Le berceau, Berthe Morisot:
Analyse
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La description
Nom: Le berceau (Le Berceau) (1873)
Artiste: Berthe Morisot (1841-1895)
Moyen: Peinture à l’huile sur toile
Genre: Peinture de genre
Mouvement: Impressionnisme
Emplacement: Musée d’Orsay, Paris
Pour une interprétation d’autres images des 19e et 20e siècles, voir: Analyse des peintures modernes (1800-2000).
Contexte
Berthe Marie Pauline Morisot était la petite-nièce du maître français du XVIIIe siècle, Jean-Honoré Fragonard, et – avec Mary Cassatt (1845-1926) et Marie Bracquemond (1840-1916) – devinrent l’une des femmes les plus en vue Peintres impressionnistes, et une forte influence sur Edouard Manet (1830-83), dont le chef-d’œuvre Portrait de Berthe Morisot (1872) se classe parmi les plus grandes peintures impressionnistes du 19ème siècle. Après avoir régulièrement exposé au Salon officiel de Paris (1864-1873), elle a exposé avec Paul Cezanne (1839-1906), Edgar Degas (1834-1917), Claude Monet (1840-1926), Camille Pissarro (1830-1903), Renoir (1841-1919), et Alfred Sisley (1839-1899), lors de la première exposition impressionniste de 1874, première femme à exposer avec le groupe. En 1874, elle épousa Eugène Manet (1833-1892), frère de Manet, avec qui elle eut une fille, Julie (1878-1966).
Berthe Morisot est née dans une famille bourgeoise aisée. Son père était un fonctionnaire. Avec un talent naturel pour La peinture elle a reçu tous les encouragements de sa mère. Elle a copié des images dans le Persienne puis, deux ans plus tard, voulant travailler directement avec la nature, elle a reçu des conseils de Camille Corot (1796-1875) qui devint en conséquence un ami intime des Morisots chez eux à Passy.
En 1868, elle rencontra Manet, qui lui fut présentée par Henri Fantin-Latour (1836-1904). Suivant son exemple, elle est devenue plus désireuse de peindre des visages et des portraits. Manet l’a attirée dans le mouvement impressionniste mais elle n’a jamais été son élève. Ils s’influencent mutuellement et c’est en partie à cause de Berthe Morisot que Manet a abandonné son air sombre, a éclairci sa palette et a peinture en plein air. Ils étaient très attirés les uns par les autres, comme en témoignent les nombreux portraits que Manet a faits d’elle: avec un éventail, avec des lunettes d’opéra, avec un manchon, avec un bouquet de violettes, etc.
En 1874, elle épousa Eugène Manet, le frère du peintre, mais continua à peindre car, la même année, elle accepta, malgré son succès dans les Salons officiels, de participer au premier des Expositions impressionnistes, qui a eu lieu chez Nadar, le photographe. Elle est restée fidèle au groupe et a participé à presque toutes leurs expositions.
En 1874, elle expose le berceau. Elle représente une de ses soeurs, Edma, en train de surveiller sa fille endormie, Blanche. C’est le premier tableau de la maternité à apparaître dans l’œuvre de Morisot, bien que le thème devienne plus tard un de ses sujets de prédilection.
Le regard d’Edma, son bras gauche plié, une réplique du bras de l’enfant et les yeux fermés du bébé forment une diagonale qui relie la mère à son enfant. Le filet de protection du berceau situé entre le spectateur et le bébé renforce encore le sens de l’intimité et de l’amour maternel exprimé dans l’image.
Edma, Madame Pontillon, qui comme elle avait débuté une carrière de peintre et eu les mêmes maîtres que Berthe. Mais son mariage en 1869 avec un officier de marine en poste à Lorient l’empêcha de continuer à s’intéresser à l’art. Berthe aimait beaucoup sa sœur et l’a peinte plusieurs fois. Le musée d’Orsay possède un portrait d’Edma au pastel et une chasse aux papillons qui montre la jeune femme jouant avec ses enfants dans un verger.
Berthe Morisot a apporté au groupe des impressionnistes une touche de sentiment qui remonte aux traditions les plus anciennes de l’art français. L’émotion contenue de la mère contemplant son enfant rappelle les Nativités du XVe siècle (la Nativité d’Autun par le Maître de Moulins) ou celles de Georges de la Tour au XVIIe siècle (la Nativité de Rennes).
Présenté à l’exposition impressionniste de 1874, le berceau a été à peine remarqué, bien que certains critiques aient commenté sa grâce et son élégance. Après plusieurs tentatives infructueuses pour la vendre, Berthe Morisot la retire de l’exposition et reste ensuite dans la famille d’Edma et de sa fille jusqu’à sa vente au Louvre en 1930.
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