Chemin menant à l’herbe haute, Renoir:
Analyse
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La description
Nom: Sentier traversant des hautes herbes (1877)
Artiste: Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)
Moyen: Peinture à l’huile sur toile
Genre: Peinture de paysage impressionniste
Mouvement: français Impressionnisme
Emplacement: Musée d’Orsay
Pour une interprétation d’autres images des 19e et 20e siècles, voir: Analyse des peintures modernes (1800-2000).
COMMENT COMPRENDRE
UNE PEINTURE PARTICULIÈRE
Voir: Comment apprécier l’art.
Contexte
Bien que Renoir soit surtout connu pour ses peintures figuratives, ses paysages sont tout aussi frais et inventifs. Fortement encouragé dans son peinture en plein air par ses amis Claude Monet (1840-1926) et Alfred Sisley (1839-1899), avec lequel il travaillait côte à côte, il répondait également aux traditions et à l’humble sujet de la École de Barbizon – représenté par Jean-François Millet (1814-1875), Camille Corot (1796-1875) et Theodore Rousseau (1812-1867). En outre, il était un chroniqueur de la transformation de Paris sous le baron Haussmann – voir, par exemple, Les Grands Boulevards (1875, Collection Henry P. McIlhenny), une œuvre qui illustre également l’émergence du style mature de Renoir peinture de paysage avec ses coups de pinceau argentés rapides. Outre ses paysages extérieurs et ses paysages urbains, Renoir’s peinture de genre lui fournit également l’occasion d’explorer sa fascination pour les effets de la lumière extérieure, quête amplement illustrée par son chef-d’œuvre La balançoire (La Balancoire) (1876, Musée d’Orsay). Il est donc juste de dire que l’art du paysage n’était pas seulement un genre dans lequel Renoir excellait, c’était un passe-temps qui lui donnait une marge de créativité considérable, ainsi qu’un répit bienvenu de son portrait commercial.
REMARQUE: pour en savoir plus sur l’impressionnisme français et le petit groupe d’artistes parisiens impliqués, veuillez consulter notre série en 10 parties commençant par: Impressionnisme: origines, influences.
Renoir n’a jamais cessé de peindre la nature. Il a débuté dans la forêt de Fontainebleau et s’est terminé sur la Côte d’Azur, après avoir travaillé dans la banlieue de Paris, à Venise, à Naples et en Algérie. Étrangement, parmi ses contemporains, il était considéré comme un portraitiste.
NOTE: Pour des exemples de peintures de personnages impressionnistes de Renoir, voir le Danse au Moulin de la Galette (1876), et le célèbre Déjeuner de la fête de la navigation de plaisance (1880-1).
La chronologie des paysages de Renoir n’est pas toujours facile à déterminer. Le sentier qui traverse les hautes herbes, qui a dû être peint dans la banlieue parisienne, appartient à sa jeunesse. Il a certainement été peint avant 1880. Il y a souvent un élément humain dans les paysages de Renoir. Il y en a un. Femmes et enfants marchent sur le sentier qui serpente dans les hautes herbes. Sauf dans le cas de Pissarro (1830-1903), les impressionnistes peignaient rarement dans les champs. L’impressionnisme est un art inventé par les citadins émerveillés par la découverte de la nature et de la lumière après l’atmosphère grise de l’environnement urbain. Le délice de gambader dans un environnement naturel est le thème habituel des impressionnistes; un thème qui est traditionnel dans Peinture française et source d’inspiration pour les scènes de cour du Moyen Âge – les fresques de Sorgues au Louvre, les tapisseries vertes du XVe siècle et les conversazioni de Watteau et de son école – voir, par exemple, son sublime Pèlerinage à Cythère (1717, Louvre, Paris; Charlottenburg, Berlin).
Le sentier qui traverse les hautes herbes résonne des effets vaporeux de la chaleur de midi, accentués par la palette dorée de Renoir et ses éclaboussures de coquelicots rouges. Dans le champ vallonné qui semble flambé au soleil, un parasol rouge frappe également une note joyeuse au centre de l’image. Le parasol, symbole de la luminosité estivale, est souvent décrit par les impressionnistes; il apparaît continuellement dans les images de Monet, Manet, Degas, Berthe Morisot, Mary Cassatt, Pissarro et Renoir.
NOTE: Pour un contraste, voir Monet’s Champ de coquelicots (Argenteuil) (1873, musée d’Orsay). En comparaison avec la composition plus mesurée de Monet, le chef-d’œuvre de Renoir est rempli de chaleur et de la joie d’un jour d’été.
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