Retable de Dijon, Melchior Broederlam:
Analyse, Interprétation
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La description
Nom : "Le retable de Dijon"
Date : 1394-99
Artiste : Melchior Broederlam (c.1350-1411)
Moyen : Détrempe sur panneau
Genre : Art chrétien
Mouvement : Peinture flamande
Lieu : Musée des Beaux-Arts, Dijon, France.
Pour l’analyse et l’explication d’autres images importantes de la Renaissance, voir: Tableaux célèbres analysés (1250-1800).
APPRÉCIATION D’ART
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Le retable de Dijon est une œuvre importante de Melchior Broederlam, né à Ypres, l’un des premiers Peintres flamands dont nous connaissons le nom, et un pionnier important de la Renaissance néerlandaise (1430-1580). Un artiste très polyvalent, connu pour son art du vitrail et orfèvrerie, ainsi que son Art biblique, La principale contribution de Broederlam était de combiner la décoration et le symbolisme de Art gothique international, avec le naturalisme italien peinture pré-Renaissance du trecento. Ses réalisations seraient bâties et raffinées par le grand Jan van Eyck, dans la première moitié du 15ème siècle.
Commandé à l’origine par Philippe le Hardi (1342-1404), duc de Normandie, pour l’abbaye chartreuse de Champmol, près de Dijon, le retable de Dijon a été sculpté dans le bois par le sculpteur flamand Jacques de Baerze (1340-1405). Broederlam avait pour tâche de décorer les ailes du retable avec peintures sur panneaux – les thèmes choisis étant: dans le panneau de gauche, l’Annonciation et la Visitation ; dans le panneau de droite, La présentation du Christ et La fuite en Égypte. Les trois premières scènes sont décrites dans l’Évangile de saint Luc; le quatrième apparaît dans saint Matthieu. Broederlam, cependant, apporta un certain nombre de modifications au récit biblique, introduisant de nouveaux symboles assez obscurs dans la composition.
Le retable de Dijon a le fond d’or conventionnel – une convention standard issue de Art byzantin – qui symbolise le paradis, le royaume de l’âme. Malgré la familiarité de l’artiste avec les idées de art proto-renaissance, son utilisation de perspective est très primitif, bien qu’il y compense largement par son utilisation sophistiquée de la lumière et des ombres, qui crée une merveilleuse sensation de profondeur dans les images. Les détails du fond du paysage rappellent les peintures religieuses du XIVe siècle produites par le École siennoise ainsi que par Giotto dans son fresques pour l’église supérieure à Assise.
Quelques autres détails méritent d’être enregistrés. Dans le panneau de gauche, le peintre fait abstraction du style strict et solennel normalement utilisé pour représenter ces scènes. Il choisit plutôt une approche colorée avec une quantité importante de détails. Inspiré par l’italien peintures religieuses Broederlam tente de représenter plusieurs bâtiments de manière réaliste – la première fois que cela a été tenté dans l’art flamand. En fait, les détails architecturaux occupent presque toutes les deux scènes. Ce détail est peint avec délicatesse selon plusieurs points de vue et n’adhère pas à une méthode de perspective. Les figures de Broederlam annoncent également une innovation dans le domaine de l’art: l’Ange de l’Annonciation, par exemple, affiche une présence physique et une présence jamais vues auparavant. Il tient une banderole tourbillonnante avec des mots de salutations à Marie. La cruche avec un lis blanc dominant le premier plan symbolise sa virginité.
Pendant ce temps, le panneau de droite montre les caractéristiques de Illuminations gothiques internationales du jour. Le paysage opulent (inspiré de la peinture italienne) avec une scène de genre – Joseph est représenté buvant à la bouteille – est plutôt inhabituel pour les retables. Cependant, la représentation réaliste et les nuances délicates de couleur surpassent tout peinture miniature trouvé dans les livres. L’extension continue du paysage du premier plan au second plan est une autre innovation.
Interprétation d’autres peintures du 14ème siècle
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