L’homme à la houe, Jean-François Millet: Analyse Automatique traduire
L’homme à la houe (1862) de Jean-François Millet.
Parmi les plus grandes peintures modernes du XIXe siècle.
La description
Nom: Homme avec une houe
Artiste: Jean-François Millet (1814-1875)
Moyen: Peinture à l’huile sur toile
Type: Peinture de genre
Mouvement: Le réalisme
Emplacement: Musée J. Paul Getty , LA.
Pour une interprétation d’autres images des 19e et 20e siècles, voir: Analyse des peintures modernes (1800-2000).
Contexte
Millet était un membre fondateur de la École de Barbizon , un groupe informel de peintres paysagistes vivant près de la forêt de Fontainebleau, au sud de Paris. Les peintres de Barbizon ont développé une forme de vie particulièrement réaliste. Naturalisme , un idiome qui – dans le cas de Millet au moins – a conduit à un style de rural peinture réaliste qui a ignoré de nombreux canons de art académique et a attiré l’attention sur les dures conditions de travail de la paysannerie. Ce sont ces images, exaltant le monde des paysans et de la main-d’œuvre rurale, pour lesquelles on se souvient le mieux de Millet. En effet, ils représentent une partie de la grandes peintures de genre du 19ème siècle, et – avec des œuvres de Gustave Courbet – constituent la première apparition de art moderne – dans le sens de peintures qui traitent de questions modernes. La signature de Millet Peinture française est illustré par des œuvres telles que: The Winnower (1848, National Gallery, Londres), The Sower (1850, Museum of Fine Arts, Boston), Les glaneurs (1857, Musée d’Orsay), L’angélus (1857-9, Musée d’Orsay) et L’Homme à la houe (1862, J.Paul Getty Museum). Comparez les principaux ouvrages de Courbet, tels que: Un enterrement à Ornans (1850) et L’atelier de l’artiste (1855). Pour plus d’informations sur l’influence du réalisme sur les autres mouvements, voir: Réalisme à impressionnisme (c.1830-1900).
À partir de 1850 environ, Millet commença à se faire une réputation internationale et nationale, comme l’un des principaux Artistes réalistes En France. Son succès lui permet d’acquérir des gravures et des dessins des artistes qu’il admire, notamment Pieter Bruegel l’Ancien (1525-1569) et Rembrandt (1606-69), ainsi que le XIXe siècle romantique Eugene Delacroix (1797-1863). Le réalisme détaillé des œuvres de ces peintres a été une grande source d’inspiration pour les images de Millet sur les ouvriers agricoles. En outre, il était un collectionneur passionné de photographies du 19ème siècle, notamment de clichés non posés de la population locale. Voir également: Histoire de la photographie (1800-1900).
La grande dureté de la vie paysanne découle en grande partie du cycle constant des saisons et des tâches pénibles qui leur sont associées. Par exemple, au moment où la récolte est récoltée et stockée, il est temps de préparer les champs pour la replantation. Mais avant de pouvoir être labourés, ils doivent d’abord être débarrassés des mauvaises herbes et du chaume. Et en France dans les années 1850, cette dépollution était effectuée à l’aide d’un outil appelé houe. Cet outil lourd, ressemblant beaucoup à une herminette géante, à la lame aussi large que la pelle, est particulièrement fatigant à utiliser et requiert une endurance considérable: même le plus fort des ouvriers trouve le binage pénible et a besoin de pauses régulières.
Le travailleur dans la peinture de Millet ne fait pas exception. Reposant sur sa houe, toujours essoufflé, il fait une pause. Couvert de sueur et ne portant que sa veste, un pantalon rugueux et des sabots – il a jeté sa veste et son chapeau il y a quelque temps -, il garde les manches retroussées pour se protéger du soleil. Son visage et son cou sont déjà d’un brun profond, tandis que ses lèvres sont craquelées et sèches. L’expression vide sur son visage est dépourvue de toute vitalité, signalant un homme au bout de ses forces.
Debout dans un champ rugueux et bosselé, envahi par les ronces, le chaume et les touffes d’herbe, il berce le sol tout seul. À l’arrière-plan, plusieurs feux de feuillage indésirables brûlent, projetant des colonnes de fumée.
Le travailleur agricole lui-même est grand, en bois et brutal. Il n’a pas de traits rédempteurs à parler, sauf peut-être une lassitude intense. Sa physionomie peu attrayante est semblable à celle de The Sower (1850) et The Gleaners (1857), mais (comme eux) il n’est pas laid. Il y a une solidité tranquille, et une dignité, en lui. Cela contredit ceux critiques d’art qui prétendent que Millet a concentré son attention sur la laideur de la classe ouvrière. En effet, les œuvres de Millet sont dépourvues de sympathie et de sentimentalité et ne cherchent qu’à honorer l’ouvrier et son environnement. Esthétique n’entre pas dedans. Il a simplement suivi les saisons et peint ce qu’il a vu, sans imposer aucune idée de ce qui devrait ou ne devrait pas être. Les paysans travaillaient le sol et Millet les peignait. C’était aussi simple que ça.
Comme le dit la Bible (Genèse 3:19), "tu mangeras ton pain à la sueur de ton front, jusqu’à ce que tu retournes à la terre, car tu en as été prise; car tu es poussière et tu retournes à la poussière." "
Les œuvres de genre de Millet ont impressionné de nombreux peintres progressistes et ont créé une tendance qui a ensuite été développée dans des œuvres telles que: Les racleurs de sol (1875) de Gustave Caillebotte; Roadmenders dans la rue de Berne (1878) d’Edouard Manet; Femme se peignant (1887-90) de Degas; et Les joueurs de cartes (1892-6) de Cézanne.
Si vous remarquez une erreur grammaticale ou sémantique dans le texte, veuillez la spécifier dans le commentaire. Merci!
Vous ne pouvez pas commenter Pourquoi?