Vasily Filippov - la voix tragique de la poésie non censurée de Leningrad Automatique traduire

ST. PETERSBURG. La maison d’édition "Palmira" de la série "Parts of Speech" a publié un livre de poésie de Vasily Filippov, dont le titre s’appelait "l’inconscient collectif" de l’underground de Leningrad.

À la mi-août 2013, le poète Vasily Filippov, l’une des figures les plus tragiques de la littérature non censurée de Léningrad, est décédé à l’hôpital psychiatrique n ° 1 de Saint-Pétersbourg, baptisé du nom de Kashchenko. Pupil Pencil est le premier recueil de poèmes publiés après sa mort. Quatre autres ont été publiés au cours de la vie du poète.

Sur la couverture est une photo d’un jeune homme. Un beau visage inspiré, extérieurement calme. Et seul le discernant, brûlant d’une question idiote, un regard légèrement surnaturel dégage la tension interne qui monte à l’intérieur du feu. Filippov avait 19 ans. Il est temps pour ses étudiants universitaires, les premières expériences littéraires, la participation au séminaire religieux et philosophique de Goricheva, la conscience de soi du vrai. L’auteur de la photo est l’ingénieux Boris Smelov, un chroniqueur de nonparblement Pétersbourg, un dissident en photographie, une personnalité importante de la «seconde culture».

David Yakovlevich Dar, président de l’association littéraire «Voice of Youth», est un formidable acteur dans la formation d’une personnalité créatrice. Il est un auteur de prose formidable, un enseignant né et une personne honnête. Un des rares qui a osé élever la voix pour défendre Joseph Brodsky et Alexander Soljenitsyne. Brodsky a qualifié Dara d’écrivain en prose non lu dont le talent d’écrivain était à l’ombre du génie de sa personnalité. La poétesse Olga Beshenkovskaya a admis: «Nous tous qui sommes allés au-delà du canal commun, qui avons foulé les moineaux de Léningrad, le destin a généreusement doté et réchauffé David…». Parmi eux, Vasily Filippov, dans lequel Dar put distinguer cet entrepôt spécial de l’âme qui distingue un véritable poète.

1979 est un tournant dans sa vie. Une maladie mentale qui lui éclaircit les idées et un conflit grandissant avec ses parents en raison de leur athéisme militant, de leur intransigeance vis-à-vis de la dissidence et de leur incapacité à réaliser l’ampleur de ses talents ont conduit à un effondrement tragique. Les hôpitaux psychiatriques sont devenus son refuge permanent. Depuis le début des années 90, il n’a plus quitté ces murs. Bien que, selon des personnes passionnées par son destin et ayant grandement apprécié son talent, le développement de la maladie mentale pourrait être stoppé et il ne devrait en aucun cas être autorisé à s’enflammer. Parmi eux: l’écrivain et professeur Asya Lvovna Meisel, qui a publié l’une des collections du poète pour son argent, les poètes Viktor Krivulin, Elena Schwartz et beaucoup d’autres.

La plupart des œuvres (plus de 400 au total) ont été écrites par Filippov au milieu des années 80. Il s’agit principalement des verlibres, qui ont été publiées dans des revues et des collections de samizdat publiées depuis la fin des années 90. Le livre «Crayon de l’élève», inclus pour la première fois, comprenait sa prose et des poèmes écrits pendant les périodes de son envol créatif.

Elena Tanakova © Gallerix.ru