Jean Goujon:
Sculpteur Maniériste de la Renaissance Française
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L’artiste classique Goujon se range aux côtés Germain Pilon comme l’un des plus grands Sculpteurs de la Renaissance au 16ème siècle en France. Bien qu’une grande partie de son sculpture a été perdu dans la Révolution française, ses œuvres survivantes révèlent un distinctif Maniérisme style, plein de grâce et de délicatesse, et aussi sophistiqué que les plus belles œuvres de peinture et de décoration du contemporain Ecole de Fontainebleau (1530-1610). Le style est le plus évident dans ses décorations pour la Fontaine des Innocents à Paris (1547-1549) – les six panneaux en relief de nymphes de la fontaine, avec leur drapé ondulé délicatement sculpté – qui est considéré comme son chef-d’œuvre. Goujon est également célèbre pour sa décoration sculpturale du Persienne palais (1549-1562), en collaboration avec l’architecte Pierre Lescot. Malheureusement, presque toutes les sculptures du Louvre de Goujon ont été lourdement et mal restaurées, y compris les célèbres cariatides (1550-151) de la salle des Caryatides. Bien que la réputation de Goujon fût légèrement éclipsée à la fin du XVIe siècle par un style plus maniériste, il resta un des favoris des classicistes et néoclassicistes français.
Jeunesse
On sait très peu de choses sur le début de la vie de Goujon et sur la manière dont il s’est formé en tant que sculpteur. Il est peut-être né en Normandie, vers 1510. La première référence à sa documentation est 30 ans plus tard, lorsqu’il travailla à l’église de Saint-Maclou, Rouen, en 1540. Goujon est consigné dans les récits de l’église comme sculpteur. colonnes soutenant la tribune d’orgue. Le classicisme pur des colonnes laisse supposer qu’il a dû rester en Italie et assimiler les principes de Sculpture Renaissance italienne, bien qu’il ait adopté le maniérisme comme il l’a fait, montre qu’il a été exceptionnellement rapide à assimiler!
En 1544, Goujon s’était installé à Paris et était employé par Pierre Lescot, le célèbre architecte du Louvre. Il commence à travailler sur les restaurations de Saint-Germain l’Auxerrois, qui était une église à l’époque où le Louvre était encore un palais. Il a créé des délicats sculpture en relief qui, avec leur grâce et leur délicatesse doivent quelque chose à Benvenuto Cellini.
Chateau d’Ecouen
Entre 1544 et 1547, Goujon fut occupé à travailler au château d’Ecouen, au nord de Paris. Le château appartenait à Anne de Montmorency, grande protectrice des arts en France et protectrice des artistes huguenots, à l’époque où la cour était fortement catholique. Il a décoré sa chapelle avec des sculptures de Goujon, mais aussi de Barthélemy Prieur Jean Bullant et Bernard Palissy. Malheureusement, aucun enregistrement de construction ne survit, aussi l’auteur de son grisaille vitrail et fresques ne sont pas claires. Il a été décoré dans le style de l’école de Fontainebleau.
Fontaine des Innocents
En 1547, Goujon commença à décorer la Fontaine des Innocents, à Paris. Les figures allongées enfermées dans de hauts panneaux verticaux traduisent un motif linéaire rythmique d’une grande élégance dans la disposition de leurs costumes filmés. Une grande partie de ces décorations sont maintenant exposées au Louvre, notamment des nymphes à hauts reliefs, des trition et des puttis. Les figures allongées sont délicates et légères et montrent les influences de Cellini et les dessins de Francesco Primaticcio (1504-1570). Les décorations, travaillant sous la direction de Pierre Lescot, occupèrent Goujon jusqu’en 1562. L’essence de l’art de Goujon peut être résumée dans ces œuvres: toutes illustrant ses mouvements fluides caractéristiques, ses modélisations subtiles et ses plis ondulés.
La Salle des Caryatides, située dans l’aile ouest du Louvre, abrite sa sculpture la plus ambitieuse. Conçu à l’origine pour accueillir les divertissements de la cour, le sol est soutenu par quatre cariatides en marbre (figures féminines sculptées servant de support à l’architecture) de style grec classique. Les personnages de Goujon sont drapés dans un drap fin et révèlent clairement les formes corporelles dessous. Ce type de sculpture classique rigoureuse, combiné à une modélisation sensuelle, est un archétype du maniérisme.
Note sur l’appréciation de la sculpture
Pour apprendre à juger des artistes comme Jean Goujon, sculpteur de la Renaissance française, voir: Comment apprécier la sculpture. Pour les travaux ultérieurs, s’il vous plaît voir: Comment apprécier la sculpture moderne.
Autres sculptures de Goujon
Monument à Louis de Breze (c.1540, cathédrale, Rouen)
Au début de sa carrière, Goujon a rendu service au passé, comme en témoigne son monument à Louis de Brézé, qui doit beaucoup à la manière traditionnelle dont l’architecture, les détails et les figures ont été flamands dans le nord du pays. C’est un statue équestre et Breze est représenté héroïquement à cheval sur un cheval.
Les saisons: printemps et été (1550-156, Hôtel Carnavalet, Paris).
Goujon et son atelier ont décoré la façade du tribunal de l’hôtel Carnavalet de quatre bas-reliefs, répartis entre cinq fenêtres du rez-de-chaussée. Ils représentent les saisons: printemps (un jeune homme), été (Cérès, déesse de la récolte), automne (Bacchus, dieu du vin et des raisins) et hiver (une vieille femme). Les plis complexes de la draperie de ses personnages sont caractéristiques du style de Goujon.
Diane et le cerf (1550-54, Louvre, Paris)
Au 18ème siècle, cette statue en marbre a été attribuée à Goujon, mais d’autres l’attribuent à la main d’un peintre. Son concepteur pourrait bien avoir été Primaticcio, ou l’un de ses étudiants. Le type de statue a été introduit pour la première fois par Cellini en 1543 à Fontainebleau, et son style maniériste italien rend l’auteur plus susceptible d’être un Français italianisé.
Il n’y a aucune trace de travaux exécutés après 1562. Il est possible que Goujon ait été persécuté en raison de tendances protestantes huguenotes, et qu’il ait quitté la France et soit mort à Bologne. Bien aimé des classiques, son style de sculpture a été popularisé dans toute la France par des gravures réalisées par des artistes de l’école de Fontainebleau.
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