Les racleurs de sol, Gustave Caillebotte:
Analyse
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La description
Nom: Les racleurs de sol (raboteuses) (1875)
Français: Les raboteurs de parquet
Artiste: Gustave Caillebotte (1848-1894)
Moyen: Peinture à l’huile sur toile
Type: Peinture de genre
Mouvement: Impressionnisme
Emplacement: Musée d’Orsay, Paris
Pour une interprétation d’autres images des 19e et 20e siècles, voir: Analyse des peintures modernes (1800-2000).
Contexte
Le peintre de formation classique Gustave Caillebotte, issu d’une très riche famille parisienne, n’était d’abord pas connu pour art moderne mais pour la générosité financière, il a montré vers d’autres Peintres impressionnistes, en achetant leurs peintures ou en leur offrant de l’argent. Cependant, depuis le milieu du 20e siècle, sa propre peinture a été réévaluée et il est maintenant considéré par critiques d’art en tant que peintre de la réalisation significative, bien que quelque peu inégale,. Parmi ses plus grandes peintures modernes jeune homme à sa fenêtre (1875), les racleurs de sol (1875), et Rue de paris; Jour de pluie (1877). La contribution unique de Caillebotte au moderne Peinture française est sa capacité à combiner les valeurs précises de dessin, de modélisation et de tons recommandées par les instructeurs du Académie Française, avec les couleurs vives, les perspectives inhabituelles et le sujet moderne du mouvement impressionniste émergent. En outre, il a acheté un nombre important de Peintures impressionnistes, ce qui représente en soi une contribution vitale au mouvement. Pour plus d’informations, voir: Réalisme à impressionnisme (c.1830-1900).
NOTE: Pour l’histoire complète de l’impressionnisme français et du groupe de peintres avant-gardistes qui ont participé à sa création, voir notre série en 10 parties, qui commence: Impressionnisme: origines, influences.
Les racleurs de sol (également connus sous le nom de raboteuses de parquet) sont une représentation précoce de la classe ouvrière urbaine au travail. Jusqu’à présent, presque toutes les images d’hommes et de femmes au travail étaient des scènes de paysan d’ouvriers agricoles et de paysans, telles que: Les glaneurs (1857) et Homme avec une houe (1862) de Millet et The Stone Breakers (1849 – 1850) de Gustave Courbet. Seulement Honoré Daumier dans des tableaux comme The Third-Class Carriage (1862-1846) représentait presque le prolétariat urbain, même si cela allait bientôt changer: voir, par exemple, des tableaux impressionnistes Les cantonniers de la rue de Berne (1878) de Manet, et Femmes repassant (1884) de Dégazer.
The Floor Scrapers représente trois planeuses de plancher semi-nues travaillant à quatre pattes et grattant un parquet dans un appartement parisien (ce serait le propre studio de Caillebotte, situé au 77 rue de Miromesnil). La lumière du jour entre dans la pièce par une fenêtre sur le mur du fond. La peinture comprend des images de plusieurs outils de grattage au sol ainsi qu’une bouteille ouverte de vin bon marché. L’alignement en diagonale des lames de plancher est compensé par les panneaux rectangulaires sur le mur du fond et par le motif en forme de curlicue de la grille de fenêtre en fer et par les copeaux de bois qui jonchent le sol.
Fait intéressant, Caillebotte adopte une approche totalement neutre et évite la tentation d’inclure un message social ou politique dans sa peinture. Sa composition de style documentaire, centrée sur les actions et les techniques des décapeuses, leur environnement et leurs outils et accessoires, en fait un chef-d’œuvre de peinture réaliste et justifie sa réputation de grand artistes réalistes du 19ème siècle.
La perspective utilisée par Caillebotte, renforcée tant par le grand angle adopté que par la direction des lames de parquet, correspond parfaitement aux traditions académiques, de même que la dessin, ainsi que la modélisation et le positionnement des torses nus des travailleurs.
Malgré cela, la peinture a été rejetée à la 1875 Salon à cause de son "vulgaire" le réalisme, incitant Caillebotte à partager son lot avec le nouveau groupe des impressionnistes. L’année suivante, il ré-expose The Floor-Scrapers à la deuxième du mois. Expositions impressionnistes en 1876, aux côtés des premières images de Degas montrant des laveuses en train de repasser. Caillebotte a également montré une deuxième version différente de The Floor-Scrapers, ainsi que son chef-d’œuvre Young Man at His Window (1875, Collection privée).
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