Mikhail Kaban-Petrov. "Temps. Toile. Huile" Automatique traduire

Un bateau miroitant sous une silhouette tremblante sous la lune qui ressemble à un trou de balle. Grasse, comme une huile, une miche de pain noir coupée en deux, soit avec un couteau rapide, soit avec un cimeterre. La chemise blanche est presque un baptême, presque un linceul…

La galerie ZNUI et Artcultivator présentent l’exposition de l’artiste Mikhail Kaban-Petrov “Time. Toile. Huile ". L’auteur admet qu’il n’écrit pas des choses, mais des phénomènes: phénomène-pain, phénomène-bateau, phénomène-paysage. Résumant et retravaillant la forme presque jusqu’à l’abstraction, l’artiste s’arrête à l’horizon même du monde matériel - où les objets ne sont que devinés et les événements ne sont plus probables, c’est dans ce calme que, ayant renoncé à la fugacité du monde moderne, on peut essayer de comprendre l’essence des choses et de comprendre le temps.

L’exposition présente plus de 30 œuvres créées par l’auteur ces dernières années.

L’exposition est ouverte jusqu’au 17 avril. La galerie ZNUI et Artcultivator prévoient une rencontre avec l’artiste (la date sera annoncée ultérieurement).

Mikhail Kaban-Petrov, né en 1966 dans le village de Reshety, dans la région de Novosibirsk. Il est diplômé du New Altai Art College. En 1996, il est diplômé de l’Institut des arts de Moscou, nommé d’après le nom de VI Surikov (peinture sur chevalet, atelier de VM Sidorov).

Mikhail Kaban-Petrov: «Moi, un adolescent qui vivait dans un village sibérien, je n’avais pas la possibilité d’étudier ni dans un studio ni dans une école d’art. Nous ne les avions tout simplement pas, parce que l’admission après la 8ème année à ZNUI éducation artistique possible au cours des deux dernières années scolaires. J’ai envoyé mes travaux sur un sujet donné dans la capitale, et de là, j’ai reçu une enveloppe deux fois par mois, dans laquelle il y avait une lettre de l’enseignant avec une analyse de mon travail et de nouvelles tâches. Parfois, les manuels scolaires et même des albums d’art venaient de ZNUI. Etudier à ZNUI m’a fait travailler deux fois plus, parce que, conformément aux règles du travail, les auteurs n’étaient pas renvoyés, je devais aussi écrire pour moi-même. Je me souviens de cette époque avec une chaleur particulière. ”