Terrasse à Vernon, Pierre Bonnard:
Analyse
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La description
Nom : La terrasse à Vernon (1939)
Artiste : Pierre Bonnard (1867-1947)
Moyen : Peinture à l’huile
Genre : Peinture de genre de scène domestique
Mouvement / Style : Colorisme – voir La couleur en peinture.
Lieu : Metropolitan Museum of Art
Pour une interprétation d’autres images des 19e et 20e siècles, voir: Analyse des peintures modernes (1800-2000).
EVALUATION DE L’ART
Pour l’analyse de peintures
par des peintres décoratifs comme
Pierre Bonnard, voir:
Comment apprécier les peintures.
Une des plus populaires Peintres post-impressionnistes, Pierre Bonnard était un contributeur influent à l’aile décorative de Post-impressionnisme et, tout au long de sa carrière, resta un représentant exceptionnel de art décoratif sous diverses formes. (Voir également: Le chemisier vert , 1919.)
Après avoir étudié le droit, il a d’abord étudié l’art à la Ecole des Beaux-Arts et ensuite au Académie Julian (1888) à Paris. Avec d’autres étudiants en art Edouard Vuillard (1869-1940) et Maurice Denis (1870-1943), il forme Les Nabis (1892-1899), un groupe de jeunes peintres consacrés à la peinture décorative sous la direction de Paul Sérusier (1864-1927). Serusier était un adepte de Paul Gauguin (1848-1903) qui préconisaient une représentation symbolique des choses, avec des motifs et des couleurs marqués. Après 1900, bien qu’il maintienne son habitude d’utiliser la lumière pour modifier la substance et la couleur de la forme, il préfère travailler dans son atelier plutôt qu’en plein air. Mais, comme le montre The Terrace at Vernon, Bonnet maîtrisait si bien la décoration et le design que ses couleurs non naturalistes et son utilisation idiosyncratique de la perspective sont à peine perceptibles. Par exemple, nos yeux voient le tronc au premier plan à gauche comme une bande violette déterminante, ainsi qu’un arbre, tandis que les arbustes à l’arrière-plan se fondent dans une tapisserie de couleurs.
En 1912, Bonnard achète une petite maison de campagne qu’il appelle "Ma Roulotte" à Vernonnet, une banlieue de Vernon sur les bords de la Seine, à environ 70 km à l’ouest de Paris. Claude Monet (1840-1926) vivait à Giverny, à environ quatre kilomètres de la rivière, et les deux artistes se sont rendus visite comme voisins. Contrairement à Monet, dont le jardin était un chef-d’oeuvre de planification et d’agencement formels, Bonnard préférait un jardin désordonné, peuplé de fleurs sauvages, d’arbustes et d’arbres, qu’il pouvait arpenter depuis la terrasse ou le pont, construit au premier étage de sa maison.. Pont et jardin figurent dans de nombreux grands tableaux de Vernonnet de Bonnard – des tableaux dans lesquels on se rend généralement compte de la présence de la Seine, qui longeait Ma Roulotte.
Dans The Terrace at Vernon, les trois personnages principaux au premier plan sont immédiatement perceptibles. trois autres personnages se tiennent à l’extrême gauche, à l’endroit où le pont se déroule à angle droit. De l’autre côté de la photo, au loin, se trouvent deux autres personnages, minuscules et presque imperceptibles, qui naviguent sur la rivière.
La lumière tachetée du soleil qui tombe sur la table au premier plan attire l’attention sur l’habile manipulation de la ligne courbe par Bonnard. Un objet elliptique placé au centre de la table répond au nœud dans le tronc, ce qui se répercute sur la forme de la table elle-même et sur le plateau de raisins. Bonnard met ainsi en place un rythme de courbes qui résonne tout au long du tableau – dans les arbustes, par exemple, et dans le feuillage de l’arbre à mi-distance.
La figure de la femme faisant directement face au spectateur est sans substance. En l’alignant avec le bord de l’arbre, Bonnard l’aplatit presque à la découpe. Elle semble être dans une rêverie, son esprit ailleurs, mais son regard et son geste sont inexpliqués. La silhouette de la jeune fille avec la corbeille de fruits à côté d’elle est également éloignée. En revanche, une autre fille se précipite de droite avec le bras levé dans un geste théâtral. Le spectateur assiste à un mini-drame national qui se déroule en silence. le La peinture est comme un extrait du milieu d’un roman que nous n’avons pas lu.
Passionné de théâtre, Bonnard a peint sa terrasse comme une scène sur laquelle meubles et autres accessoires articulent l’action. les arbres sont des plateaux de scène et le paysage est une toile de fond peinte. La scène en est une où des objets et des formes inanimés, tels que la bouteille de vin ou le nœud de l’arbre, ont leur propre existence, à égalité avec les gens. Les personnes et les objets émergent d’une surface de couleur vibrante, une tapisserie de rouges orangés chauds et de violettes bleues et de verts frais. Le tout est profondément décoratif et, par des moyens aussi élaborés, l’artiste a pris le temps de nous donner le sens du présent sans fin.
La terrasse de Vernonnet (1939) est issue d’une étude antérieure réalisée grisaille et est l’une des dernières vues qu’il a complétées de Ma Roulotte.
Pour l’analyse d’une autre peinture coloriste, voir: Capucines et la ’danse’ (1912) de Henri Matisse.
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