"Mesurer pour mesurer", harmonie ou discorde? Automatique traduire
«Mesure pour mesure» - Shakespeare est peu connu du public. Cette pièce du grand dramaturge n’est pratiquement jamais montée sur scène. Du vivant de l’auteur, elle n’a été jouée qu’une seule fois. Mais même depuis sa mort, les metteurs en scène n’ont pas été très enthousiastes à son égard.
Au théâtre Vakhtangov, la pièce a été mise en scène par Yuri Butusov. Ce n’est pas un hasard si le metteur en scène a choisi la création méconnue de l’un des dramaturges les plus influents à ce jour.
Dans les productions de Butusov, même le matériel le plus banal prend une texture complètement différente, inconnue même de ceux qui assistent souvent aux représentations à Moscou . Dans son travail sur la pièce «Mesure pour mesure», le metteur en scène a complètement changé le concept même de la pièce. Shakespeare a écrit une comédie dans laquelle, après tous les rebondissements, tout se termine à l’amiable et, dans le final, quatre mariages sont célébrés! Dans la lecture de Butusov, la comédie devient plutôt une tragédie. Et il a tout simplement supprimé la fin shakespearienne. Il n’y a pas de destination finale pour les personnages. Chacun n’a que sa propre mesure, qu’il ignore, et sans doute la question reste-t-elle ouverte - tant que l’on est vivant, le chemin vers Dieu n’est jamais fermé, et seule la mort clôt les comptes, après quoi il ne reste plus qu’à les payer…
La pièce «Mesure pour Mesure» traite du péché humain, de la vérité biblique éternelle «Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés», que tout le monde connaît et à laquelle personne n’adhère. Ainsi, les personnages de la pièce, par une chaîne invisible, se passent, comme une course de relais, le péché de l’un - celui qui a péché, à l’autre - celui qui a condamné, qui, pour le punir, tombe aussi dans la tentation et, ne pouvant pas y résister, pèche aussi….. Mais, en parlant de péché, la condamnation de l’homme par l’homme, si ce n’est pas devant un tribunal et pas pour un crime, mais pour des péchés, est le plus grand des péchés, car seul le créateur peut juger ses créations, et la condamnation de son propre genre est une atteinte à la mission du créateur!
L’action se déroule au Royaume de Hongrie. Fatigué par le péché de la nature humaine, le duc abandonne pour un temps le trône et le confie à Angelo, avec les pleins pouvoirs, sans autre limite que le contrôle du duc lui-même. Déguisé en moine, il contrôle Angelo sans qu’il s’en aperçoive.
Après avoir pris le pouvoir sur le peuple, Angelo s’empresse de l’éduquer en utilisant des mesures extrêmes et suprêmes, à savoir l’exécution. La première chose qu’il fait est de les envoyer à l’exécution
Claudio pour avoir enfreint le commandement sur les relations sexuelles avant le mariage. (Et dans l’Ancien Testament, la lapidation est prescrite pour cela!) Juliette, la bien-aimée de Claudio, attend un enfant. Il est prêt à l’épouser, mais Claudio est inflexible. Il lui propose de faire de même avec lui-même, c’est-à-dire de l’exécuter si lui, Claudio, enfreint cette loi…! Et c’est ainsi que cela fonctionne!…
Isabella, la sœur de Claudio, a l’intention d’entrer au couvent et de se consacrer à la foi. Elle vient trouver Angelo pour plaider la cause de son frère, mais ce dernier, possédé par elle, est tenté de posséder son corps. Il lui propose un marché : la vie de son frère en échange de son innocence….. Par ailleurs, apparemment repentant de ses péchés passés, Claudio, le frère d’Isabella, après bien des tourments, incapable de lutter contre la peur de la mort, demande à sa sœur d’accéder à la requête d’Angelo….
Le duc, en tant que maillon initial de la chaîne de la tentation, en tant qu’il a soumis Angelo à la tentation du pouvoir, ne fait que court-circuiter cette chaîne en revenant sur le trône et en brisant tous les maillons de la chaîne. Il rend lui-même la justice que lui donne le pouvoir, et entend épouser Isabella, qui a fait vœu de célibat à Dieu…! (Qui sont les juges?»
Un acteur - Sergei Epishev - changeant de costume joue à la fois Angelo (en blanc) et le Duc (en noir). Isabella - Eugenia Kregge. Scénographie - café - tables éclairées par des lanternes. Et des déchets volent de partout…..
Le monde est imparfait!
Elenapisatel
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