"Le baiser de la femme araignée" de Manuel Puig Automatique traduire

Dans le roman «Le baiser de la femme araignée» de Manuel Puig, Luis Alberto Molina, coiffeur, et Valentin Arregui Paz, révolutionnaire marxiste, sont colocataires dans une prison de Buenos Aires de septembre à octobre 1975. Sans l’utilisation d’une voix narrative, Puig utilise le dialogue, les rapports de prison et le flux de conscience pour raconter l’histoire. La majorité du roman est écrite en dialogue.

Molina, purgeant huit ans pour "corruption de mineurs" est animé et sociable, contrairement à Valentin, un détenu, qui est plus réservé et passe son temps libre à étudier la philosophie et se prépare à rejoindre ses camarades à sa sortie. Il est clair, dès le début, que Molina et Valentin ont des points de vue opposés et sont en désaccord sur beaucoup de choses. Pour passer le temps et s’endormir, Molina raconte à Valentin des intrigues de films détaillées et souvent embellies alors qu’elles se trouvent côte à côte. Le premier film parle d’une fille dont la peur de devenir une femme panthère se réalise lorsqu’elle se méfie de son mari qui a une liaison avec son assistant. Valentin écoute, intervenant pour faire des commentaires, poser des questions et faire des remarques critiques, ce qui irrite Molina. Pourtant, Molina continue de partager des intrigues de films dont il se souvient, à commencer par celui d’une fille dont les peurs se réalisent lorsqu’elle devient une femme panthère alors qu’elle croit que son mari a une liaison. Ensuite, il partage un complot de propagande nazie, que Molina aime pour sa romance. Il raconte ensuite l’histoire d’un fils sud-américain qui souhaite s’impliquer dans un mouvement politique, qui concerne Valentin. Valentin commence à s’ouvrir à Molina sur son implication dans le mouvement, mais aussi sur ses sentiments pour Marta, une ex-petite amie. Il s’avère que Molina est un espion, au nom du directeur, et est censé adoucir Valentin afin qu’il révèle les secrets des mouvements du groupe politique de Valentin. Puig tisse un flux de conscience, qui est utilisé pour représenter les rêves de Valentin, ainsi que ses pensées internes et celles de Molina, révélant leurs motivations. Bien qu’au départ, ils semblent ne pas s’aimer, Molina et Valentin deviennent lentement amis, s’ouvrent l’un à l’autre et, finalement, partagent une intimité physique. Molina partage un film de zombies à la demande de Valentin pour quelque chose de surnaturel. Les intrigues du film sont parallèles aux situations des personnages, chacune décrivant une relation tendue et une représentation de la manipulation. Molina ment au directeur, disant qu’il n’a rien appris sur le groupe politique de Valentin, car sa relation avec Valentin se renforce. Molina veut être libérée et retourner chez sa mère mais ne veut pas non plus quitter Valentin. Lorsque Molina est libéré sur parole, le directeur le fait suivre en permanence. Molina accepte de transmettre un message pour Valentin au groupe politique mais meurt dans la foulée. Au final, Valentin est torturé et interrogé.