"Cela change tout" de Naomi Klein Automatique traduire
Dans «This Changes Everything», Naomi Klein explore la question du changement climatique d’un point de vue politique et se demande pourquoi nous n’avons pas encore réagi au danger mondial qu’il représente.
Klein fonde son argument sur le consensus scientifique selon lequel, aux taux projetés d’émission de carbone, nous nous dirigeons vers une catastrophe environnementale qui endommagerait irrémédiablement le monde naturel, détruirait des vies et déstabiliserait la société humaine. Elle pose la question : étant donné que les enjeux sont si élevés, pourquoi avons-nous fait si peu? Klein soutient que la réponse est politique. Nous disposons déjà de la technologie et des idées nécessaires pour commencer à réduire considérablement les émissions de carbone et à faire évoluer nos économies vers des modèles basés sur les énergies renouvelables, mais ce qui manque, c’est la volonté politique. En effet, les changements radicaux nécessaires pour éviter une catastrophe climatique vont à l’encontre de notre modèle économique actuel basé sur le profit et ne sont pas dans l’intérêt financier d’une élite riche et puissante qui domine la politique et façonne le discours politique dominant. Pour réduire suffisamment les émissions de carbone, nous devons être prêts à tout changer. En d’autres termes, nous devons penser en dehors du modèle économique et idéologique dominant du capitalisme de libre marché, en dehors de nos modes de vie à forte intensité de carbone, et également en dehors de nos hypothèses culturelles profondément enracinées selon lesquelles nous pouvons contrôler et exploiter la nature comme une ressource inépuisable.. Ce qu’il faut, en effet, c’est une nouvelle vision du monde. Klein soutient également que la lutte contre le changement climatique est intimement liée aux luttes pour la justice économique et sociale. Pour susciter le changement, elle soutient qu’il faut un mouvement de masse populaire qui rassemble les différents volets des luttes sociales et politiques existantes. Klein développe sa position en examinant les obstacles politiques au changement climatique, notamment le mouvement négationniste du changement climatique, la montée du néolibéralisme et le réseau d’accords de libre-échange international établi dans les années 80 et 90. Elle examine de près l’industrie des combustibles fossiles, son pouvoir politique et sa dernière phase d’expansion vers des activités destructrices comme la fracturation hydraulique et le pétrole des sables bitumineux. Elle s’intéresse également à l’histoire de l’environnementalisme, à la position pro-corporative des grandes organisations vertes et aux possibilités de solutions technologiques à grande échelle. Klein considère les valeurs et politiques alternatives qui pourraient aider à lutter contre le changement climatique, depuis les infrastructures d’énergies renouvelables contrôlées démocratiquement en Allemagne et l’éco-agriculture jusqu’aux réglementations internationales et aux modèles fiscaux qui pourraient diriger les fonds des industries polluantes vers des projets publics verts. Enfin, elle s’intéresse au mouvement de masse émergent qui, selon elle, aura le pouvoir de diriger ces politiques et de repousser l’expansion de l’industrie des combustibles fossiles. Elle voit les premières étapes de ce mouvement dans la coalition lâche de luttes locales à travers le monde appelée «Blockadia». Ce mouvement, né de la résistance à l’expansion des entreprises de combustibles fossiles dans les zones locales, rassemble des personnes de différentes générations, races et origines.Il s’agit de rassembler les peuples autochtones et non autochtones dans une lutte commune pour sauver leurs communautés et leur environnement, et façonner des modes de vie alternatifs qui peuvent collectivement sauver notre planète. Klein organise son livre en trois grandes parties, chacune contenant trois à cinq chapitres distincts. Il existe également un chapitre distinct d’introduction et de conclusion. La première partie, «Bad Timing», explore le contexte politique dans lequel la lutte contre le changement climatique a été menée, ainsi que les dimensions et implications politiques de la politique en matière de changement climatique. Le «mauvais timing» auquel elle fait référence est la manière dont la nécessité d’une action collective contre le changement climatique a été prise en compte par le public presque exactement au même moment où le néolibéralisme devenait la force politique dominante de la planète. La deuxième partie, « Pensée magique », explore les diverses tentatives de lutte contre le changement climatique qui, selon Klein, n’ont pas fonctionné : de grands groupes verts s’associent aux grandes entreprises pour trouver des solutions basées sur le marché ; des milliardaires et des philanthropes qui tentent de résoudre le problème selon leurs propres conditions ; et la géo-ingénierie et la technologie future imaginée. C’est ce que Klein appelle la «pensée magique». La troisième partie, «Commencer quand même», contient six chapitres qui explorent les formes de résistance populaire à l’expansion de l’industrie des combustibles fossiles et les solutions communautaires au changement climatique. Ici, Klein considère le type de mouvement de masse qui, selon elle, est nécessaire pour susciter un véritable changement, ainsi que le rôle intégral que jouent les peuples autochtones et les luttes locales dans ce mouvement plus large. Au sein de chaque partie se trouve un groupe de chapitres, et chaque chapitre est lui-même divisé en sous-sections assez courtes, chacune avec son propre titre. Ce guide d’étude suit la structure choisie par Klein et fournit des résumés distincts pour chaque sous-section.et des solutions communautaires au changement climatique. Ici, Klein considère le type de mouvement de masse qui, selon elle, est nécessaire pour susciter un véritable changement, ainsi que le rôle intégral que jouent les peuples autochtones et les luttes locales dans ce mouvement plus large. Au sein de chaque partie se trouve un groupe de chapitres, et chaque chapitre est lui-même divisé en sous-sections assez courtes, chacune avec son propre titre. 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