Grâce à Lev Dodin, «Trois soeurs» sont venues de Saint-Pétersbourg à Moscou Automatique traduire

Deux soirées sur la scène du théâtre Maly de Moscou, trois soeurs de la célèbre pièce de A. Tchekhov ont aimé, souffert et rêvé de l’avenir. Le festival international consacré au 150e anniversaire de Stanislavsky a présenté au public plus d’un spectacle mis en scène selon les intrigues de Tchekhov, mais l’événement principal a été la pièce de théâtre «Three Sisters», mise en scène par le célèbre réalisateur Lev Dodin à Saint-Pétersbourg.

Les spectateurs de théâtre de Saint-Pétersbourg ne sont pas les seuls à avoir regardé cette production. Le spectacle a été chaleureusement accueilli par le public de Milan, de Lyon et de New York, et a reçu des prix prestigieux. Il est maintenant temps de rencontrer les spectateurs théâtraux à Moscou. Lev Dodin n’a pas eu recours à la mise en scène, il n’y a pratiquement pas de décor sur la scène, il n’y a que la construction de la façade de la maison qui, au cours de la pièce, approche inévitablement les héros de la performance, tout comme le destin.

Le réalisateur pense que «Three Sisters» est une histoire universelle qui n’est pas liée au temps et à l’endroit. C’est pourquoi le drame de Tchekhov est en demande partout dans le monde. Dodin a vu dans la pièce une histoire sur l’injustice d’un monde dans lequel le bien-être n’est pas accordé à ceux qui le méritent, sur le sort non réalisé de trois femmes qui rêvent d’avenir et aspirent à un passé prospère.

Les héroïnes de la pièce ne peuvent résister à la vulgarité d’une ville de province, bien que chacune d’elles soit une personne avec des sentiments profonds et passionnés. Des scènes étape par étape couvrent toute la performance pour laquelle Lev Dodin a pris place sur les marches franchies de la rampe. C’est un lieu réservé à la confession des héros, où ils parlent de l’essentiel: l’amour, laissant la vie des Prozorov.

Les opinions du public sur la production étaient mitigées, mais la performance mise en scène par un vrai maître devrait l’être.

Ludmila Trautmane