Chemin de la Machine, Louveciennes, Alfred Sisley:
Analyse
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La description
Nom: Chemin de la Machine, Louveciennes (La route de Sèvres) (1873)
Artiste: Alfred Sisley (1839-1899)
Moyen: Peinture à l’huile sur toile
Genre: Peinture de paysage
Mouvement: français Impressionnisme
Emplacement: Musée d’Orsay, Paris
Pour une interprétation d’autres images des 19e et 20e siècles, voir: Analyse des peintures modernes (1800-2000).
COMMENT COMPRENDRE
UNE PEINTURE PARTICULIÈRE
Voir: Comment apprécier l’art.
Contexte
Un des principaux caractéristiques de l’impressionnisme était sa maîtrise de la lumière et de la couleur, caractéristique illustrée par les œuvres de Claude Monet (1840-1926), Auguste Renoir (1841-1919), Camille Pissarro (1830-1903) et Alfred Sisley. En fait, seuls Monet et Sisley resteraient consacrés à peinture en plein air, la technique picturale la plus étroitement associée au groupe des impressionnistes. Né à Paris, de parents aisés, Sisley a été envoyé à Londres par son père, un marchand de soie anglais, pour se perfectionner en anglais et apprendre le commerce. Il préférait visiter les musées et s’intéressait peu au commerce. À son retour à Paris, il rejoint le studio de Charles Gleyre où il apprend la art de la peinture. Jusqu’en 1870, il était peintre amateur. sa production était faible parce que, grâce à son père, il ne devait pas gagner sa vie avec cela. Lorsque la guerre franco-prussienne a ruiné le commerce familial de la soie, il a dû travailler sérieusement et a décidé de devenir peintre. Marié et père de famille, il essaya de tirer parti de son talent, mais à partir de ce moment-là, il connut la plus grande pauvreté, ne rapportant que les prix les plus misérables pour ses photos. Collectionneurs d’art comme Paul Durand-Ruel (1831-1922), Georges Viau (1855-1939) et Eugene Meunier (1841 – 1906), furent ses premiers admirateurs et tentèrent de l’aider mais sans grand succès. Malheureusement pour Sisley, qui a passé les 30 dernières années de sa vie dans la pauvreté, Peinture de paysage impressionniste n’était populaire ni lucrative qu’après sa mort. De plus, à cause de son oeuvre limitée, il était généralement éclipsé par les autres Peintres impressionnistes qui avait des répertoires plus larges.
Pour certaines des meilleures images impressionnistes en plein air de Sisley, voir le paysage aquatique Canal St Martin (1870); la scène de campagne humide et brumeuse dans Matin brumeux (1874); et le paysage de neige Neige à Louveciennes (1878).
Sisley, avec Monet, est le principal représentant de l’impressionnisme au sens véritable. Ses paysages, pour la plupart d’une extrême délicatesse, sont composés du langage moderne qui a contribué à rendre ses toiles si légères et limpides.
De 1871 à 1874 fut une période prolifique pour Sisley et son travail était d’une qualité rare. Vivant près de Paris, il était surtout le peintre de l’Ile de France et de la Vallée de la Seine. Il peint à son tour à Louveciennes, Voisins, Marly-le-Roi et Meudon. Il était attiré par les villages bordant la Seine. Il a su capturer la beauté poétique des rivières et de leurs berges verdoyantes. Les routes bordées d’arbres disparaissant au loin étaient un sujet qu’il était toujours heureux de peindre, Camille Corot était devant lui. Le Chemin de la Machine est l’un des meilleurs exemples. L’influence de Corot est perceptible, alliée à une nouvelle idée du paysage dans une claire harmonie dorée. Cette simple route avec ses rangées d’arbres automnaux qui disparaissent au loin se déroule sous un ciel d’une pureté et d’une légèreté absentes des paysages de Sisley après que l’influence de Monet les ait émoussés vers 1885.
La route en voie de disparition relie efficacement le premier plan à l’arrière-plan et fournit des effets de perspective intéressants. Ici, l’illusion d’espace tridimensionnel est principalement maintenue par la rangée d’arbres s’étendant au loin, ce qui rythme la peinture et renforce l’impression de profondeur. L’artiste profite également de la légère élévation de la chaussée pour créer un point de fuite plus intéressant, tout à fait décentré, et pour obtenir une vue plongeante sur la vallée en contrebas. Notez aussi comment Sisley humanise son paysage en ajoutant quelques petites figures à la manière du maître hollandais. Johan Jongkind (1819-1891).
Certains experts considèrent que le Chemin de la Machine de Louveciennes, de Sisley, rappelle l’ Avenue of Middelharnis (1689, National Gallery, London) par Meindert Hobbema du Ecole de réalisme néerlandaise, mais c’est discutable. The Avenue est une peinture de paysage réputée nue et complètement plate, avec une lumière et une atmosphère totalement différentes. Corot a peut-être influencé la composition du Chemin de la Machine, mais (à l’exception de Sisley), seul Monet pouvait peindre un ciel d’été si lumineux.
REMARQUE: pour en savoir plus sur l’impressionnisme français et les artistes qui l’ont créé, veuillez consulter notre série de 10 articles commençant par: Impressionnisme: origines, influences.
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