Jour pluvieux de la rue Paris, Gustave Caillebotte:
Analyse
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La description
Nom: "Paris Street, Rainy Day" (1877)
Français: Rue de Paris, temps de pluie
Artiste: Gustave Caillebotte (1848-1894)
Moyen: Peinture à l’huile sur toile
Type: Peinture de genre
Mouvement: Impressionnisme
Emplacement: Institut d’art de Chicago
Pour une interprétation d’autres images des 19e et 20e siècles, voir: Analyse des peintures modernes (1800-2000).
Contexte
Influencé par les traditions de art académique promu par le Ecole des Beaux-Arts , où il a été formé par Leon Bonnat (1833-1922), Gustave Caillebotte appartenait à l’aile réaliste du mouvement impressionniste. Ainsi, il était plus attiré par le style de Manet (1830-1883) et Dégazer (1834-1917) que celle de Monet, Renoir ou Pissarro. Le sien peinture réaliste lui a donné une sensation naturelle pour art moderne, d’autant plus que, comme ses prédécesseurs Jean-François Millet (1814-1875) et Gustave Courbet (1819-1877), il cherche à peindre le monde tel qu’il existe plutôt que tel qu’il devrait être. Cependant, il est à noter que son style peut varier considérablement. Ainsi, des œuvres comme La Place Saint-Augustin, Foggy Weather (1878, Collection privée), sont beaucoup plus impressionnistes que Jeune homme à sa fenêtre (1875, Collection privée) ou The Floor Scrapers (1875, Musée d’Orsay). En plus de produire un certain nombre de peintures modernes, la riche Caillebotte a également agi en tant que mécène non officiel de ses collègues artistes en achetant un grand nombre de Peintures impressionnistes et faire des dons d’argent si nécessaire. Certaines des œuvres qu’il a achetées incluent: Le balcon (1868-1839) de Manet; Danse au Moulin de la Galette (1876) et La balançoire (1876) de Renoir; Les toits rouges (1877) et le Jardin potager avec des arbres en fleur, printemps, Pontoise (1877) de Pissarro.
NOTE: Pour l’histoire complète de l’impressionnisme et du petit groupe de peintres parisiens qui l’a créé, voir notre série en 10 parties commençant par: Impressionnisme: origines, influences.
Dans ce chef-d’œuvre, Caillebotte confère une monumentalité et une virtuosité compositionnelles inhabituelles au genre de scènes de la vie quotidienne préférées des impressionnistes – en l’occurrence, les nouveaux boulevards audacieux introduits par le baron Haussmann (1809-1891) qui transformèrent le paysage parisien. L’effet est à la fois réel et artificiel, décontracté et chorégraphié. Ses figures étrangement détachées reflètent l’anonymat engendré par les boulevards, tandis que la vue choisie accentue l’ampleur du développement architectural qui éclipse les figures humaines qu’il entoure. Beaucoup de ces personnages semblent isolés et absorbés par leurs propres pensées, leurs expressions abattues, alors qu’ils semblent se dépêcher plutôt que de flâner. L’aspect recadré et l’effet photo-réaliste de la photo s’ajoutent à son "aspect moderne". Notez également que, bien qu’il soit associé à l’école de l’impressionnisme, "Paris Street, Rainy Day" se caractérise davantage par son réalisme et sa confiance dans la ligne que par le pinceau typiquement flou de l’impressionnisme. Pour plus d’informations, veuillez consulter: Caractéristiques de l’impressionnisme (1870-1930) et Réalisme à impressionnisme (1830-1900).
L’œuvre représente un certain nombre de piétons sur la place de Dublin vus du côté est de la rue de Turin, en direction du nord, vers l’intersection de la rue de Moscou (à gauche), de la rue Clapeyron (centre) et de la rue de Saint- Petersbourg qui traverse de gauche à droite. La disposition des routes et des bâtiments permet à Caillebotte d’utiliser une perspective à deux points. À en juger par la lumière, la scène se déroule en après-midi d’hiver. La composition est principalement axée sur un couple de la classe moyenne avec un parapluie, chacun habillé à la dernière mode parisienne. Elle porte un manteau doublé de fourrure, avec un chapeau et un voile; tandis qu’il porte un chapeau haut de forme, une redingote à col retourné, un nœud papillon et un gilet. À l’arrière-plan, un mélange de piétons bourgeois et ouvriers est visible. Outre l’architecture imposante des bâtiments, les parapluies portés par de nombreuses personnes dans les rues sont un autre élément déterminant de la photo. Selon certains critiques d’art, ces parapluies protègent leurs propriétaires non seulement de la pluie, mais aussi des autres passants.
Comme son collègue impressionniste Degas, Caillebotte a été fortement influencé par le nouvel art du la photographie, comme il ressort de la manière dont la photo est recadrée, donnant l’impression que l’artiste a pris un instantané des gens qui s’occupent de leurs affaires quotidiennes. En fait, comme Degas, Caillebotte a passé beaucoup de temps à positionner méticuleusement ses personnages dans l’ensemble du tableau. Ce dernier est lui-même divisé en deux moitiés horizontalement, par le lampadaire; et verticalement par les bâtiments ci-dessus et l’étendue de la rue pavée ci-dessous.
Affiché au tiers de la Expositions impressionnistes, tenue en avril 1877, " Paris Street, Rainy Day " resta au sein de la famille jusqu’au milieu du XXe siècle. En 1955, il fut acheté par Walter P. Chrysler Jr., qui le revendit en 1964 à l’Art Institute of Chicago.
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