destinée aux sorcières. Un cuisinier repère les souris et coupe la queue du garçon avant qu’ils ne retournent auprès de sa grand-mère. En quelques minutes, les sorcières se transforment en souris, déclenchant une véritable frénésie dans l’hôtel. Toutes les sorcières d’Angleterre, ainsi que la Grande Sorcière, sont tuées par le personnel et les clients de l’hôtel. De retour chez eux, le narrateur et sa grand-mère élaborent un plan pour anéantir toutes les sorcières du monde. Ils se rendront chez la Grande Sorcière en Norvège, la transformeront et ses assistantes en souris, puis lâcheront des chats pour les tuer. De là, le narrateur et la grand-mère utiliseront les informations du château sur les sorcières du monde, ainsi que la machine à imprimer de la monnaie magique, pour toutes les anéantir. Dans une révélation douce-amère, la grand-mère informe le garçon qu’en tant que souris, il ne vivra probablement pas plus de neuf ans. La grand-mère est assez âgée, alors le garçon accepte son sort. Il est heureux de savoir qu’il ne survivra pas à sa grand-mère, car il ne veut ni ne connaît personne d’autre pour prendre soin de lui. Bien que le livre soit considéré comme un classique, certains critiques ont critiqué « Les Sorcières » pour son sexisme. Certaines bibliothèques ont interdit le livre en raison de sa misogynie perçue, estimant qu’il incite les garçons à se méfier des femmes qui cachent des personnalités manipulatrices derrière une belle façade.
Cependant, d’autres critiques considèrent l’utilisation de masques comme un motif important qui soutient la morale selon laquelle les apparences extérieures ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être, en particulier lorsqu’il s’agit de personnes de pouvoir.
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