Jacques-Louis David: peintre français d’histoire néoclassique Automatique traduire
Biographie
Un des peintres français les plus célèbres de son époque, Jacques-Louis David fut le principal représentant de art néoclassique (1770-1830 fleuri) – un style qui a rejeté la légèreté du coeur Rococo l’école en faveur de l’esprit austère et des formes ordonnées de l’art classique, plus conformes à l’ère européenne des Lumières. Le néoclassicisme était à la fois une réaction contre la décadence de la justice française et une réponse culturelle à la Art romain découverte à Herculanum et à Pompéi (1738-1750), exaltée par l’historien et érudit allemand Johann Winckelmann (1717-1768). Proche de Robespierre et d’autres dirigeants révolutionnaires de la nouvelle République française, qui a souvent utilisé son monumental peinture néoclassique comme propagande, JL David devint plus tard peintre officiel de l’empereur Napoléon. Parmi ses peintures les plus célèbres figurent Le serment des horaces (1785, musée du Louvre, Paris); La mort de Socrates (1787, Metropolitan Museum of Art, New York); Les Lictors rendant les corps de ses fils à Brutus (1789, Louvre); Mort de Marat (1793, Musees Royaux, Bruxelles) et de la Sabine (1794, Louvre, Paris). En plus d’être l’un des meilleurs peintres d’histoire de la fin du 18ème siècle, JL David est également considéré comme l’un des meilleurs artistes de portrait dans l’art français. Il a influencé un grand nombre de ses contemporains, dont le romantique Delacroix (1798-1863) ainsi que le classiciste Ingres (1780-1867).
Formation académique
David est né en 1748 dans une riche famille parisienne. À l’âge de sept ans, son père fut abattu lors d’un duel au pistolet. Il fut donc élevé par son oncle, Jacques Buron. Il a très tôt manifesté le désir de peindre et sa mère l’a finalement envoyé chez son cousin, l’artiste. François Boucher (1703-70) pour étudier peinture d’art. La peinture était un moyen de communication important pour David, particulièrement après qu’il ait développé un bégaiement lorsque son visage avait été coupé lors d’un combat à l’épée. Cependant, Boucher ne s’entend pas avec le garçon. En 1766, il l’envoie alors à Joseph Marie Vien (1716-1809), l’un des principaux Français. Artistes néoclassiques. En 1771, la participation de JL David au Prix de Rome, Le Combat de Minerve et Mars (Louvre), ne reçut que le deuxième prix; ce n’est qu’en 1774, après plusieurs revers qui l’ont presque conduit au suicide, qu’il remporte le premier prix pour son tableau Eristratus À la découverte de la cause de la maladie d’Antiochus (École nationale supérieure des beaux-arts, Paris). Cela lui a permis de passer cinq ans à Rome auprès de Vien, qui venait d’être nommé directeur de l’Académie française.
Études à Rome
Les cinq années passées à Rome ont été décisives dans l’évolution de l’art de JL David. Parti de Paris, décidé à ne pas se laisser emporter par les vestiges de l’Antiquité classique, il se trouva débordé à son arrivée à Rome par la grandeur de sa civilisation. Il est également devenu impliqué dans le grand mouvement néoclassique et a été introduit aux nouvelles théories propagées par Anton Raphael. Mengs (1728-1779) et l’archéologue Winckelmann. Abandonnant pour le moment la peinture au profit de dessin, David entreprit d’étudier les monuments de la Rome antique ainsi que les œuvres du Maîtres Anciens, et on peut suivre l’évolution de son esthétique dans ses carnets de croquis (Louvre; Fogg Art Museum, Cambridge, Massachusetts; Musée national, Stockholm).
Peu de peintures de cette époque sont connues: le plus important, Saint Roch intercédant avec la Vierge pour la peste-frappée (1780, Musée des Beaux-Arts de Marseille), peint à son retour d’une visite à Naples marque une rupture avec l’enseignement de Boucher, et même avec celui de Vien. Le réalisme de la figure au premier plan, ainsi que l’expression des visages, montre que David avait étudié La peste frappée de Jaffa (Louvre) par Antoine-Jean Gros (1771-1835). La plus ambitieuse de ces peintures est celle de Funeral of Patroclus (1778, National Gallery, Dublin), récemment découverte. Elle illustre un passage de l’Iliade, une toile encore pleine d’échos du baroque, mais construite sur des rythmes plus calmes.
Peinture néoclassique
En 1780, David rentre à Paris où il se fait rapidement connaître par son anti-rococo. peinture néoclassique. Il a subordonné son utilisation de Couleur au dessin, et cette économie de style était très en accord avec le style préféré de la Académie Française et la sévérité du temps (il était pro-républicain et anti-royaliste). Les thèmes de son travail exprimaient le sacrifice de soi, le dévouement au devoir et l’austérité. En tout état de cause, la maturité et l’expérience qu’il a acquises au cours de ses années à Rome sont manifestes dans son exposition de 1781 intitulée Belisarius, reconnue par le soldat (Musée des beaux-arts de Lille), et à Andromaque Mourning Hector (1783, Musée de la Pouchkine). Beaux-arts), est entrée au salon de l’académie deux ans plus tard. Sa réputation grandissait maintenant et il ouvrit un atelier qui attira bientôt des élèves, parmi lesquels Anne-Louis Girodet (1767-1824) et Germain Drouais (1763-1788).
En 1784, en réponse à une commande, il décida de reprendre le thème du serment des horreurs (musée du Louvre) et repartit pour Rome afin de mener à bien le projet dans une atmosphère "classique". Exposé à Rome avant d’être envoyé à la Salon de Paris de 1785, la peinture – dans laquelle ligne et atmosphère, associée à un humanisme classique renouvelé, ont plus d’importance que la couleur et le mouvement – remporta un énorme succès et fut saluée comme le manifeste du néoclassicisme. En 1787, fidèle à la formule des Horatii, un sujet classique comportant peu de chiffres, David expose La mort de Socrates (Metropolitan Museum, NY), puis Les Lictors rendant les corps de ses fils à Brutus (1789, Louvre) et L’amour de Paris et d’Hélène (1788, Louvre).
La Révolution française (1789-1793)
Avec la Révolution, David est passé de l’histoire à la réalité. Militant passionné, il a mis son art et sa personne au service des révolutionnaires. Successivement député à la Convention, membre du Comité de la sécurité publique et organisateur de fêtes et de cérémonies révolutionnaires, il était actif dans tous ces domaines. Quand il a pris son pinceau, c’était pour illustrer certains épisodes de cette époque – tragique, La mort de Marat (1793, Musée d’art moderne, Bruxelles) [le critique d’art Simon Schama a dit: "Si jamais une image pouvait donne envie de mourir pour une cause, c’est la mort de Marat "] ou héroïque, Le serment du court de tennis (1791, plume et encre brune, rehauts de blanc, Musée national du château de Versailles), une peinture jamais terminé) – avec une force et une vérité qui se retrouvent dans ses portraits intenses et directs de relations, d’amis ou de personnes qu’il admire. Comparez les peintures d’histoire classiques et édifiantes de David avec l’infiniment plus révolutionnaire Trois mai 1808 (1814, Prado, Madrid) de son contemporain espagnol Goya (1746-1828).
Portrait
La franchise d’observation et la sûreté d’exécution qui caractérisaient déjà le Portrait du comte Potocki (1780, Musée national, Varsovie) et les premiers portraits des familles Buron ou Sedaine montrent comment David, échappant aux contraintes esthétiques du classicisme, a pu canaliser ses talents dans portrait d’art. Et sa technique incomparable a triomphé dans les célèbres portraits d’ Antoine-Laurent et Marie-Anne Lavoisier (1788, Metropolitan Museum of Art, New York), de la marquise d’Orvilliers (1790, Louvre), de Madame Trudaine (c. 1791, Louvre), Madame de Pastoret (Institut d’art de Chicago) et Portrait d’Emilie Seriziat et son fils et Portrait de Pierre Seriziat (tous deux 1795, Louvre), qui se distinguent par une simplicité monumentale sur un fond neutre.
David se lie d’amitié avec Maximilien Robespierre et, en 1794, après la chute de Robespierre, David est accusé de haute trahison et emprisonné à deux reprises au Palais du Luxembourg, qui a été transformé en prison. Sa femme a divorcé (elle était royaliste), mais ils se sont remariés en 1796 lors de sa libération. Durant cette période, mis à part la Vue des jardins du palais du Luxembourg (1794, musée du Louvre), l’unique peinture de paysage qu’il ait jamais peinte, il conçut l’Intervention des femmes sabines (musée du Louvre), qu’il termina plus tard en 1799 et affiche une envie de plus grande perfection stylistique à l’imitation de Art grec. L’année suivante, il entreprit, sans toutefois le terminer, le Portrait de Madame Récamier (1800, Louvre), dans lequel la sitter est représentée à demi étendue sur un canapé de style classique, sa tunique blanche et souple offrant un contraste délicat avec les gris du mur et du sol.
Peintre en chef à Napoléon
Rencontre avec Napoléon Bonaparte, dont il reproduisit les traits dans une esquisse brillante (1797-1738, musée du Louvre) et dans l’image héroïque du Portrait équestre de Napoléon au col du St-Bernard (1800); versions de Malmaison, Versailles et Berlin, Charlottenburg), conduit à la nomination de David en tant que peintre en chef de l’empereur en décembre 1804. Chargé de commémorer les scènes principales des célébrations du couronnement, David planifie quatre compositions, dont deux sont exécutées: Consécration de l’empereur Napoléon Ier et Couronnement de l’impératrice Joséphine dans la cathédrale de Notre-Dame de Paris le 2 décembre 1804 (1808, musée du Louvre) et La répartition des aigles (1810, Versailles). Les deux autres, L’Intronisation et L’Arrivée à l’Hôtel de Ville, ne sont connues que par des dessins (Louvre; Musée de Lille). Malgré toute la gloire et la réputation internationale dont il jouissait maintenant, David ne fut pas nommé directeur de l’Académie des Beaux-Arts de Paris comme il l’avait espéré, et abandonna son travail officiel et le monde officiel.
En 1813, il reprend ses travaux sur les Leonidas à Thermopyles (1814, musée du Louvre); Commandé en 1802, le tableau avait été interrompu sur l’ordre de Napoléon, mais l’empereur devait l’admirer à son retour de l’île d’Elbe en 1815. Certains portraits officiels de cette époque comptent parmi les plus remarquables de l’œuvre de David: Portrait du comte François de Nantes. (1811, Paris); Portrait de Napoléon dans son étude (1812, Galerie nationale d’art, Washington DC) et Madame David, (1813, Galerie nationale d’art, Washington DC). Ces peintures montrent le développement de son nouveau style «empire» qui se remarque par un réchauffement des couleurs de sa palette.
Pour un peintre d’histoire français du 19ème siècle, d’un style académique similaire à celui de David, voir: Ernest Meissonier (1815-1891).
Exil auto-imposé à Bruxelles
Après la chute de la République, le nouveau roi bourbon Louis XVIII, admirateur du travail de David, lui accorde l’amnistie et lui offre même le poste de peintre de cour. David a refusé et a choisi de s’exiler en Belgique à la place. Accueilli avec enthousiasme par ses anciens élèves belges, il ouvre un atelier à Bruxelles et passe les dernières années de sa vie à peindre de petites œuvres sur le thème de l’amour, inspirées de la mythologie et de la littérature classique – Cupid and Psyche (1817, Cleveland Museum) Télémaque et Eucharis (1818, collection privée); Mars désarmé par Vénus et les Grâces (1824, Musée d’art moderne, Bruxelles). Ces œuvres révèlent un certain départ par rapport à ses théories, mais le portraits néoclassiques peint à cette époque, dans leur sobriété et leur franchise, l’a placé dans la grande lignée des portraitistes français de Jean fouquet (c.1425-80) à Paul Cezanne (1839-1906) ) Monsieur et Madame Mongez, 1812, Louvre; Sieyes, 1817, Fogg Art Museum, Cambridge, Massachusetts; Comte de Turenne, NCG Copenhague; Comtesse Daru, 1820, Frick Collection, New York), de même que ses remaniements du Couronnement (1821, Versailles) et Portrait de Charlotte et Zenaide Bonaparte (1821, Musée J. Paul Getty, Malibu) avec l’aide de son élève et collaborateur Georges Rouget. Sa dernière grande œuvre commencée en 1822, Mars désarmé par Vénus et les Trois Grâces (1824, Musée d’Art Moderne, Bruxelles) venait juste de s’achever lorsqu’il décéda le 2 décembre 1825 (après avoir été frappé par une voiture).
Après sa mort, certaines des plus petites œuvres de David sont vendues, mais pas pour de grosses sommes, tandis que son célèbre tableau La mort de Marat doit être retiré de la vue du public pour éviter toute indignation. Son corps n’ayant pas été autorisé à être renvoyé en France pour y être enterré, il est inhumé au cimetière Evere à Bruxelles.
Réputation d’artiste, héritage
Admiré et décrié à son tour, proclamé par ses partisans comme le rénovateur de la peinture française et par Eugene Delacroix en tant que «père de la peinture moderne», David a également été accusé de favoriser, à travers ses théories, le pire genre de art académique ou l’académisme, pourtant l’influence de son art direct et délibéré, pas moins que sa vision puissante, était profonde. Pour les classiques, comme Ingres et ses élèves, il a transmis des idées, une langue, un sens de la beauté formelle, et aux partisans de le romantisme, à travers Antoine-Jean Gros, l’inspiration qui l’a conduit à concevoir d’énormes peintures ou d’énormes pièces décoratives. Son travail, en conséquence, pose toujours des problèmes non résolus, car il illustre ce "remarquable mélange de réalisme et de l’idéal" dont Delacroix devait parler plus tard.
On peut voir des œuvres du peintre néoclassicien français Jacques Louis David dans la meilleurs musées d’art autour du monde.
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