"Histoire du peuple" par Antonio Mingote Automatique traduire

Le musée ABC expose pour la première fois 316 œuvres originales de l’écrivain, humoriste et dessinateur Antonio Mingote dans le cadre de l’exposition «Historia de la Gente» (Historia de la Gente).

Mingote a toujours été honnête dans son travail, même les attaques de la censure dans les années 50 ne l’ont pas arrêté. L’exposition «Histoire du peuple» marque le début de la célébration de Mingote, qui se poursuivra jusqu’au 2 septembre.

La première passion d’Antonio Mingote était la peinture ; il rêvait de peindre aussi bien la Chapelle Sixtine que des portraits de belles dames à grand col. Mais sa vraie passion, c’est l’histoire. Il dévore tous les livres d’histoire qui lui tombent sous la main. Mingote réalise une grande série de dessins de personnages de toutes les époques avec des commentaires. Le talent de Mingote a permis de représenter sur papier la préhistoire, la Mésopotamie, l’Égypte, la Crète et Mycènes, la Grèce, Rome, les Barbares, Byzance, le Baroque, les machines à coudre, l’Islam, le chemin de fer, le Moyen-Âge, l’Amérique, la Renaissance et plus encore. La sélection a été faite en gardant à l’esprit les caractéristiques les plus communes afin d’englober l’unicité des personnes à travers l’histoire. Tous les dessins portent la marque de l’humour et du sarcasme de Mingote, qui décrit ainsi l’homme et le traitement inhumain de ses semblables.

Antonio Mingote a pris l’histoire des peuples anciens comme prétexte pour parler du comportement étrange de l’individu, de la stupidité de la foule et du grand héroïsme, des petits succès et des grandes erreurs. Son but n’était pas de prêcher des vertus. «Les utopies ne plaisent pas aux gens, elles sont plus ennuyeuses que la réalité de l’histoire et, pire encore, tout à fait inutiles», disait-il.

Mingote a travaillé jusqu’au dernier jour de sa vie, même à l’hôpital. Il est décédé au printemps 2012. En Espagne, un prix annuel porte son nom et récompense le meilleur dessinateur.

Anna Sidorova