Robert Campin: peintre religieux flamand Automatique traduire
Un des plus beaux Artistes de la Renaissance nordique, l’œuvre de ce peintre néerlandais, parfois aussi connu comme le Maître de Flemalle, ou le Maître de Mérode, s’articule autour de deux panneaux triptyque (maintenant à Francfort, Stadelsches Kunstinstitut) qui venait du château de Flemalle près de Liège. Les tentatives d’identification du maître de Flemalle ont donné lieu à une controverse qui n’éclate que de temps en temps. Trois Peintres flamands ont été suggérées au fil des ans – Roger van der Weyden, Jacques Daret et Robert Campin – mais l’opinion savante admet à présent que Campin et le Maître de Flemalle ne font qu’un seul et même malgré l’absence de preuve concluante. Campin était un peintre de Tournai dans l’atelier duquel Roger van der Weyden et Jacques Daret travaillèrent entre 1426 et 1432. peinture à l’huile aussi bien que détrempe, il est considéré comme l’un des grands pionniers Maîtres Anciens du début Peinture flamande.
Le retable de dévotion appelé Le triptyque Seilern (Mise au tombeau) (1410, Courtauld Institute Gallery) semble être la première œuvre de l’artiste: elle comprend une sépulture et une résurrection, un donateur agenouillé au pied du Golgotha. C’est une composition compliquée caractérisée par de fines silhouettes, très gracieuses et Gothique international, et une continuité de volumes accentués par les plis lourds et massifs des draperies.
Travail mature
L’originalité et la puissance de Robert Campin sont particulièrement évidentes dans ses œuvres de maturité. Le panneau représentant le méchant voleur (Frankfurt, Stadel. Inst.) Est le fragment supérieur du panneau de droite d’un grand triptyque consacré au thème de la Déposition, une œuvre dont la forme est connue à travers une copie ancienne du Walker Art. Galerie, Liverpool. La figure sur la croix est brutale dans son réalisme, avec ses muscles tendus et ses plaies atroces. Le tout est accentué par le rythme staccato des contours, qui se détachent sur un fond doré. L’expressivité est poussée jusqu’à la laideur et se voit sur les visages des deux autres personnages, qui sont d’autant plus frappants que leur modélisation puissante leur donne une qualité presque sculpturale. Les deux flamands peintures sur panneaux Les personnages de la Vierge avec l’enfant et de Sainte Véronique sont placés sur une pelouse parsemée de fleurs symboliques et devant un drap damassé qui les isole dans un espace restreint. Il y a une vigueur expressive à leur sujet qui anime également le grisaille de la Trinité sur le revers du panneau de St Veronica.
Dans les petites œuvres, le caractère monumental cède tout naturellement à la qualité d’expression. Un La peinture, un panneau du triptyque retable dans le Prado illustre la différence de genre. Au revers, St James the Great et Ste Claire, qui ont travaillé dans des statues en niche, sont semblables à des grisailles, mais donnent un avant-goût d’une méthode d’exécution plus raffinée. Le Mariage de la Vierge est représenté avec une richesse de détails caractéristique. L’œuvre est animée de figures dont certains visages sont tordus en grimaces bordant le grotesque.
Travail en retard
Ce goût pour l’anecdote ne montre aucun signe d’affaiblissement dans ce que l’on suppose être les œuvres les plus récentes, mais ici, les éléments non essentiels sont éliminés pour parvenir à une vision plus synthétique. Le musée de la Nativité à Dijon contient l’un des premiers paysages nordiques. Un soin particulier a été pris pour unifier les figures placées devant l’étable à l’arrière-plan, en partie par l’artifice d’une route sinueuse, en partie par la diffusion uniforme de la lumière. Les rares arbres qui bordent la route sont repérés par une lumière blanche qui évoque singulièrement les jours d’hiver dans les Pays-Bas et l’ensemble constitue un pas décisif dans le nouveau réalisme.
La même vision se cache derrière Retable merode (1425, New York, Cloisters), l’un des plus célèbres de Campin peintures religieuses, réalisée à peu près à la même époque que les fresques de Masaccio dans la chapelle Brancacci. La scène montre un intérieur dans lequel chaque détail est analysé avec soin. Les objets de tous les jours sont traités avec une perspicacité poétique, même si leur inclusion serait de toute façon justifiée par des raisons symboliques. Dans le panneau de droite, St Joseph est représenté comme un simple menuisier travaillant dans son magasin, qui s’ouvre sur la place de la ville. Sur son établi, à côté d’objets familiers, se trouve une souricière. La Vierge à l’écran de cheminée (London, NG) montre la Vierge en train d’ allaiter son bébé, assise sur un banc contre la cheminée; elle est protégée de la chaleur du feu par un écran en osier qui forme une sorte de halo naturel autour d’elle.
Ce même amour des scènes intimes a amené le maître de Flemalle à représenter, sur un volet d’une petite diptyque à l’Ermitage, la Vierge assise et se réchauffant près du feu, l’enfant nue sur ses genoux. Liée à cette composition, une représentation de la Trinité est conçue selon une formule parfois appelée «trône de grâce»: Dieu le Père, assis sur son trône, tient le Christ mort dans ses bras, tandis que la colombe de le Saint-Esprit est perché sur l’épaule du Christ. Une autre version, plus ou moins de la même taille et sur le même thème (Musée de Louvain), est peut-être aussi du Maître de Flemalle, ou du moins de son atelier, mais elle a été sérieusement endommagée. Ces deux œuvres sont des variations de la composition peinte au revers de la rue Veronica de Francfort.
Sur un petit panneau, maintenant au musée d’Aix-en-Provence, Campin a représenté, dans une composition à laquelle il est souvent revenu, la Vierge et l’Enfant assise sur un trône dans le ciel, les pieds sur une lune en forme de croissant, selon le vision de l’Apocalypse. Ici, un moine est agenouillé sur le sol, entre saint Pierre et saint Augustin.
Portrait
Plusieurs exemples de portrait d’art ont été attribués au Maître de Flemalle. Parmi ceux-ci, on trouve un couple représentant un homme et une femme (Londres, NG), un musicien (collection privée) et Robert de Masmines (deux versions, l’une à Berlin-Dahlem, l’autre à Lugano, Thyssen Collection). Ils sont frappants par l’attention portée aux visages et par la précision des détails. Le dernier ouvrage encore en existence, et le seul à être daté, est un triptyque dont il ne reste que les ailes (Prado). Commandé en 1438 par Heinrich Werl, chef de province des frères franciscains de Cologne, il montre le donateur présenté par saint Jean l’évangéliste à la figure de sainte Barbara assise à la lecture. C’est un travail plus souple, moins violent, avec une lumière plus épanouie et un relief plus délicat, qui révèle les influences des contemporains de Campin, ainsi que celles des artistes plus jeunes, comme Jan van Eyck (1390-1441) – déjà célèbre pour des œuvres telles que Retable de Gand (1425-1432, cathédrale St Bavo), et le complexe Arnolfini Portrait (1434, Galerie nationale, Londres). Voir aussi les œuvres de Petrus Christus (c.1410-75), le disciple le plus important de van Eyck.
Réputation
Les compositions du Maître de Flemalle / Robert Campin étaient très estimées et fréquemment copiées. Certains, en fait, ne sont connus que par des copies. Parmi ceux-ci: la Vierge et l’Enfant dans une abside, une messe de saint Grégoire, l’Adoration des mages, La vengeance de Thomyris, Jael Slaying Sisara, Saint Luc peignant la Vierge, une Vierge et l’Enfant avec des saints et des donateurs, Crucifixion. Cet art puissant ne pourrait jamais être classé parmi les œuvres juvéniles de Roger van der Weyden à moins d’assumer un changement radical d’esprit à un moment de sa vie. (Mais voir Weyden’s Descente de la croix 1435). Ces œuvres ne cherchent en aucun cas à faire correspondre la finesse de Roger ni l’harmonie de lignes souples et bien équilibrées. Le Maître de Flemalle est un artiste plasticien qui cherche constamment un moyen d’expression plus puissant. Ses formes sont représentées par des rythmes hachurés qui excluent toute vraie grâce et prennent un air brutal et paysan. Sa contribution fut essentielle au développement de la peinture sur panneau aux Pays-Bas au XVe siècle et à la direction de Renaissance nordique La peinture.
On peut voir des peintures de Robert Campin (maître de Flemalle) dans certains des meilleurs musées d’art dans le monde.
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