Ilya Mosunov. Impressions 0+ Automatique traduire

Galerie de la rue Malevitch, 3e étage.

Lors d’une exposition personnelle à Artmuz, Ilya Mosunov fait revivre la linogravure, définissant sa place dans le monde moderne, dans lequel la numérisation et la production de masse créent un contre-effet d’exclusivité et d’artisanisme. Dans les œuvres saisissantes de l’artiste, le spectateur observe la métamorphose et les possibilités de l’union « peinture-papier ».

La plupart des gens associent la linogravure à de petites images en noir et blanc d’intérieurs soviétiques. Cependant, ce type de typographie est le successeur des eaux-fortes et des gravures sur bois médiévales, dont l’apparition était associée à l’animation. L’auteur du projet #THEGRAVURE s’est fixé comme objectif de faire revivre le genre : grâce à la couleur, la taille et l’intrigue, les œuvres sont pertinentes et organiques dans le monde moderne et l’intérieur.

L’exposition « Empreintes » devient thématiquement une fixation de souvenirs et d’images capturées au quotidien. Plans de vacances occasionnels capturés par des graffitis de Barcelone (triptyque LOOK & HIDE), récit ironique de Mickey Mouse, hommage aux statues romaines. La carte de visite d’Ilya Mosunov - les portraits d’une jeune fille au turban et d’un jeune espagnol Mateo - sont déjà devenus des figures d’affiches et de nombreuses ventes aux enchères russes d’art contemporain.

Ilya Mosunov est diplômé du cours de typographie dans l’atelier de Moscou d’A. Laptev. Un regard neuf sur la linogravure oubliée était à l’origine un défi à la numérisation et à la production de masse. Ensuite, il est devenu clair pour l’auteur que le graphisme peut occuper plusieurs niches à la fois parmi les collectionneurs novices et parmi les créateurs d’intérieurs modernes. Depuis 2015, Ilya a participé à des expositions en Russie et en Grande-Bretagne, dans son travail il s’inspire principalement des œuvres des maîtres soviétiques (Bronstein, Bilibin) et des maîtres modernes.