Canal St Martin, Alfred Sisley:
Analyse
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La description
Nom: Canal St Martin (1870)
Artiste: Alfred Sisley (1839-1899)
Moyen: Peinture à l’huile sur toile
Genre: Urbain peinture de paysage
Mouvement: Impressionnisme
Emplacement: Musée d’Orsay
Pour une interprétation d’autres images des 19e et 20e siècles, voir: Analyse des peintures modernes (1800-2000).
COMMENT COMPRENDRE
UNE PEINTURE PARTICULIÈRE
Voir: Comment apprécier l’art.
Contexte
Alfred Sisley, «l’oubli impressionniste», était – comme ses amis Claude Monet (1840-1926), Auguste Renoir (1841-1919) et Camille Pissarro (1830-1903) – un adepte de peinture en plein air, ce qui a facilité la capture du «moment fugace» de la lumière et de la couleur. Bien que n’ayant pas été inventé par les impressionnistes, il a été mis au point par des John Constable (1776-1837) et Richard Parkes Bonington (1802-28) (artistes dont les œuvres ont d’ailleurs été familières à Sisley au cours de ses quatre années passées en Angleterre de 1857 à 1861), ainsi École de Barbizon – ce sont les impressionnistes qui ont révolutionné son utilisation, et Peinture de paysage impressionniste qui a capturé l’imagination du monde.
NOTE: Malheureusement, Sisley est mort dans la pauvreté bien qu’il soit maintenant reconnu comme l’un des meilleurs paysagistes de sa journée. Pour trois de ses meilleures œuvres, voir le paysage d’été Chemin de la Machine, Louveciennes (1873); la scène brumeuse Matin brumeux (1874); et le paysage de neige Neige à Louveciennes (1878).
Les peintures de Paris par les impressionnistes furent nombreuses dans la période précédant peu la guerre franco-prussienne et les années suivantes. En accord avec leurs objectifs généraux, ils n’avaient généralement pas une approche topographique et n’avaient pas non plus cherché des vues plus anciennes ou plus pittoresques de la ville pour leur intérêt historique ou romantique. Ils ont ajouté à leur sentiment pour la nature – telle qu’exprimée dans les arbres, le ciel et la rivière – l’animation appartenant à une métropole qui, dans une certaine mesure, fournissait tout cela. Monet et Renoir se sont particulièrement attachés à rendre le mouvement des foules sur le fond des boulevards. Peut-être ont-ils pris l’exemple, pour commencer, parmi les divers groupes de l’Exposition universelle de Manet (1867, Galerie nationale, Oslo). Le Pont Neuf de Renoir (1872, National Gallery, Washington DC) a évolué de manière fascinante jusqu’aux personnages flous pris au fil du temps, boulevard des Capucines (Monet, 1874, Museum of Art de Nelson-Atkins). Kansas City, MO) indiquée à la première des Expositions impressionnistes (1874-1886). Sisley n’était pas aussi audacieux qu’eux dans l’inclusion des êtres humains, mais sa sensibilité à l’atmosphère est évidente dans une évocation aussi charmante de Paris que ce point de vue, l’un des deux qu’il exposa au Salon de 1870.
Sisley n’a pas peint autant de vues de la ville que d’autres Peintres impressionnistes et peut-être était-il celui qui préférait la campagne, tant pour lui-même qu’en tant que sujet à peindre; mais les légères ondulations du canal Saint-Martin et la douce gaieté du ciel sont des éléments de cette photo dont il a donné de nombreuses variations rurales.
Ce paysage représente un large tronçon du canal Saint-Martin, près du bassin de la Villette, à Paris. Les maisons et les entrepôts dominent le canal des deux côtés, tandis qu’au loin, au-delà de l’écluse et vers le centre-ville, des bâtiments se dressent dans la brume. Le canal est baigné de soleil qui, à en juger par les ombres, est presque à son comble. Mais une brise soufflante agite l’eau et maintient les températures basses, tandis qu’au-dessus de la tête, les nuages filent à travers le ciel bleu. Le manque relatif de feuilles sur les arbres et sur le sol suggère que la scène se déroule probablement au début du printemps.
Sisley capte le moment en utilisant une palette argentée de bleus et de gris, en épaississant la peinture pour obtenir les reflets de l’eau. Il aurait certainement certainement dessiné au préalable un aperçu de la composition et aurait peut-être terminé les bâtiments ombragés dans l’atelier, mais la fraîcheur de la lumière et ses reflets indiquent que le reste de la photo aurait été fait spontanément à l’extérieur, en plein air. Comme son ami Claude Monet, Sisley était bien conscient du contraste qu’il fallait créer en contrastant les zones fluides, comme l’eau ou le ciel) avec des installations telles que des ponts et des bâtiments. Dans cette composition agréable, il oppose la grande étendue d’eau aux lignes de bâtiments des deux côtés du canal, ainsi qu’au pont à écluses situé au bout. Les reflets du soleil à la surface du canal sont si réalistes qu’ils vous font plisser les yeux.
NOTE: Pour connaître l’histoire de l’impressionnisme français et des artistes du groupe qui l’a commencée, voir notre série en 10 parties commençant par: Impressionnisme: origines, influences.
Le canal St Martin a été peint à une époque où Sisley avait progressé dans un style moins aventureux au début, principalement influencé par Camille Corot (1796-1875) bien que, dans une certaine mesure, par Gustave Courbet (1819-1877) – à une technique mature portant l’empreinte indéniable du mouvement impressionniste déjà bien défini. Cela apparaît dans l’utilisation de couleurs brisées, l’importance donnée au bleu atmosphérique et la manière dont l’image est assemblée par la lumière ambiante. Les bâtiments et les figures ne portent que dans la mesure nécessaire pour suggérer qu’ils sont instantanément perçus comme faisant partie de l’effet général. Bien que pas l’un des plus peintures de paysages célèbres, le tableau présente une douce harmonie que l’on peut appeler à juste titre lyrique, les bâtiments formant un cadre discret pour le ciel et l’eau, peints avec un ravissement évident. Pour plus, voir: Caractéristiques de l’impressionnisme (1870-1930).
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