Ivan Glazkov "Le repos de l’après-midi du faune" Automatique traduire

Le 28 mai, la galerie d’art contemporain ART & BRUT inaugurera une exposition personnelle d’Ivan Glazkov.

Le monde moderne est le produit d’un «rapport» humain totalitaire qui inscrit l’existence humaine dans un cadre rigide d’objectifs et de plans. La culture globale des terres, la construction de villes, la destruction de la faune et son remplacement par un environnement technogénique construit artificiellement, l’émergence de nouvelles structures d’information qui transforment une personne en un ensemble facilement prévisible de propriétés et de préférences de consommation. Tout le mouvement de l’histoire humaine est une voie de rationalisation systématique qui se subordonne tout ce qui semble possible. L’exposition d’Ivan Glazkov "expositionname" est une tentative de l’artiste d’échapper à la modernité dans l’espace du mythe antique, qui érode les idées humaines communes sur le monde.

L’exposition est construite comme une performance théâtrale, conçue pour recréer les environs de la forêt mythique. La structure non linéaire de l’exposition, couplée à une bande sonore méditative, plonge le spectateur dans l’intemporalité du mythe. Les toiles vertes abstraites rappellent les bosquets sauvages de la forêt non touchés par la main de l’homme et les œuvres en noir et blanc - du monde mythique des ombres, qui reflètent les silhouettes des dieux et des monstres. L’autel théâtral au centre et les objets en plastique posés sur les socles représentant des souches de bois sont un signe de mémoire de Pan et Dionysos, dont l’esprit rebelle de tout temps est resté incontrôlable et immense pour l’homme. Le premier est le dieu du monde sauvage, personnifiant l’originalité et l’irrationalité de la nature, indifférent aux passions de l’homme.Le second est le dieu des festivités et de l’ivresse, qui a donné naissance à un début particulier dans l’art, rejetant l’harmonie des formes plastiques et dissolvant l’individualité humaine dans l’abîme de l’irrationnel collectif.

Mais comment est-il possible d’échapper à la réalité de la fixation d’objectifs humains, réalisée à l’aide de l’art? Chacun trouvera sa propre réponse à cette question.

L’exposition durera jusqu’au 26 juin.