L’Angélus, Jean-François Millet:
Analyse
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La description
Nom: L’Angélus (1857-9)
Artiste: Jean-François Millet (1814-1875)
Moyen: huile sur toile
Type: Peinture de genre
Mouvement: Peinture réaliste
Emplacement: Musée d’Orsay, Paris
Pour une interprétation d’autres images des 19e et 20e siècles, voir: Analyse des peintures modernes (1800-2000).
Contexte
Un membre dirigeant de la École de Barbizon de peinture de paysage, Millet est surtout connu pour son milieu rural Le réalisme qui a mis en évidence les dures conditions de travail des paysans. Le sien plus grandes peintures de genre comprennent: l’Angélus (1859) et Les glaneurs (1857), Le semeur (1850), et Homme avec une houe (1862), qui étaient tous très controversés à une époque où la France tentait encore de remédier à ses divisions au lendemain de la Révolution française, bien que Millet fût davantage un artiste humanitaire que politique. À cet égard, il était très différent du peintre déclaré de gauche Gustave Courbet (1819-1877), dont les œuvres comme L’atelier de l’artiste (1855) étaient sans vergogne politique. Cependant, Millet partageait avec Courbet le désir de rendre hommage aux travailleurs et travailleuses de France et ses images conféraient une nouvelle monumentalité à leurs vies. Pour lui, la paysannerie et la campagne faisaient partie d’un monde rural hors du temps et d’une part unique du patrimoine de la France. Ils étaient aussi plus proches de la nature et donc de Dieu. Autre français important Artistes réalistes inclus Camille Corot (1796-1875), Honoré Daumier (1808-1879) et Jules Breton (1827-1906). Pour plus, s’il vous plaît voir: Réalisme à impressionnisme (c.1830-1900).
Cet exemple inhabituel de Art chrétien exprime un sens profond de la dévotion religieuse, et est devenu l’un des plus reproduits peintures religieuses du 19ème siècle, avec des gravures affichées par des milliers de maîtres de maison dévots à travers la France. Cependant, Millet l’a peinte plus par nostalgie que par quelque sentiment religieux que ce soit. En 1865, il admit que l’idée de l’Angélus lui venait d’un souvenir d’enfance de sa grand-mère, qui insistait pour que la famille arrête de travailler dans les champs lorsqu’elle entend sonner la cloche de l’église pour l’Angélus. Il aurait été commandé par le collectionneur d’art américain Thomas Gold Appleton (1812-1884), bien qu’il ne l’ait jamais recueilli auprès de l’artiste. Millet le vendit en 1859 pour moins de 1 000 francs (environ 200 dollars). Trente ans plus tard, il fut vendu au philanthrope parisien Hippolyte Chauchard (1821-1909) pour 750 000 francs.
Comme son nom l’indique, le tableau représente deux paysans – un homme et une femme – qui ont cessé de travailler pendant quelques minutes afin de réciter l’Angélus, une prière (traditionnellement récitée trois fois par jour dans les pays catholiques) qui commémore la Annonciation. Le nom "Angelus", qui signifie "ange" en latin, est le premier mot de l’Annonciation: "Angelus Domini nuntiavit Mariae" ou "l’ange du Seigneur annoncé à Marie". L’homme a retiré son béret et incline la tête dans une prière silencieuse, à l’instar de la femme.
La scène se passe lors de la récolte de pommes de terre, juste à l’extérieur du village de Chailly-en-Biere à Barbizon, dont le clocher de l’église est visible au loin. Le couple était en train de creuser des pommes de terre lorsqu’il a entendu les cloches de l’église. Tous leurs outils sont éparpillés, y compris des sacs, une fourche, un panier de pommes de terre et une brouette. Il n’est pas clair quelle relation existe entre le couple – mari et femme, collègues de travail, agriculteur et serviteur. Un catalogue de vente de 1889 les décrit simplement comme "un jeune paysan et son compagnon".
En décrivant ces deux personnages silencieux et anonymes, au milieu d’une vaste plaine cultivée, avec seulement quelques outils simples pour les aider à gratter une vie du sol, Millet met en lumière la vie éreintante du travailleur rural avec son dur labeur physique quotidien qui dure au fil des saisons. En même temps, le moment de silence nous rappelle notre lien inévitable avec le Tout-Puissant et notre insignifiance auprès de lui. C’est cette combinaison qui en fait l’un des grands chefs-d’œuvre de Peinture française du XIXe siècle.
Interprétation de l’Angélus par Salvador Dali
Le peintre surréaliste espagnol Salvador Dali (1904-1989) est devenu obsédé par l’Angélus de Millet, qui l’a inspiré à peindre de nombreuses œuvres, notamment: L’Angélus architectonique de Millet (1933) et Gala et l’Angélus de Millet précédant immédiatement l’arrivée des anamorphoses coniques (1933). Il a également écrit un livre intitulé "Le mythe tragique de l’Angélus de Millet" (1938). Il était convaincu que le travail de Millet représentait une scène funéraire, pas seulement un moment de prière. Incrédule depuis des années, il a finalement été justifié lorsque le Persienne organisé un examen aux rayons X de la toile, seulement pour trouver le contour d’un petit cercueil sous le panier de pommes de terre. Dans le même temps, les analystes ont découvert que la tour de l’église, au loin, avait été ajoutée plus tard. Il semble que Millet ait peint à l’origine une sépulture – peut-être une version rurale du célèbre tableau de Courbet Un enterrement à Ornans (1850) – mais ensuite converti en une récitation de l’Angélus, avec un clocher d’église visible.
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