Mona Lisa, Leonardo da Vinci:
Analyse, interprétation
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Mona Lisa.
Par Leonardo da Vinci.
Portrait emblématique de la
Renaissance italienne,
et l’un des
Les plus belles peintures de tous les temps.
La description
Peinture : Mona Lisa
Date : 1503-06
Artiste : Léonard de Vinci (1452-1519)
Medium : huile sur bois
Genre : Portrait Renaissance
Mouvement : Haute renaissance
Musée : Persienne, Paris.
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Valeur supérieure à 1 milliard de dollars, la Mona Lisa, peut-être le plus grand trésor de Art de la Renaissance, est l’un des nombreux chefs-d’œuvre de Peinture haute renaissance logé au Louvre. La peinture est connue des Italiens sous le nom de La Gioconda, les Français l’appellent La Joconde. Le travail est sans doute le plus bel exemple de portrait d’art et l’un des plus grandes peintures de la Renaissance des 15ème et 16ème siècles.
En dépit d’être le plus célèbre La peinture dans le monde, la Mona Lisa n’est – comme toutes les œuvres de Leonardo – ni signée ni datée. Son titre provient de la biographie de Léonard écrite par le peintre et biographe maniériste du XVIe siècle. Giorgio Vasari (1511-1574) et publié vers 1550, où il signale son accord pour peindre le portrait de Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo, un dignitaire florentin et un riche négociant en soie. Vasari a également mentionné que Leonardo employait des musiciens et des troubadours pour la divertir, ce qui pourrait expliquer son sourire énigmatique. Comme d’habitude, Leonardo a tergiversé sans cesse sur le tableau – notamment la position des mains du sujet – et a continué à travailler dessus pendant 20 ans. Malheureusement, La Gioconda est devenue si célèbre et si précieuse qu’il est presque impossible de la saisir plus rapidement qu’elle, car elle est impénétrable dans le Louvre derrière le verre antireflet de son coffre de sécurité à température contrôlée.
Plus d’analyse de Mona Lisa
Le portrait montre le sujet assis droit et de côté sur une chaise, le visage et la poitrine légèrement tournés vers le spectateur: une posture dérivée de l’image "pyramidale" utilisée pour représenter une Madone assise. Son bras gauche est confortablement assis sur l’accoudoir de la chaise et est serré par la main de son bras droit qui la traverse devant. La position légèrement protectrice de ses bras, ainsi que de l’accoudoir, crée un sentiment de distance entre l’utilisateur et le spectateur.
Le paysage de fond derrière la garde d’enfants a été créé à l’aide d’une perspective aérienne, avec son blues enfumé et aucun point de fuite clairement défini. Il donne à la composition une profondeur significative, bien que ses détails révèlent un net déséquilibre entre l’horizon rocheux (le plus élevé) à droite, par rapport aux plaines (plus basses) qui s’allongent à gauche. Ce déséquilibre ajoute à l’atmosphère légèrement surréaliste de la photo.
Une autre caractéristique légèrement surréaliste de la Mona Lisa est son manque de sourcils et de cils. Ce n’était pas un acte délibéré de l’artiste, les scans indiquant qu’à l’origine elle avait reçu les deux. Il est possible que le pigment de couleur utilisé pour ces traits du visage a depuis disparu ou a été enlevé par inadvertance pendant le nettoyage.
La Joconde illustre la contribution de Leonardo à l’art de la peinture à l’huile, à savoir sa maîtrise de sfumato . Cette technique picturale implique une transition en douceur, presque imperceptible, d’une couleur à l’autre, au moyen de dégradés tonaux ultra-subtils. Évidemment tout au long du tableau, l’utilisation de sfumato par Leonardo est particulièrement visible dans le contour doux du visage de Lisa Gherardini, autour des yeux et de la bouche. C’était une technique de peinture à l’huile qu’il avait déjà démontrée avec beaucoup de succès La vierge des rochers (1483-5).
L’impression générale créée par le portrait de Mona Lisa est celle d’une grande sérénité, enrichie par un air de mystère. La sérénité vient de la palette de couleurs atténuée, de la tonalité apaisante du sfumato et de l’harmonie créée par la pose en forme de pyramide et le drapé discret de la garde d’enfants. Le mystère provient d’un certain nombre de facteurs: premièrement, son demi-sourire énigmatique; deuxièmement, son regard, dirigé vers la droite du spectateur; ses mains qui ont une qualité légèrement irréelle, sans vie – presque comme si elles appartenaient à un corps différent.
Créé par l’un des plus grands Maîtres Anciens dans l’histoire de l’art, la Mona Lisa est un merveilleux exemple de la Haute Renaissance esthétique du début cinquecento et est devenu une icône incontestable de la culture occidentale: un fait reconnu par Marcel Duchamp (1887-1968), père de l’art moderne, dans sa parodie intitulée LHOOQ
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