La famille Bellelli, Edgar Degas:
Analyse
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La description
Nom: La famille Bellelli (1858-1867)
Artiste: Edgar Degas (1834-1917)
Moyen: Peinture à l’huile sur toile
Type: Portrait d’art
Mouvement: Art académique
Emplacement: Musée d’Orsay, Paris
Pour une interprétation d’autres images des 19e et 20e siècles, voir: Analyse des peintures modernes (1800-2000).
Contexte
Degas, de formation classique, comme son ami impressionniste Edouard Manet (1832-83), était un visiteur fréquent de la Musée du Louvre où il passa des heures à copier des œuvres du Maîtres Anciens. Également comme Manet, il était un homme indépendant et voyageait en Italie afin de faire l’expérience des peintures de l’artiste. Renaissance italienne de première main. C’est lors de son séjour à Florence qu’il peint The Bellelli Family, une femme très accomplie peinture de la figure pour un si jeune artiste. Fait intéressant, la photo n’a quitté l’atelier de Degas qu’un an environ avant sa mort, quand il l’a donnée à son revendeur. Paul Durand-Ruel (1831-1922) pour la garde. Il a été acheté en 1918 par la nation française pour 400 000 francs. Peint essentiellement dans un style académique, il ressemble peu à celui de Degas Portraits impressionnistes des danseuses et des femmes qui travaillent, bien qu’il ait l’aspect "arrêt sur image" de Degas – comme si les sujets étaient capturés dans un instantané photographique. Pour plus d’informations, veuillez consulter: Réalisme à impressionnisme (1830-1900).
NOTE: Les travaux importants de Degas incluent: Chevaux de course devant les stands (1866-8), La classe de ballet (1871-4), Absinthe (1876), Portraits à la Bourse (1879), Femmes repassant (1884), et Femme se peignant (1887-1890).
Ce travail – sans doute celui de Degas plus grands portraits – présente quatre de ses proches, à savoir: sa tante Laura (la sœur de son père), son mari italien Gennaro Bellelli (1812-1864) et leurs deux filles Giovanna (à gauche) et Giula (à droite). À l’origine, Degas avait l’intention de faire un portrait de tante Laura seule, mais à la fin il rassembla et regroupa sur une seule et même immense toile tous les portraits séparés pour lesquels il avait fait des études. Il a probablement été conçu comme un objet d’exposition, une suggestion étayée par son format exceptionnellement grand (79 x 98 pouces; 200 x 250 cm). Les bases dessin et esquisse car le portrait a été réalisé pendant que Degas séjournait avec sa famille à Florence en 1858-1849, lors de ses études de peinture à la Galerie des Offices, ainsi que lors d’une visite de retour plus courte en 1560. Ces travaux préparatoires comprenaient dessins au pastel, croquis à l’huile et un certain nombre de dessins au crayon. La photo était terminée plus tard, après le retour éventuel de Degas dans son studio parisien.
Le portrait est organisé très délibérément, chaque membre de la famille semblant isolé dans son propre espace. Tout le monde fait face dans des directions différentes, un seul regardant le spectateur. Les figures des deux filles, toutes deux vêtues de robes noires et de tabliers blancs, sont tournées vers le spectateur, tandis que leur mère adopte une posture à trois-quarts et une expression digne mais inflexible. Elle porte une robe noire en deuil pour son père, Hilaire Degas, récemment décédé et dont le visage apparaît dans le portrait encadré sur le mur derrière elle. Elle se tient avec une main posée maternellement sur l’épaule de Giovanna qui se tient à ses côtés. Son autre fille, Giulia, est assise sur une petite chaise au centre de la composition, à mi-chemin entre sa mère et son père. Ce dernier – un journaliste nationaliste italien exilé de Naples par les autorités autrichiennes à la suite de l’échec de la révolution de 1848 – est séparé de son épouse et de ses filles, son visage de profil et le dos au spectateur. Son détachement physique des autres est la façon dont Degas représente la discorde conjugale au sein de la famille Bellelli. Il est encadré par une cheminée et par un grand miroir qui reflète une partie de la pièce, rappelant vaguement Las Meninas par Diego Velazquez. Sur une note plus légère, Degas donne un bref aperçu du chien de la famille (en bas à droite) qui se dirige astucieusement vers le sud.
Dans sa correspondance, Degas reconnaît plusieurs influences dans la création de la famille Bellelli, notamment des œuvres du maître florentin. Botticelli, le peintre lyrique vénitien Giorgione et le portraitiste flamand Anthony van Dyck. Le portrait d’ Anne de Clèves (1539) réalisé par Hans Holbein ; des portraits d’Ingres, tels que Monsieur Bertin (1832); la famille de Charles IV (1800-1) par Francisco Goya ; Un homme de propriété (c.1850) de Honoré Daumier ; et après le dîner à Ornans (1848) de Gustave Courbet. Notez également les motifs complexes du papier peint et du revêtement de sol, rappelant la merveilleuse école de Peinture flamande de la fin du 14ème et 15ème siècle.
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